http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/assassinroyal1.jpgo
o

L'Assassin royal, Tome 1 :
L'Apprenti assassin
de Robin HOBB

Editions France Loisirs,
2004, p. 568

Première Publication : 1995





Robin Hobb, de son vrai nom Margaret Astrid Lindholm Ogden, née le 5 mars 1952 est un écrivain américain de fantasy.


Les treize volumes en français de l’Assassin royal sont désormais regroupés en quatre tomes : La Citadelle des ombres (environ 1000 pages par tome) chez Pygmalion.



Les Autres Tomes de L'Assassin royal :

Tome 2 : L'Assassin du roi
L'Assassin Royal, Volume 1 (BD)




 
Résumé de quatrième de couverture :

 
                         Dans le royaume des Six-Duchés battu par les vents, Fitz, bâtard d'un prince, rejeté par sa famille, est élevé à la cour par le maître d'écurie de son père. Mais le roi décide de lui faire enseigner une science redoutable, don de sa lignée, les Loinvoyant : l'art de la magie. Et qui plus est, dans l'intérêt du royaume, il devra également apprendre à devenir un assassin...


 
Avis personnel :

 
 
               Et me voilà lancée dans un nouveau long cycle de fantasy... et je remercie Sire Yohanan ! A cause de lui, non seulement je vais devoir lire les douze tomes suivants, mais avant, je vais surtout devoir les acheter ! Bon, les trois tomes suivants attendent dans ma bibliothèque, c'est déjà ça...
'
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/robinhobb.jpg               Bref. Essayons de donner un avis qui soit un minimum construit. Commençons par l'histoire. Celle-ci, à l'instar des autres cycles de fantasy, prend naissance dans un monde entièrement créé par Robin Hobb (je remercie d'ailleurs la carte installée dans les premières pages, qui plus d'une fois, m'a permis d'y voir plus clair !). Ce monde est appelé Six-Duchés. Au premier abord (en regardant la carte), je trouvais cet univers assez petit (comparé aux autres cycles que j'ai pu lire), mais finalement, c'est suffisant, du moins pour ce premier tome. En effet, le héros passe la majeure partie de l'intrigue aux alentours de Castelcerf et ce n'est que dans les derniers chapitres qu'il part en voyage plus longuement, à Jhaampe, chez le peuple des montagnes. L'intrigue principale n'est pas véritablement définie, on suit simplement Fitz (qui signifie "bâtard") au cours des années, de l'âge de six ans lorsqu'on le découvre, jusqu'à sa quinzième année environ. Je pensais au départ, que l'intrigue de ce premier tome serait liée à la quête d'identité du héros, car plusieurs fois on fait allusion à sa mère, mais jamais on ne s'y arrête vraiment... Peut-être dans les tomes suivants ? En tout cas, l'élément me paraît important pour la suite, mais peut-être que je me trompe complètement... Par contre, on apprend très vite qui est le père de Fitz, ce qui lui vaut d'ailleurs ce surnom, et la plupart des ennuis qui l'attendent ! Les évènements liés à ces ennuis et à l'apprentissage du jeune homme, au fil des années, s'enchaînent rapidement et habilement. Aucun temps mort ou période d'ennui, on est vite lancé dans l'action !
'
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/fitz.jpg               Ce que j'ai le plus apprécié dans ce premier tome, ce sont les personnages, leurs personnalités et leurs relations mutuelles. A commencer par le héros qui, loin d'être le grand gentil, possède en lui des parts d'ombre non négligeables. Elément le plus flagrant : quel est son nom ? D'où mon hypothèse concernant la quête d'identité, un peu comme les romans de chevalerie, dans lesquels le "héros" reçoit des noms de la part des personnes qui l'entourent, n'existant ainsi jamais vraiment par lui-même jusqu'à ce qu'il prouve sa valeur, devienne une personne à part entière et récupère un nom, une humanité... (Lancelot qui finit par découvrir sa véritable identité au fil de ses aventures) Fitz, dans ce premier tome est très jeune et n'existe qu'à travers les autres. Burrich le prend sous son aile et l'afflige de ce nom car, comme le précise l'auteur, il appelle toujours les choses par leur nom. Plus loin, Patience, l'épouse de son père, veut lui donner le nom ô combien banal de Thomas, mais ne l'utilise que rarement. Je ne serai pas surprise que, par la suite, cette affaire de nom soit mise en avant - surtout que le choix du nom est une chose très importante dans cet univers, chez les dirigeants (le roi régnant s'appelle Subtil, ses fils se nomment Chevalerie, Vérité, Royal,...) -, et que Fitz retrouve une identité après avoir fait ses preuves. A cause de sa condition de bâtard, il est amené à côtoyer une profonde solitude et de dures épreuves et devient ainsi particulièrement touchant et attachant. Il grandit sans vraiment d'amour, subit les travers de la part de nombreuses personnes, a plusieurs fois envie de tout abandonner, et continue pourtant... Petit garçon puis ensuite adolescent, on a souvent envie de le prendre dans nos bras et de lui apporter du réconfort... Bon, j'arrête là mes divagations et reprends sur quelques mots concernant les autres personnages. Robin Hobb parvient très intelligemment à offrir des personnalités intéressantes à toutes les figures gravitant autour de Fitz, et pourtant, elles sont nombreuses ! Chacune a une histoire particulière et approfondie, et appelle à des découvertes futures. Je me suis particulièrement attachée à Burrich, Vérité, Umbre, Patience, Kettricken et même le Fou qui cache un passé certain... Bref, il y en a pour tous les goûts !
               Enfin, parlons brièvement de la forme, du style. Pas grand chose à signaler de ce côté-là. Il n'y a pas de difficultés concernant cette lecture. Comme je le disais plus haut, les longueurs sont rares, les descriptions et les dialogues bien équilibrés. J'ajouterai que j'ai apprécié le fait que le récit se passe à la première personne. Fitz raconte son histoire, une fois adulte, se souvenant des premières années de sa vie, ce qui évidemment, aide à forger une intimité entre le lecteur et lui. Enfin, dernier point positif : les quelques paragraphes en italique au début de chaque chapitre, qui apportent des informations "historiques" concernant le monde, ou des informations supplémentaires concernant tel ou tel élément important, que l'on retrouvera dans le chapitre concerné...
               Pour résumer : merci Sire Yohanan pour ce très bon moment de lecture !



Les Petits [ + ] : Histoire intéressante. Héros touchant. Personnages aux personnalités approfondies. Une lecture très agréable.
Les Petits [ - ] : 13 tomes à acheter...



D'autres avis : 1000 et 1, LadyScar, Nathalie.

 
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/harris.gifi
La Communauté du Sud, Tome 1 :
Quand le danger rôde

de Charlaine HARRIS

J'ai lu,
2009, p. 315

Première Publication : 2001



Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série "La Communauté du Sud" a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.

La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le «True Blood», une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au coeur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.



Résumé de quatrième de couverture :

                         "Moi, Sookie Stackhouse, j'ai un faible pour les vampires. Et à la Nouvelle-Orléans, ce n'est pas ce qui manque ! D'ailleurs, un soir, un gentleman amateur d'hémoglobine, Bill Compton, a débarqué dans le bar où je travaille, Chez Merlotte. Comme j'ai la faculté de lire dans les pensées, j'ai vite compris qu'il avait de gros ennuis..."
                         Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du XIXème siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.





Avis personnel :

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/CharlaineHarris.jpg               Pour ceux qui l'ignorent, la saga créée par Charlaine Harris est celle qui est à l'origine de la série True Blood, série qui commence à pointer le bout de son nez en France. Il faut croire que les vampires ont la côte en ce moment ! J'ai découvert la série il y a plusieurs mois et j'ai tout de suite accroché à cet univers et à cette idée de sang artificiel et de vampires "vivants" parmi nous. C'est donc tout naturellement que j'ai voulu découvrir les livres d'origine. De plus, les rééditions de la part de J'ai lu me plaisent beaucoup, car basées sur le visuel de la série. Les éditions sortent les volumes deux par deux, donc les tomes suivants ne devraient plus tarder ! Seul inconvénient de ces rééditions : le prix est plus élevé que l'édition précédente. Et oui, la renommée ça se paye !
               Ce premier tome correspond à la première saison de la série, ce qui se révèle très surprenant quand on s'aperçoit que ce tome atteint péniblement les 300 pages. Première impression lorsque j'ai eu ce tome en main : "Waouh ! Toute l'histoire tient là-dedans ?". Froncement de sourcils, ça s'annonce plutôt mal ! Et en effet, l'histoire qui aurait pu être franchement passionnante, est décevante, et pour le coup, je préfère le déroulement de la série. Dans ce premier tome, c'est Sookie, l'héroïne, qui raconte, donc on ne voit que son point de vue. L'histoire se résume donc quasi exclusivement à sa relation avec Bill. L'enquête est secondaire et son dénouement est très rapide, presque bâclé. Ce qui me plaît dans la première saison de la série, c'est l'approfondissement des personnages qui deviennent de ce fait, sinon intéressants, du moins très attachants (notamment Sam, le patron du bar, qui a un secret bien particulier) ; chose qu'on ne retrouve pas, malheureusement, dans les écrits de Charlaine Harris.

'
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/truebloodseason2castpo.jpg               En fait, alors que l'idée de départ - notamment celle concernant un monde peuplé de vampires, un monde donc différent -, était vraiment bonne et méritait des approfondissements, l'auteur se contente de mettre en scène une histoire d'amour qui ne me touche pas plus que ça et qui est un peu trop basée sur le sexe à mon goût. Certes, sexe et vampirisme sont souvent liés, mais tout de même, l'esprit romantique qui est en moi aurait préféré des scènes plus tendres et un peu moins crues. Je n'ai rien contre l'érotisme en général, du moment qu'il serve l'histoire de façon intelligente ; et là, ce n'est pas vraiment le cas. Heureusement, le sexe n'arrive que dans la deuxième partie du bouquin. Je me rends compte du paradoxe car j'apprécie beaucoup la série, et pourtant, on ne peut pas dire que le sexe soit absent de celle-ci ; mais, malgré le nombre de scènes érotiques, je trouve que ça ne dessert pas l'histoire, au contraire, et que le reste des éléments n'est pas relégué au second plan.
               Outre la légèreté de l'histoire de ce premier tome, exclusivement basée sur la relation Sookie/Bill, et outre le fait que la plupart des personnages qui pourraient être intéressants sont laissés au second plan (Jason, Sam, Eric,...) ; je ne trouve pas l'héroïne si attachante que ça (et c'est quoi ce nom de chien ? O_o). Elle a pourtant un don original qui pourrait la rendre sinon touchante, du moins un poil intéressante ; mais non. Je ne peux pas m'empêcher de la trouver niaise et limite complètement idiote. Quant à son cher et tendre, le fameux Bill (et c'est quoi ce nom horrible et affreusement ridicule pour un vampire ? O_o), il est fade, plat et tellement mou... Je fais partie du fan club de Eric le Viking ! Lui, il doit avoir une personnalité intéressante, malheureusement pas exploitée dans ce premier tome...
               Enfin, en ce qui concerne le style, c'est très facile à lire, et malgré tous les mauvais points cités précédemment, assez distrayant. Il y a un certain humour qui m'a assez plu. Et c'est entre autre pour cela - mais surtout car j'espère que les personnalités seront développées (Bill ?) et qu'on en saura un peu plus sur certains (Eric ? ^_^) - que j'ai commandé le second tome, et que je lirai sans doute toute la série...



Les Petits [ + ] : Se lit très vite et très facilement. Distrayant et bonnes idées de départ.
Les Petits [ - ] :
Idées pas assez développées. Histoire Sookie/Bill trop mise en avant au détriment de tout le reste (intrigue et personnalités secondaires). Déception par rapport à la série.

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/kearney.jpgi
Les Mendiants des mers,
Tome 1 : Le Sceau de Ran

de Paul KEARNEY

(Challenge ABC 2009)

Editions du Rocher,
2008, p. 295

Première Publication : 2004



Paul Kearney est un écrivain irlandais de fantasy. Il est né  en 1967, et a fait des études d'anglo-saxon, de moyen anglais et de vieux norrois à l'Université d'Oxford, avant de passer plusieurs années aux États-Unis et au Danemark pour ensuite revenir en Irlande du Nord.



Autres Tomes de la Trilogie :

-
Tome 2 : This Forsaken Earth -
- Tome 3 :
Storm of the Dead -


 
 
Résumé trouvé sur la toile :

 
                         Dans un monde abandonné par son créateur a autrefois existé une race très ancienne, "Ceux d'Avant", doués de pouvoirs que l'humanité peut à peine imaginer. Selon certaines légendes, ils furent les derniers des anges. D'autres prétendent qu'ils étaient des démons.
                         Rol Cortishane a grandi dans un petit village de pêcheurs isolé sans savoir quelle était au juste place en ce monde. Mais le sang de cette race depuis longtemps oubliée coule dans ses veines et va décider de sa destinée. Marqué du sceau de Ran, accusé de sorcellerie et de magie noire, Rol doit fuir son village et trouver refuge dans la Tour du mage Michal Psellos, un personnage sombre et effrayant qui règne en maître. Là, il sera formé pour devenir un assassin, sous la direction de la séduisante mais trouble Rowen. Psellos utilise cette dernière comme son jouet, ce que Rol a beaucoup de mal à supporter.
                         Car la rencontre de Rol et Rowen n'est pas due au hasard, et tous deux vont bientôt découvrir le secret qu'ils partagent sur leur passé. Ce secret les conduira à prendre leur destin, un destin qu'ils devront tracer dans le sang...

                         Auteur de la série en cinq volumes Les Monarchies divines (étions du Rocher, 2004-2007), Paul Kearney signe avec Le Sceau de Ran le premier tome d'une nouvelle saga. Une fantasy mature et ténébreuse, qui convaincra les amateurs les plus exigeants.

 

Avis personnel :
 

               J'ai longuement hésité à acheter ce premier tome d'occasion (2€) à Gibert, car je ne voulais pas me lancer dans un énième cycle, qui plus est d'un auteur que je ne connaissais pas. En plus, trouver un tome autant bradé alors qu'il vient d'être publié (Octobre 2008), c'est plutôt mauvais signe quant à la qualité ou du moins quand à la réception de la part du public. Mais voilà, j'ai lu le résumé et je ne sais pas si ce sont les termes de "derniers anges" ou une intuition, mais je me suis laissée tenter. Bien mal m'en a pris, car les tomes suivants n'ont pas encore été publiés en français et ne le seront, si ça se trouve, jamais...
'

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/paulkearney.jpg
               Bref, autant le dire tout de suite : j'ai tout bonnement adoré ce premier tome, séparé en deux grandes parties. La première nous présente Rol, le héros, qui a à peine 15 ans lorsqu'il voit sa vie complètement changée. Il rencontre de nouveaux personnages, notamment Psellos et Rowen, deux fortes personnalités qui vont participer à l'élaboration de son destin et lui faire des révélations étonnantes sur son passé. Le gros plus de l'univers créé par Kearney réside, à mon sens, dans ses personnages. En effet, bien loin de ressembler aux habituels héros de cycles de fantasy, bien gentils et bien sous tous rapports, Rol et son entourage possèdent un noir héritage, qu'ils doivent apprivoiser au fil des années. Sur plusieurs points, j'ai parfois cru retrouver l'univers très sombre de Sire Cédric où violence, sexe et décadence ne font qu'un. Ange ou démon, il n'y a qu'un pas... Et le pire, c'est que ces personnages torturés, sombres et sadiques sont très touchants, et tellement... humains !
               Autre chose que j'ai trouvé très intéressante et très intelligente, c'est que la deuxième partie se situe sept ans après la fin de la première (qui résume un an de la vie de Rol). Le héros a alors 23 ans, a muri et a une nouvelle fois un passé qu'il faut que nous déchiffrions : qu'a-t-il fait ces sept dernières années ? Quel homme est-il devenu ? Encore une fois, son héritage "divin" le rattrape, et il doit dorénavant faire face à des ennemis bien réels, qui par intérêts politique ou économique, sont prêts à tout pour le voir disparaître. Rol est devenu (ou plutôt redevenu) marin, et passe sa vie en mer. Les aventures se situent donc dans cette deuxième partie, principalement sur l'eau. L'auteur est soit passionné ou a soit fait des recherches sur la navigation (sans doute passionnée, au vu de la photo), mais en tout cas, on s'y croirait presque ; merci les descriptions passionnantes et bien équilibrées (ni trop longues ni trop courtes). L'auteur et le traducteur sont décidément très forts, et nous font voyager, sans aucun problème.
               Car, en plus d'avoir créé un monde, avec des frontières géographiques, complètement nouveau (une carte, au début du livre, permet de se diriger) ; c'est tout un passé, une histoire politique, religieuse et économique que Kearney met en place. Comme le dit si bien la quatrième de couverture, c'est de la "fantasy mature et ténébreuse" ; c'est réfléchi, approfondi ; ce n'est pas manichéen et prévisible comme peuvent l'être les cycles habituellement, mais c'est mystérieux et torturé, et ça, j'approuve ! ^^


Les Petits [ + ] : "Fantasy mature et ténébreuse". Personnages complexes. Univers travaillé. Originalité dans l'histoire et dans les personnages.
Les Petits [ - ] : Il faut attendre la suite qui ne sera peut-être jamais publiée en français...

Les Enfants de la liberté de Marc LEVY

Mercredi 19 août 2009 à 16:35

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/enfantsdelaliberte.jpgy
Les Enfants de la liberté
de Marc LEVY

Editions Pocket,
2008, p. 369

Première Publication : 2007




Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis huit ans l'auteur français le plus lu dans le monde.
Son Site.


"J'aime bien ce verbe "résister". Résister, à ce qui nous emprisonne, aux préjugés, aux jugements hâtifs, à l'envie de juger, à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu'à s'exprimer, à l'envie d'abandonner, au besoin de se faire plaindre, au besoin de parler de soi au détriment de l'autre, aux modes, aux ambitions malsaines, au désarroi ambiant. Résister, et... sourire."

Emma DANCOURT

 
Résumé de Quatrième de Couverture :

                         "Jeannot,
                        Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j’ai dans la bouche et sur les mains."




http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/marclevy.jpg
Avis personnel :

              J'ai hésité à ouvrir ce petit poche car je ne porte pas forcément Marc Levy dans mon coeur (même si j'ai lu plusieurs de ses romans précédents). Certes, la plupart de ses romans sont distrayants et permettent de passer un bon moment, mais j'en ai un peu assez de cette littérature de gare qu'on oublie au bout de deux semaines.
              Cependant, j'avais entendu beaucoup de bien concernant cet ouvrage qui apparemment, sortait des schémas habituels de l'auteur. Et en effet, Les Enfants de la liberté, ne serait-ce que par son thème, est tout à fait différent de ce que fait l'auteur habituellement. Ici, pas de coup de foudre entre deux inconnus ou de rencontre avec un fantôme dans le placard, mais un témoignage bouleversant très fort en émotions. Levy retranscrit ici, assez intelligemment, l'histoire de Claude et Raymond Levy, respectivement son oncle et son père, qui tous deux, alors qu'ils n'avaient pas vingt ans, sont entrés dans la résistance toulousaine. Les dernières pages sont très intenses car relatent le voyage en train, jusqu'à Dachau. J'ai même versé une ou deux larmes sur ces quelques pages.
              L'auteur sait trouver les mots justes et les mots forts, à la façon d'un journal intime. Plusieurs fois, j'ai pensé à la façon d'écrire de Caufield, le héros de Salinger. Cependant, les passages d'un temps à l'autre dans le récit, sont plus maladroits chez Levy, et cela m'a parfois légèrement fait froncer les sourcils.
              Dans l'ensemble, je suis assez contente de cette lecture, qui a su me toucher en me rappelant que l'horreur de la guerre cache souvent des histoires extraordinaires...




Les Petits [ + ] : Un thème différent de ceux habituellement abordés par Levy. Beaucoup d'émotions.
Les Petits [ - ] :
Quelques maladresses dans l'emploi de certains temps pour le récit.
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/moira2.jpgi
i

La Moïra, Tome 2 :
La Guerre des loups

de Henri LOEVENBRUCK

Editions France Loisirs,
2004, p. 472

Première Publication : 2001





Henri Lœvenbruck, né en 1972, est
un auteur français de thrillers et de romans d'aventure
et de  fantasy
traduits dans 15 langues, ainsi que de
scénarios pour la télévision
et de paroles de chansons.


Le site  de Henri Loevenbruck



-
La Moïra, Tome 1 : La Louve et l'enfant
-
- La Moïra, Tome 3 : La Nuit de la louve -



 
 
Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         Aléa a enfin accepté le pouvoir étrange dont elle a hérité. Accompagnée de ses nouveaux amis, protégée par Imala, la louve blanche et sa meute, elle part au devant de son destin. Mais ceux qui la traquent ne sont jamais très loin. Fanatiques religieux, politiciens arrivistes, sorciers fous, ils sont prêts à tout pour retrouver la Fille de la Terre. Ainsi commencera la guerre.

 

Avis personnel :
 

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/gaelia.jpg
               Je ne répèterai pas ce qui a été dit pour le premier tome, je signale juste qu'au niveau de l'environnement, les descriptions sont toujours assez absentes et c'est bien dommage car le lecteur peine à s'immerger totalement dans l'action.
               Au niveau des personnages, la perte d'un être cher à la fin du premier tome a fait un peu mûrir Aléa, et ça se ressent dans les dialogues qui me semblent plus intéressants, ou du moins, moins enfantins. Bon, par contre, j'ai toujours du mal avec l'âge de la demoiselle au vu de ses actions et pensées ; on ne lui donne vraiment pas ses 13 ans mais bien quatre ou cinq années de plus ! Aléa, dans sa fuite, retrouve des amis et rencontre de nouveaux personnages. L'arrivée de ces derniers est un plus pour l'histoire, car ils apportent de la nouveauté et de la fraîcheur ! On retrouve également avec plaisir, les aventures de la louve Imala, qui trouve un compagnon et vient plusieurs fois en aide à la jeune fille.
               En ce qui concerne l'histoire, celle-ci s'approfondit et c'est tant mieux ! Aléa n'est plus seulement contrainte de fuir, elle est à la recherche d'un livre précis qui contient des prophéties la concernant. Sur son chemin, elle doit faire face aux druides et aux chrétiens, sans parler des hommes ambitieux et cruels. Ce tome pose donc des problèmes politiques et religieux, avec notamment, l'arrivée d'un nouveau personnage, sous la plume de l'auteur. Celui-ci est bien décidé à parvenir à ses fins, et cela, à n'importe quel prix !


Les Petits [ + ] : L'héroïne mûrit et devient moins insupportable. Dialogues qui deviennent moins enfantins. Problèmes politiques et religieux intéressants.
Les Petits [ - ] : Toujours trop peu de descriptions. Toujours des fautes de frappe récurrentes.

Créer un podcast