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La Communauté du Sud, Tome 5 :
La Morsure de la panthère

de Charlaine HARRIS

J'ai lu,
2009, p. 377

Première Publication : 2005



Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série "La Communauté du Sud" a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.

La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le «True Blood», une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au coeur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.



Résumé de quatrième de couverture :

                         "Moi, Sookie, 26 ans, je suis toujours serveuse Chez Merlotte et, à mon grand désespoir, à nouveau célibataire. Non contente d'être aux prises avec des mutants - dont mon frère Jason ! -, me voilà confrontée à un tueur de mutants ! Et j'ai jusqu'à la prochaine lune pour trouver le vrai coupable..."
                         Alors qu'un sniper bien décidé à éliminer les non-humains fait régner la terreur dans la petite ville sudiste de Sookie Stackhouse, elle est appelée à l'aide par le séduisant Alcide... et se retrouve plongée au coeur d'imbroglios politiques, mêlant vampires, loup-garous et autres créatures ! Et ses sentiments aussi sont mis à rude épreuve, avec le beau vampire-pirate qui a investi son bar...




Avis personnel :

               Enfin j'ai réussi à trouver ce cinquième tome ! Je l'ai cherché des jours durant, mais la sortie a été repoussée et ensuite, je me suis retrouvée dans un petit village en campagne où les habitants n'ont aucune idée de ce qu'est la bit lit... Mais, finalement, j'ai réussi à avoir ce tome entre les mains et comme les quatre précédents, je l'ai dévoré. Quoique... sans doute un peu moins vite que ces derniers et j'imagine que les trop rares apparitions de mon vampire Viking y sont pour quelque chose...
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/Jason.jpg               Je constate que pour ce cinquième tome, Charlaine Harris a fait un effort au niveau de l'intrigue. En effet, celle-ci est plus travaillée et subtile que les précédentes et l'enquête est légèrement plus complexe. Je n'ai pas trouvé le(s) coupable(s) avant Sookie (faut dire, j'ai pas trop cherché ; moi, j'attendais Eric ! ), donc, je ne me suis pas ennuyée. Par contre, le dénouement est plus que bâclé. L'enquête s'étend sur 365 pages et la solution à l'énigme sur les 10 dernières ! En plus, l'explication avancée pour le "pourquoi ces meurtres" est invraisemblable et sortie de nulle part. L'auteur nous assène deux noms totalement nouveaux et inconnus, et voilà, c'est fini. Je m'attendais à mieux. En plus de cette enquête, Charlaine Harris place une intrigue secondaire autour de l'amie de Sookie - Nikkie (c'est moi où l'auteure n'a aucun goût dans le choix des prénoms féminins ?). Cette petite histoire est absolument inutile est n'est là que pour offrir à l'auteure la possibilité de réunir Eric, Bill et Sookie dans la même pièce !
               Encore une fois, les vampires sont un peu relégués au second plan et les changelings et les loups-garous sont sous les projecteurs. D'un côté, c'est dommage pour les créatures aux dents longues qui ont ma préférence (surtout Eric !) mais c'est intéressant pour les autres. Charlaine Harris nous offre des approfondissements sur les us et coutumes de ceux-ci, ainsi que des informations concernant leurs hiérarchies. Enfin, outre l'arrivée de nombreux nouveaux personages (qui ne font pas long feu, pour la plupart), Jason - le frère de Sookie - prend un poil plus d'importance. C'est un des personnages de la saga que j'ai appris à apprécier grâce à la série télé car chez Charlaine Harris, il est rarement mis en avant jusqu'ici, dommage.
               En ce qui concerne Sookie, j'ai l'impression qu'elle devient moins "niaise" avec le temps, mais j'ai quand même toujours un peu de mal à l'apprécier. Jalousie, me direz-vous ? Peut-être. Encore une fois, la jeune serveuse télépathe attrape un mâle dans ses filets (mais qu'est-ce qu'ils lui trouvent, tous ?! o_O). Cependant, pour la première fois en cinq tomes, Charlaine Harris nous livre près de 400 pages de pureté. Aucune scène de sexe dans un roman appartenant à la bit lit ; c'est très reposant !

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               Bon, par contre, je suis déçue. Dans le tome http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/eric.jpgprécédent, Eric était omniprésent alors je m'attendais à une certaine présence de sa part dans celui-ci, mais non ! Il y a très peu de scènes avec lui. Il me manque moi, le beau Viking et son humour !
               Au niveau de la chronologie et la géographie, Sookie voyage une nouvelle fois entre la petite bourgade de Bon Temps et Shreveport. Elle passe également de plus en plus de temps à Hotshot, le quartier très inquiétant, appartenant aux panthères-garous. Le tout se déroule en très peu de temps (quelques jours), à la fin du mois de janvier,  quelques semaines seulement après la fin du tome précédent.
               Ce cinquième tome appartient certes (comme les précédents) au genre très populaire en ce moment, de la bit lit - c'est-à-dire une histoire de vampires et autres créatures autour desquelles gravite une héroïne préoccupée par ses histoires de coeur, le tout dans un monde contemporain - mais, j'apprécie assez le style de Charlaine Harris. En effet, c'est loin d'être de la grande littérature, mais celle-ci nous offre des descriptions bien menées et les pensées de son héroïne. Elle maîtrise plutôt bien l'emploi de la première personne du singulier, et c'est donc agréable de suivre les pensées de Sookie, l'héroïne.
               Un nouveau personnage a fait son apparition dans ce tome et semble avoir de l'importance pour la suite. Le sixième tome - qui m'attend bien au chaud dans ma bibliothèque - me le dira bien vite !



Les Petits [ + ] : Se lit vite et facilement. Le style de Charlaine Harris est agréable, notamment grâce à sa maîtrise de la première personne du singulier. Pas mal de nouveaux personnages intéressants. Pas de scène érotique pour une fois ! Des infos sur les changelings et les lycanthropes.
Les Petits [ - ] : Dénouement bâclé. Intrigue secondaire inutile. Eric trop peu présent !

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Anita Blake, Tome 1 :
Plaisirs Coupables

de Laurell K. HAMILTON

Milady,
2009, p. 382

Première Publication : 1993




Laurell Kaye Hamilton, née le 19 février 1963, est une écrivaine américain de romans d'horreur et de fantasy.

Elle est principalement l'auteur de deux séries de romans : celle d'Anita Blake, commencée en 1993, et qui comporte à ce jour seize volumes dont dix publiés en français, et celle de Meredith Gentry, commencée en 2000, et qui comporte à ce jour cinq volumes dont deux publiés en français. L'une et l'autre séries se déroulent, à notre époque, aux États-Unis, dans un monde où la magie est monnaie courante et où l'existence des monstres est connue des humains. Les deux mondes se côtoient et ont ainsi de nombreux rapports et échanges tout en demeurant foncièrement étrangers l'un à l'autre.



Les Autres Tomes d'Anita Blake :

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Tome 2 : Le Cadavre rieur - Tome 3 : Le Cirque des Damnés - Tome 4 : Lunatic Café - Tome 5 : Le Squelette sanglant - Tome 6 : Mortelle séduction - Tome 7 : Offrande brûlée - Tome 8 : Lune bleue - Tome 9 : Papillon d'obsidienne - Tome 10 : Narcisse enchaîné -


 
 

Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "L'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !


 

Avis personnel :

 
               En ce moment, je suis dans ma période "bit lit" mais j'avais envie de varier un peu et ne pas me cantonner à la série de Charlaine Harris - La Communauté du Sud. En me promenant à la Fnac, sans idée précise, mes yeux se sont attardés sur ce petit livre de poche et sur sa couverture. Outre la jolie couleur mauve de l'illustration, c'est surtout le titre "Plaisirs Coupables" (on découvre par la suite que c'est le nom d'un bar tenu par des vampires) qui m'a intriguée. Voyant que le prix était "seulement" de 7€, j'ai craqué. Finalement, malgré certains points négatifs, je ne regrette pas cet achat et la découverte d'Anita Blake dont j'avais déjà entendu parler, plutôt positivement d'ailleurs.
               Au niveau de l'histoire, je suis légèrement déçue. En effet, la mise en place des différents éléments est intéressante et le début de l'enquête assez haletante. Malheureusement j'ai très vite découverts qui était le coupable, bien avant l'héroïne ; ce qui rend les dernières pages assez longuettes, on se demande quand Anita va finir par ouvrir les yeux ! Cependant, autour de cette intrigue, Laurell K. Hamilton met en place les bases d'un monde qui semble travaillé et bien plus étendu qu'on pourrait le penser aux premiers abords. Outre les vampires, Anita Blake rencontre des lycanthropes, des rats-garous (les descriptions sont d'ailleurs étonnantes), des zombies et des goules. Je ne doute pas que l'auteure nous réserve d'autres surprises dans les tomes suivants, et je suis curieuse de découvrir les subtilités des hiérarchies des différentes "tribus".

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               C'est dans ce monde en ébullition que l'héroïne - http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/laurellkhamilton001.jpgAnita Blake - officie. Jeune femme brune d'une vingtaine d'années, elle a un caractère bien trempé en plus d'un humour certain. Du caractère, il lui en faut, car, en effet, son travail officiel consiste à réanimer les morts et son travail officieux, à exterminer les vampires ! J'ai tout de suite trouvé ce petit bout de femme attachant. Bien plus que Sookie (l'héroïne créée par Charlaine Harris), car plus réfléchie, moins niaise, et moins obsédée par ses histoires de coeur (du moins dans ce premier volume). Aucune scène érotique dans un roman de bit lit, c'est rare, et c'est  plutôt plaisant !
               Les personnages gravitant autour d'Anita sont peu exploités ; de toute façon, la plupart meurent, donc,... On sent que l'auteure va s'intéresser à Jean-Claude (soit dit en passant, quel nom ridicule pour un Maître vampire ! Encore pire que le Bill de Charlaine Harris !) dans les tomes suivants, mais dans ce premier volet, on n'apprend pas grand chose sur lui, et on reste un peu sur notre faim !
               Je vous avoue que j'ai dévoré ces quelques 380 pages en deux jours et pourtant, une chose dans la forme m'a particulièrement gênée : la place accordée aux dialogues. En effet, toutes ces pages sont remplies à 95% de dialogues (ce qui explique pourquoi ça se lit si vite !) ! Où sont les descriptions ? Quasi inexistantes. On peut reprocher à Charlaine Harris les faiblesses de ses intrigues, mais au moins, elle offre des descriptions plutôt bien menées et une introspection de son héroïne intéressante. Tout ça m'a beaucoup manqué ici, chez Laurell K. Hamilton et surtout l'introspection de son héroïne. Finalement, on sait très peu de choses sur Anita ; on ne connait presque pas ses pensées, ses ressentis, ses sentiments,... Elle est attachante mais pas totalement. Il y a une sorte de barrière infranchissable et sa psyché reste à distance. Dommage. J'espère qu'on se rapproche d'elle dans les tomes suivants, tomes que je devrais rapidement dévorer...

 

Les Petits [ + ] : Se lit très vite et très facilement. Une héroïne plutôt attachante quoique...). Un monde travaillé et qui nous réserve, je pense, de bonnes surprises ! Une jolie couverture et une réédition poche de la part de Milady, mignonne et au prix abordable...
Les Petits [ - ] : Trop de dialogues. Intrigue faiblarde. Trop peu de descriptions et d'introspection de l'héroïne...

La Tempête de René BARJAVEL

Samedi 7 novembre 2009 à 20:59

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/tempete.jpgt
La Tempête
de René BARJAVEL

Folio,
2003, p. 277

Première Publication : 1982





René Barjavel, né le 24 Janvier 1911 et décédé le 24 Novembre 1985, est un écrivain et journaliste français principalement connu pour ses romans d'anticipation.





Les Chemins de Katmandou Colette à la recherche de l'Amour Les Dames à la licorne Le Diable l'emporte L'Enchanteur La Nuit des Temps La Peau de César
Ravage Une Rose au paradis Tarendol






Résumé de Quatrième de Couverture :

                         Une jeune Américaine, Judith, va devenir l'héroïne la plus extraordinaire de l'histoire de l'humanité. Mais avant il y aura eu une guerre gigantesque, puis la paix, une prospérité fantastique, mais dangereuse. Un péril monstrueux menace alors l'humanité d'une destruction totale. Et c'est Judith qui est choisie par le destin pour tenter de la sauver, en se trouvant confrontée à un homme qu'elle avait connu le jour de ses quinze ans, et qu'elle avait voulu oublier. Une histoire d'amour exceptionnelle.



Avis personnel :

               Je ne sais pas si ceux qui tiennent un blog "littéraire" ont remarqué, quand un livre nous a déplu c'est facile et assez "jouissif" d'en faire un avis ; mais, au contraire, quand on aime un ouvrage ou un auteur, c'est drôlement dur d'en parler !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/barjavel.jpg               Alors voilà un nouveau livre de Monsieur René Barjavel, et pour ceux qui ne sont pas encore au courant, c'est mon auteur préféré. Et donc, que c'est difficile d'écrire cet avis...
               C'est avec plaisir que je me suis lancée dans cette lecture même si, je l'avoue, le résumé ne me tentait pas plus que ça. En effet, j'avais peur d'être déçue face au thème choisi, ressemblant à ceux abordées précédemment par l'auteur. Certes, j'ai retrouvé des choses que j'avais déjà lues dans La Nuit des temps, Ravage ou encore Le Diable l'emporte, mais, je ne me lasse pas.
               La Tempête est une des dernières oeuvres de René Barjavel (mort en 1985), on ressent ainsi une sorte de maturité dans son style, mais surtout dans ses idées. Après avoir réfléchi sur l'immortalité, sur les dérives de la science et autres scénarios, l'auteur se penche ici sur un nouveau "problème" : la paix. Que se passerait-il réellement si une paix universelle était instituée grâce à une molécule d'amour (la "Love Molécule") ? Que deviendrait l'économie des pays basée sur la construction et l'élaboration d'armes de guerre ? Autant de questions soulevées par René Barjavel qui trouvent des réponses et entraînent d'autres interrogations...
               Ajoutez à cela un couple hors du commun uni par un amour absolu et impossible et enfin, la plume si particulière de l'auteur et voilà, vous obtenez La Tempête.
               Je n'ai pas grand chose à ajouter, c'est vraiment court. Pourquoi je peine toujours autant à parler de ce grand Monsieur et de ses romans ?... Encore un livre qui me contente dans l'idée que René Barjavel est un merveilleux conteur et qu'il mérite sa place de favori dans mon petit coeur !

 

Les Petits [ + ] : La plume de René Barjavel. Les réflexions sur une possible paix universelle. Une belle histoire d'amour. Se lit très vite et très bien.
Les Petits [ - ] : Euh... René Barjavel, ben il est mort !



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Les Annales du Disque-Monde,
Tome 3 : La Huitième fille

de Terry PRATCHETT

Editions L'Atalante,
2007, p. 269

Première Publication : 1987




Sir Terence David John Pratchett dit
Terry Pratchett est un écrivain britannique,
né le
28 Avril 1948.
Ses fans le surnomment souvent Pterry.

Le Disque-Monde (titre original : Discworld) est un monde imaginaire médiéval fantastique parodique
développé à partir de 1983.



Les Autres Tomes des Annales du Disque-Monde :

-
Les Annales du Disque-Monde, Tome 1 : La Huitième couleur -
-
Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Huitième sortilège
-
- Les Annales du Disque-Monde, Tome 4 : Mortimer -
- Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants -



 
 

Résumé de Quatrième de Couverture :


 
                         Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde (vous y êtes ? Nous y sommes). La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt.
                         Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité.
                         Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps...


 

Avis personnel :

 
               Après quelques mois d'abandon, j'ai eu envie de revenir au grand cycle de Terry Pratchett. J'avais envie d'une fantasy loufoque et qui me mettrait de bonne humeur. Et comme les deux fois précédentes (avec la lecture des deux premiers tomes), la plume si particulière de l'anglais ne m'a pas déçue.
               En effet et pour commencer, j'ai été ravie de me replonger dans ce style et ce genre si particulier qu'est la fantasy burlesque. A chaque page (ou presque), l'auteur nous offre de nombreux jeux de mots, à commencer par exemple par les noms de ses personnages : "Mémé (diminutif d'Esméralda) Ciredutemps", la grand-mère sorcière assez barrée. Par contre, je regrette un peu la forme du texte qui se présente comme un gros bloc sans véritables chapitres, juste aéré par des sauts de lignes et des petits dessins stylisés.
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               Outre les jeux de mots, ce sont les personnages en eux-mêmes qui font de ces Annales, ce qu'elles sont. Stéréotypés à l'extrême et accompagnés de traits d'humour et d'une ironie mordante ; on se retrouve dans ce troisième tome, en compagnie de nouveaux personnages principaux aussi piquants et marquants que ceux des deux tomes précédents. Une vieille sorcière qui porte frusques et chapeau pointu noirs, qui se plaint de ne pas avoir été gâtée par la nature de dents pourries et de verrues, et qui, bien étrangement, a du mal à voyager sur un balai ! Elle est accompagnée d'une petite gamine - la huitième fille - nommée Eskarina, qui, envers et contre tous, veut devenir la première mage femme (car, sur le Disque-Monde, les femmes font de bonnes sorcières et les hommes de bons mages, mais les sorcières-hommes ou les mages-femmes, ça ne se fait pas !). D'autres personnages secondaires viennent pimenter leurs aventures, des personnages eux aussi haut en couleurs : l'apprenti mage boutonneux, allergique aux consonnes, ou encore la sorcière et sa boule de cristal, entourée d'encens et de breloques en tout genre...
               De nouveaux personnages entraînent la découverte de nouveaux horizons pour le lecteur, dans ce troisième tome. En effet, l'aventure débute toujours sur le Disque-Monde, dans un univers complètement à part (que l'on pourrait rapprocher du Moyen-Age, au vu de ses coutumes), mais dans une nouvelle ville : "Trou d'Ucques" (encore une fois, on constate le talent de Terry Pratchett pour le jeu de mots !). Les protagonistes ne tardent pas à se diriger vers "Ankh-Morpork", capitale universitaire, que le lecteur avait déjà pu découvrir dans les deux tomes précédents.
               Cette lecture a été rafraichissante et divertissante. Cependant, malgré le titre de ce troisième volet qui laisse présager Eskarina comme véritable héroïne, pour moi, la personnalité la plus intéressante et la plus marquante, sans laquelle cette histoire ne serait rien, c'est belle et bien "Mémé Ciredutemps". Cette sorcière pas comme les autres revient dans d'autres tomes des Annales, et il me tarde de la retrouver !
               Si vous voulez vous détendre tout en faisant travailler votre cervelle face à certains jeux de mots, le cycle de Terry Pratchett est fait pour vous. Celui-ci se décompose en plusieurs cycles, alors si vous vous intéressez plutôt aux sorcières, pourquoi ne pas vous lancez dans ce tome, troisième dans la logique générale, mais premier concernant les sorcières ! Allez-y, bonne humeur assurée !
 

Les Petits [ + ] : Jeux de mots et ironie de Terry Pratchett. Apparition d'un nouveau personnage dans le cycle : "Mémé Ciredutemps" ! Autres personnages stéréotypés et loufoques. Se lit très vite et très facilement. Pas vraiment besoin d'avoir lu les deux tomes précédents, puisque celui-ci est le premier du "cycle" des sorcières.
Les Petits [ - ] : Gros bloc de texte, pas de véritables chapitres. Il faut se procurer les quelques 30 autres tomes...


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Stardust.
Le Mystère de l'étoile

de Neil GAIMAN

J'ai lu, Fantasy,
2007, p. 223

Première Publication : 1999




Neil Gaiman, né le 10 novembre 1960, est un auteur britannique de romans et de scénarios de bande dessinée vivant aux États-Unis. Auteur prolifique et polyvalent, il a percé sur la scène du fantastique anglo-saxon grâce à sa série Sandman publiée par DC comics dans les années 1990.


Stardust puise son inspiration aux sources du conte de fées. Les références y sont nombreuses en de permanents clin d’œil adressés aux connaisseurs du genre. On y retrouve les thèmes de la quête, de la frontière, du jouvenceau amoureux d'une étoile ainsi qu'un univers peuplé de sorcières et d'autres créatures fantastiques. Profondément ancrée dans un substrat folklorique anglais, cette histoire n'est également pas exempte d'une certaine cruauté : le but de la reine des sorcières n’est-il pas, ainsi, de dévorer l’étoile afin de recouvrer provisoirement une apparence de jeunesse.



D'Autres Livres de Neil GAIMAN :

-
Coraline -
- L'Etrange vie de Nobody Owens -

 
 

Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         D'un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d'une calme forêt anglaise. De l'autre, le Pays des Fées, univers d'enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a le Mur, l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de Féerie. Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s'ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer. Dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible. Car quand on s'appelle Tristan Thorn et que l'on a promis à sa belle l'étoile filante tombée du firmament de l'autre côté du mur, aucun obstacle ne saurait s'élever contre l'amour...


 

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Avis personnel :

 
               Avant de découvrir, il y a quelques mois, l'adaptation de Matthew Vaughn avec, entre autres, Claire Danes, Charlie Cox, Michelle Pfeiffer et Robert de Niro, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire. Mais, le film m'ayant tellement plu, j'avais très hâte de découvrir le texte d'origine ; et, pour être tout à fait franche, c'est une assez grosse déception.
               Pour commencer, le texte en lui-même est assez court (223 pages) comparé à la densité des actions. Avec tous les évènements présentés dans le film, je m'attendais à un petit pavé, mais il n'en est rien. Et, très étrangement, alors que le texte est relativement court, j'ai mis un certain temps pour le lire. Je n'ai pas de véritable explication, ou du moins pas une explication sensée ; car ça se lit très bien et Neil Gaiman a une plume tout ce qu'il y a de plus agréable : fluide et avec un certain humour que j'apprécie (normal, c'est le copain de Terry Pratchett !). Bref, je pense qu'avec la déception, je suis restée dans le monde du film et j'ai fait un petit blocage...
               Pour tenter d'être la plus objective possible, je vais essayer de vous donner les éléments qui, sans m'avoir définitivement déplu, m'ont foncièrement déçue. Pour commencer, ma déception a rapport avec les personnages. En effet, autant dans le film, on s'attache à eux ; autant, dans le livre, l'empathie ne fonctionne pas - du moins, pas pour moi. Dans l'adaptation, je trouvais le personnage de Tristan adorable et vraiment touchant ; ici, il est presque antipathique et très énervant. Quant à Yvaine, elle n'est qu'un personnage "potiche" chez Neil Gaiman, on a aucune envie d'aller vers elle (enfin, de lancer notre esprit vers son essence de personnage, plutôt) ; ce qui m'amène à leur relation. Travaillée et grandissante sur les écrans, elle arrive comme un cheveu sur la soupe sur le papier et est vite expédiée. Niveau rapidité d'expédition, je peux également avancer le dénouement, très décevant : il n'y a même pas de fataille finale ! Enfin, on sent poindre un certain humour chez Neil Gaiman, mais le film seul, à mon goût, parvient à le magnifier.
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/tristanetyvaine.jpg               Alors, ma réaction est-elle due à mon ordre de découverte ? Aurais-je plus apprécié ce texte si je l'avais lu avant de voir l'adaptation et donc si je ne cherchais pas les évènements pendant ma lecture ? Je ne peux pas répondre de façon définitive à ces questions, mais je pense que même si la découverte avait été faite dans le sens contraire, ma préférence aurait tout de même été au film. C'est assez rare dans l'histoire de mes découvertes, mais j'ai préféré l'adaptation au texte d'origine...
               Cependant, ne soyez pas trop "rebutés" à l'idée de cette lecture, car, sans m'avoir transportée, je lui reconnais tout de même certaines qualités : par exemple, l'enchaînement des actions qui est bien travaillé et ne laisse donc pas la place aux temps morts ; ou bien encore, la trame générale en elle-même, qui est très proche de celle des contes de fées. A lire donc par curiosité, surtout pour ceux et celles qui n'ont pas encore vu le film, de préférence...
 
 

Les Petits [ + ] : Histoire proche d'un conte de fées. Enchaînement des actions qui ne laisse pas la place aux temps morts. Plume fluide et humour intéressant.
Les Petits [ - ] : Déception face à l'adaptation que j'adore. Personnages trop distants. Histoire d'amour trop vite expédiée. Final "bâclé".



D'autres avis : Anneso, Jess


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