Big Fish, Tim BURTON

Mercredi 9 février 2011 à 22:58

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Big Fish

2003, 2h05

d'après Big Fish de Daniel WALLACE


Réalisé par Tim BURTON

Avec : Ewan McGregor (Edward Bloom jeune),
Albert Finney (
Edward Bloom âgé),
Billy Crudup (William Bloom),
Jessica Lange (Sandra Bloom),
Helena Bonham Carter (Jenny, la sorcière),
Marion Cotillard (Josephine),

...



> Fiche IMDb <



Pour l'acheter : Big Fish



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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Uvertkaki.jpgn homme raconte ses histoires si souvent qu'il devient ces histoires, elles lui survivent. Et ainsi, il devient immortel.
Will apprend que son père, le grand Edward Bloom est très malade et est sur le point de mourir. Il décide de faire la paix avec lui et tente tant bien que mal de percer les secrets de l'homme, conteur invétéré... C'est ainsi, qu'à travers différents flash-back, on découvre l'histoire d'Edward Bloom, héros de sa petite ville, partit à la conquête du monde, et surtout à la conquête de la dame de ses pensées... Et si Edward n'avait fait qu'enjoliver et romancer ses histoires ?



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Monavis.jpghttp://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Jvertkaki.jpg'ai revu le film très récemment, puisque je l'ai fait découvrir à un de mes groupes d'élèves (autant dire que la plupart ont détesté... de toute façon, qu'est-ce qu'ils aiment ?), et j'avais donc envie de vous en parler. J'ai retrouvé une chronique que j'avais faite il y a quelques temps, et comme elle est assez proche de ce que je ressens encore aujourd'hui, je me contente de vous faire un simple et innommable copier/coller ! Ne m'en voulez pas trop !
"Cette histoire est drapée dans les mensonges et les élucubrations, mais son fond est véridique." Les choses réelles et irréelles seront toujours liées, on aura toujours besoin des contes et des mythes, à n'importe quel moment de sa vie, car il y a toujours des histoires à la base... Peut-être qu'un Edward Bloom se cache en chacun d'entre nous ? Qui sait... À vous de découvrir ce curieux personnage, qu'on ne peut s'empêcher d'aimer, mais préparer le mouchoir, émotions garanties !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Adaptations/bigfishnarcisos.jpgJe ne sais pas si la plupart des spectateurs sont au courant, mais au départ, il s'agit d'un livre de Daniel Wallace (que je vous conseille fortement). Tim Burton a su, grâce à sa vision bien personnelle, donner une ampleur au petit roman et donner vie à des personnages hauts en couleur.
Quand on pense à Tim Burton, aujourd'hui, la plupart des personnes l'assimilent à un monde gothique, sombre, noir (en tout cas, j'ai pu vérifier ça une nouvelle fois avec mes élèves...) ; mais n'oublions pas qu'au départ, Tim Burton, c'est surtout beaucoup de poésie dans un monde complètement barré (Pee Wee et Beetle Juice en sont de bons exemples), et surtout, rempli de couleurs et de rêves ! Ici, pas d'exception à la règle, du rêve, de la mythologie, des contes et un humour qui, personnellement, me comble et me fait sourire pendant plusieurs jours ! Certains éléments du film sont de bons témoins du monde "Burtonesque" : la forêt effrayante ; le village de "Spectre", complètement surréaliste et onirique ; mais également des personnages types : la sorcière, le géant, le loup-garou (au passage, il s'agit d'une marionnette, vraiment très convaincante !) ; et des plans magiques : je pense notamment au champ de jonquilles spécialement aménagé pour une des scènes, une image très marquante et très poétique (et avec ça, on ne peut plus dire que Burton ne fait que des films sombres et tristes !).
Grâce à des flash-back, Burton parvient à lier le fantastique au drame familial contemporain, et même si on ne peut pas vraiment décrire ce film et le classer dans une catégorie définie, on ne peut qu'être ému par l'histoire d'Edward Bloom et par la fin si magique... Côté effets spéciaux et décors, une équipe de professionnels était aux côtés du réalisateur et a fait un travail remarquable : la marionnette du loup-garou, le maquillage de la sorcière, les faux arbres de la forêt, la ville de "Spectre" entièrement construite... Enfin, Burton s'est de nouveau allié à son ami de toujours, Danny Elfman, pour une bande-son plus féerique et émouvante que jamais...
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Adaptations/IMGP1879.jpgCertains pourront reprocher à Tim Burton de ne pas avoir collaboré avec Johnny Depp pour ce film là, mais je trouve Ewan McGregor (Moulin Rouge) véritablement talentueux dans le rôle d'Edward Bloom dans ses jeunes années. Comme le précise le réalisateur, Ewan n'a peur de rien et est prêt à tout, il s'est donné à fond dans ce rôle, n'a pas hésité à faire lui-même les quelques cascades, et est vraiment bluffant ! Burton a dû réfléchir à des tandems pour ses rôles, et il a offert celui d'Edward Bloom dans ses vieux jours, à Albert Finney, lui aussi très convaincant et en harmonie avec son pendant de jeunesse. Autre tandem, et autres choix judicieux, celui de Alison Lohman et Jessica Lange qui interprète le rôle de Sandra (la femme d'Edward Bloom) respectivement jeune, et plus âgée. Notons bien évidemment la double performance de Helena Bonham Carter, en Jenny et en sorcière (comme c'est étonnant) et le rôle secondaire de Marion Cotillard, dans la peau de Joséphine, jeune femme de Will, lui-même interprété par Billy Crudup. Je ne connais pas du tout cet acteur, mais dans ce rôle, très prosaïque, il parvient à haïr son père, alors que tous les autres personnages, et le public sont sous le charme d'Edward Bloom, un exploit !
Sans oublier l'apparition de Danny DeVito dans le rôle d'Amos Calloway, c'est-à-dire le Monsieur Loyal du cirque dans lequel est embauché Edward, et un Monsieur Loyal plus vrai que nature ; la veste rouge et le chapeau haut de forme créent spécialement par Burton, lui vont à ravir ! J'aimerais également dire un petit mot de Matthew McGrory, qui nous a aujourd'hui quittés (2005) et qui incarne ici le géant Karl, un géant effrayant au premier abord, mais à la nature très généreuse, de 3m65 de haut (grâce aux effets spéciaux, naturellement, Matthew McGrory mesurait environ 2m30). On pourra retrouver avec plaisir Deep Roy dans le cirque, qui joue également sous la directive de Burton dans Charlie et la chocolaterie (les Oompas-Loompas), entre autres.
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Je possède une édition collector de Big Fish, et sincèrement, il n'y a rien à redire ! Outre les versions française, anglaise, turque et les sous-titrages (assez nombreux), le DVD en lui-même contient des bonus à n'en plus finir, plus intéressants les uns que les autres : commentaires du réalisateur et interview de ce dernier ; interviews des principaux acteurs (Ewan McGregor, Helena Bonham Carter, Albert Finney, Jessica Lange, Danny DeVito,...) ; entrée dans les mondes des décors, maquillages, marionnettes... et même une interview exclusive de Daniel Wallace, l'auteur du roman originel !
De plus, ayant la version Deluxe, je possède un superbe coffret cartonné marron, au titre en relief noir, qui rassemble le DVD et un superbe petit livret également cartonné. Ce dernier recueille quelques dessins de Tim Burton lui-même, alliés à quelques phrases attrapées çà et là, dans le film. En voilà une : "En racontant l’histoire de la vie de mon père, il est impossible de séparer le réel de l’imaginaire, l’homme du mythe, le mieux c’est que je vous la transmette telle qu’il me l’a racontée."


Les Petits [+] :
Le monde de Tim Burton : de la magie, du fantastique, de l'émotion, de la tendresse, de l'humour,... Quoiqu'on en dise, je suis ravie que Ewan Mcgregor ait reçu le rôle principal. De très bons acteurs. Des scènes magiques, marquantes : le champ de jonquilles par exemple. Des bonus très intéressants et en quantité !
Les Petits [-] :
Certains regrettent l'absence de Johnny Depp pour le rôle principal (mais pas moi !).





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Le Monde de Narnia :
L'Odyssée du Passeur d'aurore

2010, 1h55

d'après Le Monde de Narnia, T. 5 de C.S. LEWIS


Réalisé par Michael APTED

Avec : Georgie Henley (Lucy Pevensie),
Skandar Keynes (Edmund Pevensie),
Ben Barnes (Caspian),
Will Poulter (Eustache Scrubb),
...


> Fiche IMDb <


Pour l'acheter : Le Monde de Narnia 3


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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Arouge.jpglors que leurs deux aînés (Peter et Susan) sont aux Etats-Unis, Edmund et Lucy Pevensie doivent attendre la fin de la guerre (la Seconde Guerre Mondiale) en Angleterre, chez leur oncle et tante, les Scrubb. En plus de trouver le temps long, le frère et la sœur doivent surtout supporter le mauvais caractère de leur cousin Eustache, jeune garçon trouillard, rapporteur et qui n’aime rien plus que se plaindre ! Alors qu’une nouvelle dispute menace d’exploser entre eux trois, devant un tableau représentant un étrange navire voguant sur une mer agitée, la chambre se retrouve noyée sous des litres d’eau salée ! Le temps de remonter à la surface et voilà les trois cousins en pleine mer, bien vite secourus par les membres d’équipage de l’étrange navire et… par Caspian lui-même !
Après s’être séchés, Edmund et Lucy apprennent le but du voyage des Narniens : retrouver sept anciens rois, amis du défunt père de Caspian, tous partis en mer, des années auparavant, dans des zones encore inexplorées. Les aventures recommencent pour les deux jeunes Pevensie, ravis d’être à nouveau à Narnia ; mais cette fois, ils devront faire avec le mauvais caractère de leur cousin Eustache, bien décidé à empoisonner la vie de tout l’équipage pendant l’exploration de ces mers inconnues !



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Monavis.jpghttp://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Jrouge.jpgeudi dernier, avec deux amies, nous avons décidé de nous faire une petite séance cinéma de bon matin. Nous avions envie d’un film « magique », léger, un peu à la Disney… et nous sommes tombées d’accord pour aller voir ce troisième opus du Monde de Narnia. J’étais assez curieuse de découvrir ce que cette adaptation allait donner, ayant été plutôt agréablement surprise (chose étonnante si vous vous souvenez à quel point la lecture de l’ensemble de cette saga a été une torture !) par le tome correspondant (le cinquième) de C.S. Lewis.
J’ai été tout d’abord désappointée pendant le « générique », en ne voyant pas la mention « Disney » alors que les deux films précédents étaient du fait de Walt, si je me souviens bien. Non ? Alors, je ne sais pas si c’est un des points que je peux avancer pour expliquer mon ressenti général… mais je suis un peu mitigée, n’ayant pas trouvé assez de « magie » à ce film. Je pensais pourtant être bon public mais j’ai l’impression d’être de plus en plus critique avec ce que je vois/lis !
Avant d’entrer dans les détails, sachez surtout que j’ai tout de même trouvé ce troisième opus meilleur que le second (qui ne me laisse jamais aucun souvenir malgré mes visionnages répétés !) mais moins bon, moins « prenant » que le premier !
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J’ai lu le tome correspondant il y a quelques mois et, même si je n’en garde pas de souvenirs très précis, il me semble que les évènements sont plus ou moins respectés ; par contre, pas exactement dans le même ordre que dans le livre.
Pour commencer avec le point négatif (et finir sur le positif !) au niveau de la « réalisation » (signée Michael Apted), j’avancerais le côté un peu « haché » des actions. Bien sûr, l’histoire en elle-même (et la visite des lieux successifs) entraîne déjà ce côté un peu entrecoupé, mais ça me semblait un peu plus « naturel » dans le texte. Là, j’ai l’impression que les paysages défilent les uns après les autres, avec les aventures correspondantes, mais sans réels liens, sans véritables connecteurs entre eux. Et c’est sans doute essentiellement à cause de ce manque de « cohérence » que la magie des aventures n’a pas complètement opéré sur moi.
Pour le reste, je suis plutôt satisfaite des effets spéciaux. C’est bien fait, « propre » et s’insère bien avec les acteurs « réels ». Je pense notamment aux animaux parlants (Ripitchip), au dragon, aux monopodes ou encore aux scènes finales avec le monstre marin : grandioses ! Même « l’étoile » est bien représentée (même mieux qu’Yvaine dans Stardust !). Au niveau de la musique (signée David Arnold), je l’ai trouvée bien dosée : un peu plus présente et épique dans les scènes d’action, discrète et émouvante dans les scènes un peu plus « calmes »… tout en gardant en fond, le thème propre au Monde de Narnia, avec le morceau « High King and Queen of Narnia », par exemple. Enfin, niveau costumes et décors, je n’ai pas grand-chose à redire ; c’est beau et soigné, on y croit !

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Finalement, ce qui m’a le plus gênée dans ce film, c’est le jeu de certains des acteurs principaux. L’unique (ou presque) représentante féminine de cette production est la jeune Lucy Pevensie jouée par Georgie Henley. Certes, le texte de départ ne lui offre pas un rôle extraordinaire, mais même lorsque la caméra est braquée sur elle pour une pseudo intrigue secondaire sur la beauté/jalousie, je l’ai trouvée assez fade ; mignonne mais fade. Ben Barnes alias Caspian est, effectivement, à croquer (une des raisons qui m’ont poussée à voir ce film !) mais niveau charisme, on repassera. Alors qu’il est censé être roi, je le trouve trop effacé, trop lisse. C’est mieux que dans le second opus, mais ce n’est toujours pas ça. Après une discussion animée avec une amie, je suis d’accord pour lui laisser une chance ; Ben Barnes a un visage intéressant (mi-angélique, mi-démoniaque), j’espère donc que ses prochains rôles seront plus « profonds » (d’ailleurs, est-il convaincant dans Le Portrait de Dorian Gray ?). Finalement, ceux qui m’ont le plus convaincus sont (encore une fois) Skandar Keynes dans le rôle d’Edmund, jeune acteur prometteur à mon avis, et Will Poulter qui, pas de chance, a le physique parfait pour incarner le « petit cochon » alias Eustache Scrubb. Il a su s’imprégner du personnage et nous offre un cousin absolument détestable, avec l’évolution qui suit…
Les rôles secondaires sont très nombreux mais aucun n’a vraiment retenu mon attention. On citera par exemple, quelques apparitions de Susan (Anna Popplewell), Peter (William Moseley) et la Sorcière blanche (Tilda Swinton) ; mais rien de bien marquant.
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Je ne suis pas allée voir ce film en 3D (on a d’ailleurs tout fait pour trouver un cinéma qui proposait une séance « normale ») et je pense que je n’ai rien raté ! A mon avis, l’intérêt de la 3D est, une nouvelle fois, très limité ici (surtout quand on voit le supplément à payer !). La qualité des effets spéciaux et tout le reste (musique, décors,…) suffisent amplement à nous faire passer un bon moment.
L’Odyssée du Passeur d’aurore est un film qui plaira aux plus jeunes et à ceux qui ont gardé une âme d’enfant. D’ailleurs, pour ces derniers, si vous avez l’occasion, essayez de voir ce film en VO (sous-titré). Encore une fois, je ne sais pas si je me fais de plus en plus critique ou si je me suis trop habituée à regarder mes films et séries en VOST, mais j’ai trouvé certains passages particulièrement ridicules en français (malheureusement, nous n’avons pas trouvé de séance en VOST sans la 3D). Je pense notamment au passage avec les monopodes et tous leurs « Ouais… ah ouais, ouais, ouais ! »… un poil trop… trop pour moi !
Ainsi, malgré quelques défauts, ce troisième opus dans le Monde de Narnia offre un joli divertissement (surtout grâce au travail sur le « visuel ») et certaines scènes (de batailles, entre autres !) méritent d’être vues sur grand écran !


Les Petits [+] :
De très beaux effets spéciaux, de jolis décors ; un visuel travaillé en général. Niveau musique, je ne suis pas déçue : des morceaux épique pour les batailles, plus calmes pour les scènes émouvantes… le son colle parfaitement aux images ! Skandar Keynes (Edmund) et Will Poulter (Eustache) sont convaincants et « crèvent » l’écran ! Une histoire « magique » qui fera rêver les plus jeunes et divertira les plus grands.
Les Petits [-] :
Un enchaînement des actions trop haché ; un manque de cohésion qui a gâché un peu la magie pour moi. Ben Barnes est certes très mignon, mais j’attends un peu plus de charisme dans ses futurs rôles, là c’est un peu plat. Je regrette de ne pas avoir pu le voir en VOST, certains passages m’ont semblé particulièrement ridicules avec les voix françaises. Je pense que vous pouvez économiser quelques euros en oubliant la 3D, à mon avis inutile !





 
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