Big Fish
2003, 2h05
d'après Big Fish de Daniel WALLACE
Réalisé par Tim BURTON
Avec : Ewan McGregor (Edward Bloom jeune),
Albert Finney (Edward Bloom âgé),
Billy Crudup (William Bloom),
Jessica Lange (Sandra Bloom),
Helena Bonham Carter (Jenny, la sorcière),
Marion Cotillard (Josephine),
...
> Fiche IMDb <
Pour l'acheter : Big Fish
n homme raconte ses histoires si souvent qu'il devient ces histoires, elles lui survivent. Et ainsi, il devient immortel.
Will apprend que son père, le grand Edward Bloom est très malade et est sur le point de mourir. Il décide de faire la paix avec lui et tente tant bien que mal de percer les secrets de l'homme, conteur invétéré... C'est ainsi, qu'à travers différents flash-back, on découvre l'histoire d'Edward Bloom, héros de sa petite ville, partit à la conquête du monde, et surtout à la conquête de la dame de ses pensées... Et si Edward n'avait fait qu'enjoliver et romancer ses histoires ?
Avec : Ewan McGregor (Edward Bloom jeune),
Albert Finney (Edward Bloom âgé),
Billy Crudup (William Bloom),
Jessica Lange (Sandra Bloom),
Helena Bonham Carter (Jenny, la sorcière),
Marion Cotillard (Josephine),
...
> Fiche IMDb <
Pour l'acheter : Big Fish
n homme raconte ses histoires si souvent qu'il devient ces histoires, elles lui survivent. Et ainsi, il devient immortel.
Will apprend que son père, le grand Edward Bloom est très malade et est sur le point de mourir. Il décide de faire la paix avec lui et tente tant bien que mal de percer les secrets de l'homme, conteur invétéré... C'est ainsi, qu'à travers différents flash-back, on découvre l'histoire d'Edward Bloom, héros de sa petite ville, partit à la conquête du monde, et surtout à la conquête de la dame de ses pensées... Et si Edward n'avait fait qu'enjoliver et romancer ses histoires ?
'ai revu le film très récemment, puisque je l'ai fait découvrir à un de mes groupes d'élèves (autant dire que la plupart ont détesté... de toute façon, qu'est-ce qu'ils aiment ?), et j'avais donc envie de vous en parler. J'ai retrouvé une chronique que j'avais faite il y a quelques temps, et comme elle est assez proche de ce que je ressens encore aujourd'hui, je me contente de vous faire un simple et innommable copier/coller ! Ne m'en voulez pas trop !
"Cette histoire est drapée dans les mensonges et les élucubrations, mais son fond est véridique." Les choses réelles et irréelles seront toujours liées, on aura toujours besoin des contes et des mythes, à n'importe quel moment de sa vie, car il y a toujours des histoires à la base... Peut-être qu'un Edward Bloom se cache en chacun d'entre nous ? Qui sait... À vous de découvrir ce curieux personnage, qu'on ne peut s'empêcher d'aimer, mais préparer le mouchoir, émotions garanties !
'
Je ne sais pas si la plupart des spectateurs sont au courant, mais au départ, il s'agit d'un livre de Daniel Wallace (que je vous conseille fortement). Tim Burton a su, grâce à sa vision bien personnelle, donner une ampleur au petit roman et donner vie à des personnages hauts en couleur.
Quand on pense à Tim Burton, aujourd'hui, la plupart des personnes l'assimilent à un monde gothique, sombre, noir (en tout cas, j'ai pu vérifier ça une nouvelle fois avec mes élèves...) ; mais n'oublions pas qu'au départ, Tim Burton, c'est surtout beaucoup de poésie dans un monde complètement barré (Pee Wee et Beetle Juice en sont de bons exemples), et surtout, rempli de couleurs et de rêves ! Ici, pas d'exception à la règle, du rêve, de la mythologie, des contes et un humour qui, personnellement, me comble et me fait sourire pendant plusieurs jours ! Certains éléments du film sont de bons témoins du monde "Burtonesque" : la forêt effrayante ; le village de "Spectre", complètement surréaliste et onirique ; mais également des personnages types : la sorcière, le géant, le loup-garou (au passage, il s'agit d'une marionnette, vraiment très convaincante !) ; et des plans magiques : je pense notamment au champ de jonquilles spécialement aménagé pour une des scènes, une image très marquante et très poétique (et avec ça, on ne peut plus dire que Burton ne fait que des films sombres et tristes !).
Grâce à des flash-back, Burton parvient à lier le fantastique au drame familial contemporain, et même si on ne peut pas vraiment décrire ce film et le classer dans une catégorie définie, on ne peut qu'être ému par l'histoire d'Edward Bloom et par la fin si magique... Côté effets spéciaux et décors, une équipe de professionnels était aux côtés du réalisateur et a fait un travail remarquable : la marionnette du loup-garou, le maquillage de la sorcière, les faux arbres de la forêt, la ville de "Spectre" entièrement construite... Enfin, Burton s'est de nouveau allié à son ami de toujours, Danny Elfman, pour une bande-son plus féerique et émouvante que jamais...
'
Certains pourront reprocher à Tim Burton de ne pas avoir collaboré avec Johnny Depp pour ce film là, mais je trouve Ewan McGregor (Moulin Rouge) véritablement talentueux dans le rôle d'Edward Bloom dans ses jeunes années. Comme le précise le réalisateur, Ewan n'a peur de rien et est prêt à tout, il s'est donné à fond dans ce rôle, n'a pas hésité à faire lui-même les quelques cascades, et est vraiment bluffant ! Burton a dû réfléchir à des tandems pour ses rôles, et il a offert celui d'Edward Bloom dans ses vieux jours, à Albert Finney, lui aussi très convaincant et en harmonie avec son pendant de jeunesse. Autre tandem, et autres choix judicieux, celui de Alison Lohman et Jessica Lange qui interprète le rôle de Sandra (la femme d'Edward Bloom) respectivement jeune, et plus âgée. Notons bien évidemment la double performance de Helena Bonham Carter, en Jenny et en sorcière (comme c'est étonnant) et le rôle secondaire de Marion Cotillard, dans la peau de Joséphine, jeune femme de Will, lui-même interprété par Billy Crudup. Je ne connais pas du tout cet acteur, mais dans ce rôle, très prosaïque, il parvient à haïr son père, alors que tous les autres personnages, et le public sont sous le charme d'Edward Bloom, un exploit !
Sans oublier l'apparition de Danny DeVito dans le rôle d'Amos Calloway, c'est-à-dire le Monsieur Loyal du cirque dans lequel est embauché Edward, et un Monsieur Loyal plus vrai que nature ; la veste rouge et le chapeau haut de forme créent spécialement par Burton, lui vont à ravir ! J'aimerais également dire un petit mot de Matthew McGrory, qui nous a aujourd'hui quittés (2005) et qui incarne ici le géant Karl, un géant effrayant au premier abord, mais à la nature très généreuse, de 3m65 de haut (grâce aux effets spéciaux, naturellement, Matthew McGrory mesurait environ 2m30). On pourra retrouver avec plaisir Deep Roy dans le cirque, qui joue également sous la directive de Burton dans Charlie et la chocolaterie (les Oompas-Loompas), entre autres.
'
Je possède une édition collector de Big Fish, et sincèrement, il n'y a rien à redire ! Outre les versions française, anglaise, turque et les sous-titrages (assez nombreux), le DVD en lui-même contient des bonus à n'en plus finir, plus intéressants les uns que les autres : commentaires du réalisateur et interview de ce dernier ; interviews des principaux acteurs (Ewan McGregor, Helena Bonham Carter, Albert Finney, Jessica Lange, Danny DeVito,...) ; entrée dans les mondes des décors, maquillages, marionnettes... et même une interview exclusive de Daniel Wallace, l'auteur du roman originel !
De plus, ayant la version Deluxe, je possède un superbe coffret cartonné marron, au titre en relief noir, qui rassemble le DVD et un superbe petit livret également cartonné. Ce dernier recueille quelques dessins de Tim Burton lui-même, alliés à quelques phrases attrapées çà et là, dans le film. En voilà une : "En racontant l’histoire de la vie de mon père, il est impossible de séparer le réel de l’imaginaire, l’homme du mythe, le mieux c’est que je vous la transmette telle qu’il me l’a racontée."
Les Petits [+] : Le monde de Tim Burton : de la magie, du fantastique, de l'émotion, de la tendresse, de l'humour,... Quoiqu'on en dise, je suis ravie que Ewan Mcgregor ait reçu le rôle principal. De très bons acteurs. Des scènes magiques, marquantes : le champ de jonquilles par exemple. Des bonus très intéressants et en quantité !
Les Petits [-] : Certains regrettent l'absence de Johnny Depp pour le rôle principal (mais pas moi !).
"Cette histoire est drapée dans les mensonges et les élucubrations, mais son fond est véridique." Les choses réelles et irréelles seront toujours liées, on aura toujours besoin des contes et des mythes, à n'importe quel moment de sa vie, car il y a toujours des histoires à la base... Peut-être qu'un Edward Bloom se cache en chacun d'entre nous ? Qui sait... À vous de découvrir ce curieux personnage, qu'on ne peut s'empêcher d'aimer, mais préparer le mouchoir, émotions garanties !
'
Je ne sais pas si la plupart des spectateurs sont au courant, mais au départ, il s'agit d'un livre de Daniel Wallace (que je vous conseille fortement). Tim Burton a su, grâce à sa vision bien personnelle, donner une ampleur au petit roman et donner vie à des personnages hauts en couleur.
Quand on pense à Tim Burton, aujourd'hui, la plupart des personnes l'assimilent à un monde gothique, sombre, noir (en tout cas, j'ai pu vérifier ça une nouvelle fois avec mes élèves...) ; mais n'oublions pas qu'au départ, Tim Burton, c'est surtout beaucoup de poésie dans un monde complètement barré (Pee Wee et Beetle Juice en sont de bons exemples), et surtout, rempli de couleurs et de rêves ! Ici, pas d'exception à la règle, du rêve, de la mythologie, des contes et un humour qui, personnellement, me comble et me fait sourire pendant plusieurs jours ! Certains éléments du film sont de bons témoins du monde "Burtonesque" : la forêt effrayante ; le village de "Spectre", complètement surréaliste et onirique ; mais également des personnages types : la sorcière, le géant, le loup-garou (au passage, il s'agit d'une marionnette, vraiment très convaincante !) ; et des plans magiques : je pense notamment au champ de jonquilles spécialement aménagé pour une des scènes, une image très marquante et très poétique (et avec ça, on ne peut plus dire que Burton ne fait que des films sombres et tristes !).
Grâce à des flash-back, Burton parvient à lier le fantastique au drame familial contemporain, et même si on ne peut pas vraiment décrire ce film et le classer dans une catégorie définie, on ne peut qu'être ému par l'histoire d'Edward Bloom et par la fin si magique... Côté effets spéciaux et décors, une équipe de professionnels était aux côtés du réalisateur et a fait un travail remarquable : la marionnette du loup-garou, le maquillage de la sorcière, les faux arbres de la forêt, la ville de "Spectre" entièrement construite... Enfin, Burton s'est de nouveau allié à son ami de toujours, Danny Elfman, pour une bande-son plus féerique et émouvante que jamais...
'
Certains pourront reprocher à Tim Burton de ne pas avoir collaboré avec Johnny Depp pour ce film là, mais je trouve Ewan McGregor (Moulin Rouge) véritablement talentueux dans le rôle d'Edward Bloom dans ses jeunes années. Comme le précise le réalisateur, Ewan n'a peur de rien et est prêt à tout, il s'est donné à fond dans ce rôle, n'a pas hésité à faire lui-même les quelques cascades, et est vraiment bluffant ! Burton a dû réfléchir à des tandems pour ses rôles, et il a offert celui d'Edward Bloom dans ses vieux jours, à Albert Finney, lui aussi très convaincant et en harmonie avec son pendant de jeunesse. Autre tandem, et autres choix judicieux, celui de Alison Lohman et Jessica Lange qui interprète le rôle de Sandra (la femme d'Edward Bloom) respectivement jeune, et plus âgée. Notons bien évidemment la double performance de Helena Bonham Carter, en Jenny et en sorcière (comme c'est étonnant) et le rôle secondaire de Marion Cotillard, dans la peau de Joséphine, jeune femme de Will, lui-même interprété par Billy Crudup. Je ne connais pas du tout cet acteur, mais dans ce rôle, très prosaïque, il parvient à haïr son père, alors que tous les autres personnages, et le public sont sous le charme d'Edward Bloom, un exploit !
Sans oublier l'apparition de Danny DeVito dans le rôle d'Amos Calloway, c'est-à-dire le Monsieur Loyal du cirque dans lequel est embauché Edward, et un Monsieur Loyal plus vrai que nature ; la veste rouge et le chapeau haut de forme créent spécialement par Burton, lui vont à ravir ! J'aimerais également dire un petit mot de Matthew McGrory, qui nous a aujourd'hui quittés (2005) et qui incarne ici le géant Karl, un géant effrayant au premier abord, mais à la nature très généreuse, de 3m65 de haut (grâce aux effets spéciaux, naturellement, Matthew McGrory mesurait environ 2m30). On pourra retrouver avec plaisir Deep Roy dans le cirque, qui joue également sous la directive de Burton dans Charlie et la chocolaterie (les Oompas-Loompas), entre autres.
'
Je possède une édition collector de Big Fish, et sincèrement, il n'y a rien à redire ! Outre les versions française, anglaise, turque et les sous-titrages (assez nombreux), le DVD en lui-même contient des bonus à n'en plus finir, plus intéressants les uns que les autres : commentaires du réalisateur et interview de ce dernier ; interviews des principaux acteurs (Ewan McGregor, Helena Bonham Carter, Albert Finney, Jessica Lange, Danny DeVito,...) ; entrée dans les mondes des décors, maquillages, marionnettes... et même une interview exclusive de Daniel Wallace, l'auteur du roman originel !
De plus, ayant la version Deluxe, je possède un superbe coffret cartonné marron, au titre en relief noir, qui rassemble le DVD et un superbe petit livret également cartonné. Ce dernier recueille quelques dessins de Tim Burton lui-même, alliés à quelques phrases attrapées çà et là, dans le film. En voilà une : "En racontant l’histoire de la vie de mon père, il est impossible de séparer le réel de l’imaginaire, l’homme du mythe, le mieux c’est que je vous la transmette telle qu’il me l’a racontée."
Les Petits [+] : Le monde de Tim Burton : de la magie, du fantastique, de l'émotion, de la tendresse, de l'humour,... Quoiqu'on en dise, je suis ravie que Ewan Mcgregor ait reçu le rôle principal. De très bons acteurs. Des scènes magiques, marquantes : le champ de jonquilles par exemple. Des bonus très intéressants et en quantité !
Les Petits [-] : Certains regrettent l'absence de Johnny Depp pour le rôle principal (mais pas moi !).