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Colette
à la recherche de l'Amour

de
René BARJAVEL
(Copie)
Nouvelle Province Littéraire,
1934, p. 45

Première Publication : 1934










Je vous invite à visiter le Barjaweb - la Bible dans le domaine -
dont sont tirées les quelques lignes suivantes.



René Barjavel est né le 24 janvier 1911 à Nyons (Drome). Fils de boulanger, petit fils de paysans, il fait ses études au collège de Nyons puis à celui de Cusset dans l'Allier. Après le bachot, il fait de nombreux métiers pour gagner sa vie: pion, employé de banque, conférencier... Il débute à dix-huit ans dans le journalisme au Progrès de l'Allier, à Moulins.
Il devient en 1935 secrétaire de rédaction de la revue Le Document, puis chef de la fabrication des éditions Denoël. Il collabore à divers journaux, en particulier au Merle Blanc, comme critique cinématographique. Il fait la guerre comme caporal-cuistot dans un régiment de zouaves. Démobilisé en 1940, il fonde à Montpellier L'Echo des Etudiants, y fait débuter Jacques Laurent, François Chalais, Yvan Christ, etc, parmi d'autres qui ont fait leur chemin. Rentré à Paris, il y publie une série de romans d'anticipation qui font de lui le précurseur de la vogue de la "science-fiction". Il écrit un "Essai sur les formes futures du cinéma", « Cinéma Total », dont un grand nombre de prédictions se sont depuis réalisées. Les autres sont pour l'avenir... Puis un grand roman d'amour, Tarendol dont Duvivier achète les droits pour le cinéma. En 1947, il fait pour Georges Régnier, sa première adaptation et son premier dialogue de cinéma: Paysans noirs. Puis Le Petit Monde de Don Camillo, pour Duvivier. Parmi les films auxquels il a collaboré, citons les autres Don Camillo, l'Etrange Désir de M.Bard, Femmes sans nom, le Mouton à cinq pattes, les chiffonniers d'Emmaüs (d'après le livre de Boris Simon), La terreur des Dames, Till l'Espiègle, l'homme à l'imperméable, le Cas du Docteur Laurent, les Misérables, le Guépard, etc. Il réalise lui-même plusieurs courts métrages.
Il écrit deux pièces de théâtre de science-fiction : « Le Voyageur Imprudent » et « Mme Jonas dans la baleine ». Après un long intermède au cinéma pendant lequel il n'a presque rien publié, René Barjavel a commencé avec « La Nuit des Temps » et « Le Grand Secret », une seconde carrière de romancier et une nouvelle activité de journaliste avec une chronique hebdomadaire dans Le Journal du Dimanche. Il a également écrit des chansons. Il se livrait, quand il en avait le temps, a une passion, la photographie en couleurs, illustrée par un album (Les Fleurs, la vie). Il est décédé en 1985.



 
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Ableuturquoise.jpgnalyse du thème de l'Amour dans l'Oeuvre de Colette.
Adaptation d'une conférence faite à Vichy le 21 Février 1934 et à Moulins le 13 Mars de la même année, revue et augmentée d'une lettre et de quelques citations.



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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Cbleuturquoise.jpgeux qui me connaissent un minimum savent à quel point je suis attachée à cet auteur qu’est René Barjavel. J’essaye de trouver une explication rationnelle à cette « passion » mais je n’en trouve pas. De toute façon, c’est bien le propre de la passion. Collectionneuse dans l’âme, il est donc logique que je tente de rassembler toutes les œuvres de l’auteur, et il y en a quand même quelques-unes… certaines étant même difficilement trouvables.
Imaginez ma surprise et ma joie lorsque Pierre Creveuil, Président de l’Association des amis de René Barjavel, m’a proposé de m’envoyer une copie de Colette à la recherche de l’Amour, premier « livre » de l’écrivain, introuvable ! Je ne sais pas s’il repassera par là, mais je le remercie à nouveau infiniment pour ce beau cadeau !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/Barjavel-copie-1.jpgAlors, Colette à la recherche de l’Amour, qu’est-ce que c’est ? Et bien, c’est la version papier des conférences données à Vichy et Moulins en 1934. [Si seulement j’avais pu naître quelques décennies plus tôt… qui sait, j’aurais peut-être pu y assister ! Mes parents vivent à 25kms de Moulins, et j’y ai fait mes trois années de lycée !] Ce n’est donc pas un roman mais plutôt un court « essai », 45 pages qui abritent les sentiments de l’auteur vis-à-vis de Colette. Celle-ci avait 61 ans en 1934, Barjavel seulement 23.
Avec ses mots et un brin de la naïveté de son jeune âge, il nous parle de cette auteure qu’il admire. Il nous parle de Colette la femme de lettres, mais surtout de Colette la jeune femme passionnée.
Après une rapide introduction, il s’attarde un petit peu sur chaque moment clef de la vie de la Dame, reliant ces évènements avec ceux des livres qu’elle a écrits (notamment la série des Claudine). Je me souviens d’un de mes profs de lettres à la fac qui nous prévenait du danger de vouloir absolument trouver une illustration de la vie d’un auteur dans ses écrits. Je ne connais pas assez bien la vie de Colette et son œuvre pour faire des parallèles ou pour juger ceux qui en ont fait, ici Barjavel.
Ce n’est pas inintéressant, loin de là, cela donne juste une impression de « simplicité », de « naïveté ». Mais après tout, l’œuvre de Colette est peut-être un parfait reflet de sa vie et Barjavel n’avait que 23 ans au moment de ces conférences (et de toute façon, c’est Barjavel, alors je suis prête à lui pardonner n’importe quelle « naïveté » !)…
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Outre le sujet de cette « étude », j’ai apprécié découvrir que René Barjavel, malgré son jeune âge, avait déjà cette plume et cette conception de l’Amour que j’aime tant chez lui ! Et en parlant de cette dernière, à la fin de ce court ouvrage, il ajoute la lettre d’une grand-mère qui réagit après avoir assisté à la conférence, lui reprochant de parler de quelque chose qu’il ne peut connaître, trop jeune pour pouvoir juger l’Amour et surtout la place de ce sentiment dans la vie d’une femme. Et Barjavel de répondre avec beaucoup d’humour : « Voilà qui remettrait à leur place mes prétentions, si je n’avais eu d’autres désirs que d’exprimer, de la façon qu’il m’a plu, mon admiration pour celle qui est le plus grand écrivain de notre temps. »
Après ces 45 pages et cette conclusion « celle qui est le plus grand écrivain de notre temps », il ne m’en faut pas plus pour me donner envie de me plonger dans l’œuvre complète de cette femme hors du commun et de continuer ma découverte de Barjavel, bien évidemment !
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A nouveau, je remercie très chaleureusement Pierre Creveuil pour l’envoi de cette copie et sa gentillesse ; et vous encourage à aller lire la page qu’il a consacré à Colette à la recherche de l’Amour, ici.
Et pour ceux qui seraient intéressés par Barjavel, je fais passer l’information également donnée par Monsieur Creveuil : de nombreuses vidéos et enregistrements audio de l'auteur sont disponibles sur l’Institut National de l’Audiovisuel (Ina.fr) ; régalez-vous !


Le Mentalist de A à Z de Frédérick RAPILLY

Samedi 15 janvier 2011 à 18:46

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Le Mentalist de A à Z
de Frédérick RAPILLY

(Opération Masse Critique Babelio)
Editions du Rocher,
2010, p. 244

Première Publication : 2010


Pour l'acheter : Le Mentalist de A à Z



Spécialiste reconnu des séries télé, Frédérick Rapilly est rédacteur en chef adjoint au magazine Télé 7 Jours (6 millions de lecteurs). Surfeur comme Simon Baker, il a très souvent voyagé en Australie et aux États-Unis. Il a ainsi obtenu un accès direct au comédien star de Mentalist, à son entourage, et à Bruno Heller le créateur de la série. Tout pour décrypter le phénomène.


http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Quatriemedecouverture.jpg
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Dmarron.jpgébut janvier 2010, une série américaine, dont la vedette est un acteur australien inconnu en France, rassemble plus de 9 millions de téléspectateurs sur TF1. Aujourd'hui 10 millions...
Le nom de la série ? Mentalist.
Celui du comédien qui l'incarne ? Simon Baker.
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L'histoire ? Celle de Patrick Jane, un faux médium qui, pour venger la mort de sa femme et de sa fille, offre ses services à la police de l'État de Californie. Tel un profileur, il met ses extraordinaires dons d'observation à contribution pour identifier les coupables de crimes et résoudre ces affaires. Menteur, manipulateur, le personnage est aussi ultra-sympathique et particulièrement complexe. Un rôle dans lequel excelle Simon Baker, ancien surfeur né en Tasmanie, et qui doit beaucoup aux scénarios concoctés par Bruno Heller, le créateur britannique de la série.
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Le Mentalist de A à Z propose de révéler tous les secrets de la série et de son interprète, à travers interviews, scoops inédits, portraits, abécédaire, guide des épisodes...




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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Lmarron.jpgors de l’appel pour la dernière opération Masse Critique de Babelio, j’ai coché quelques titres qui me tentaient, croisant les doigts pour être sélectionnée pour l’un d’entre eux. Avant de valider mes choix, j’ai fait un dernier tour d’horizon de la longue liste et, sur une impulsion, j’ai coché Le Mentalist de A à Z… autant dire que j’ai bien fait !
Je ne suis pas tellement habituée à lire ce genre d’ouvrages, préférant habituellement la fiction ; mais aimant la série télévisée (Le Mentalist), j’étais assez curieuse d’en apprendre plus sur celle-ci et sur son acteur principal, le charmant Simon Baker. Et puis, qui pourrait résister à ce lumineux sourire ? Mais, mesdemoiselles, calmez-vous, celui qui joue le vrai faux médium Patrick Jane est marié et père de famille ! Consolons-nous avec cet ouvrage, grâce aux informations et aux quelques photographies qu’il contient !
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Comme le titre l’indique (« de A à Z »), il s’agit d’un « essai » essentiellement sous la forme d’un dictionnaire. Les entrées varient donc de « Angel’s Beach » (spot du Pacifique où surfait Simon Baker quand il était plus jeune) à « Zen » (le mentaliste est, selon Frédérick Rapilly, plus proche d’un état de « combustion intérieure » que de la « géniture ») en passant par « Holmes Sherlock » (dont s’est inspiré Bruno Heller, le créateur de la série) ou encore « Lecter Hannibal » (tueur en série imaginé par Thomas Harris, qui se rapproche de Red John par son intelligence supérieure). Autant dire que certains « mots » de l’Abécédaire sont plus intéressants et ont plus à nous apprendre que d’autres, franchement superflus à mon goût (comme « Tautou Audrey » par exemple, qui apparaît simplement car Simon Baker a, une fois, dit qu’il aimerait pouvoir donner la réplique à des guests dans la série, notamment notre petite française !).
Mis à part ces choix qui font un peu trop « remplissage », je trouve que certaines entrées du « dictionnaire » se recoupent, ce qui donne parfois une impression de répétition. Malgré tout, j’ai apprécié cette « forme » d’écrit qui, bien que hachée, permet de poser de nombreuses informations assez clairement ; et j’ai même appris deux ou trois choses que je ne savais pas encore.
En revanche, rien de bien concret sur Red John n’est apporté, si ce n’est un récapitulatif des suppositions de fans concernant son identité. J’aime d’ailleurs beaucoup celle qui met en avant la possibilité que Patrick Jane soit en fait… celui qu’il traque ! L’idée de la schizophrénie du personnage me plaît beaucoup !
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Malheureusement, comme nous l’apprennent les interviews de Bruno Heller en début d’ouvrage, la révélation de l’identité de Red John coïncidera avec la fin de la série, et comme celle-ci est prévue sur six saisons (si tout va bien)… autant dire qu’on peut toujours faire des hypothèses !
Simon Baker est lui aussi interviewé dans les premières pages. Il nous révèle quelques informations sur sa vie et sur la façon dont il s’y est pris pour se mettre dans la peau d’un mentaliste (en visionnant des vidéos sur Youtube, principalement), mais n’espérez pas trop, il ne nous révèle rien qui puisse nous mettre sur la voie de Red John !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/MentalistSimonBaker1.jpgAprès les interviews, une mini biographie de Simon Baker (trois pages) et l’Abécédaire, Frédérick Rapilly nous propose un guide des épisodes de la série (jusqu’à l’épisode 10 de la saison 3).
Outre les différents titres adoptés lors des diffusions aux Etats-Unis et en France (les titres de TF1 sont différents de ceux de TPS Star…), un petit résumé et les chiffres d’audience, l’auteur ajoute à chaque fois quelques lignes sur les guests (j’ai donc appris que la femme de Simon Baker - Rebecca Rigg - elle aussi comédienne, apparaît dans l’épisode 19 de la saison 1 dans le rôle d’une… actrice !) et quelques informations « importantes » à relever pour l’intrigue.
Une nouvelle fois, cette partie est un peu hachée et répétitive, mais apporte quelques éléments intéressants dont on pourra se souvenir en revisionnant certains épisodes, par exemple.
En regardant les dates de diffusion française, je me suis rendue compte que les épisodes (de la première saison) n’avaient jamais été diffusés dans le bon ordre, sur TF1. Quel est l’intérêt, on peut m’expliquer ?! « Heureusement » pour la chaîne, cette stupidité n’a pas entaché l’audience, puisqu’il semble, qu’en moyenne, la série ait été suivie par 8 ou 9 millions de français environ (le chiffre varie de 13 à 19 millions aux Etats-Unis).
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Frédérick Rapilly finit par une filmographie détaillée de Simon Baker (qui a été plutôt productif, mais la plupart des films, téléfilms et séries dans lesquels il est apparu sont inédits en France !) ; ce qui me donne envie de revoir Hartley, cœurs à vif, série dans laquelle il interprète, pendant huit épisodes, un séduisant professeur (saison 3).
Enfin, les deux dernières pages sont consacrées à un référencement très varié des différents sites, blogs et pages Facebook sur la série ou sur Simon Baker (et les autres acteurs). En anglais, en français, officiels ou amateurs (il y a même des blogs Skyrock !), je pense que chacun pourra y trouver son compte.
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Quelques mots pour parler des huit pages centrales abritant des photographies de Simon Baker, en couleurs et sur papier glacé, s’il vous plaît ! Des photographies d’interviews aux captures de certains de ses rôles dans différents films en passant par les incontournables photos de presse une planche de surf sous le bras ; mesdemoiselles et mesdames, voilà de quoi régaler vos mirettes !
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Même s’il n’est pas exempt de défauts, cet ouvrage (apparemment unique en son genre, sur le sujet, pour le moment) se révèle plutôt complet et ravira les fans du Mentalist ou simplement celles qui admirent le sourire et la désinvolture du charmant Patrick Jane !
Je remercie donc l’équipe de Babelio et les éditions du Rocher pour l’envoi de cet ouvrage ; et je vais de ce pas découvrir la saison 3 du Mentalist !
 

Les Petits [ + ] : Pas mal d’informations intéressantes et classées clairement. Des interviews du créateur de la série (Bruno Heller) et du mentaliste (Simon Baker) pour en apprendre plus sur leurs façons de faire et sur leurs « projets ». Huit pages de photographies en couleur et sur papier glacé, de quoi se régaler ! Le sourire sur l’illustration de couverture donne forcément envie de se procurer ce titre pour l’installer dans sa bibliothèque !
Les Petits [ - ] : Le format « abécédaire » propose les informations de façon assez hachée et parfois répétitive. Des « entrées » dans l’abécédaire qui n’apportent pas grand-chose et qui font « remplissage ». Pas mal de petits détails révélés, mais rien de bien croustillant ; j’aurai aimé apprendre des choses inédites sur Red John, par exemple !




http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/lespetitesnotesdumeteortour.jpgLes Petites notes du Meteor Tour
(carnet de route de la tournée d'Indochine)

de Nicola SIRKIS

JC Lattès,
2010, p. 142

Première Publication : 2010




Nicola Sirkis, né Nicolas Sirchis
le 22 juin 1959 est un chanteur, guitariste et
parolier français, connu pour avoir formé et
joué avec le groupe Indochine.



> Le Site d'Indochine <


D'Autres Livres de Nicola SIRKIS :

- Les Mauvaises nouvelles -


 

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Pgrismoyen.jpgour sans doute m'occuper à ne pas trop réfléchir, j'écrirai tous les jours, toutes les nuits, des petites notes et je prendrai des photos de tout et de rien. Mais oui, cette tournée part, elle va survoler, éclater partout, faire passion commune à une vitesse folle comme un météore. C'est bien, c'est risqué et ça me va...




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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Ggrisfonce.jpgrande fan d’Indochine depuis un peu plus de dix ans maintenant, j’avais repéré cet ouvrage lors de l’annonce de sa sortie il y a quelques mois et l’ai donc tout naturellement ajouté à ma liste de Noël. Je l’ai trouvé au pied du sapin au milieu de la nuit du 24 au 25 décembre, cadeau de ma petite sœur.
Je voulais patienter un peu avant de me jeter dessus, histoire de garder le « suspense », mais j’ai « profité » de mon dernier voyage en train pour le dévorer. Alors que mon train avait plus de 2h30 de retard, que j’ai du passer les trois heures de voyage assise inconfortablement sur la moquette (de première classe, certes, mais quand même sur la moquette… d’une couleur immonde, soit dit en passant !) ; j’ai sorti ce titre de mon sac et me suis plongée dans les photos et souvenirs de Nicola Sirkis, histoire d’éviter la tentation de tuer quelqu’un…
Je remercie donc ces Petites Notes qui m’ont redonné le sourire et m’ont rendue ma bonne humeur tout en me tenant compagnie. Merci Nicola Sirkis, grâce à toi, le meurtre d’un personnel de la SNCF a été évité !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/INDOCHINE.jpgPour ceux qui s’intéresseraient à ce titre, sachez qu’il s’agit surtout d’un « beau livre » dans le sens où les images sont très nombreuses et le texte quasi absent. Si vous cherchez un titre dense, passez votre chemin ! C’est vraiment un témoignage illustré pour les fans. L’ensemble sonne très « juste », très « naturel », pas surfait et permet à ceux qui le souhaitent d’entrer pour une centaine de pages dans les coulisses de la tournée.
On y découvre donc les images des diverses chambres d’hôtel et backstage visités par Nicola au cours des mois de la tournée, les livres et DVDs qu’il apportait avec lui lors des pauses ; mais aussi pas mal de photos de sa fille, des membres présents au fil des dates, des fans,… le tout évidemment commenté, légendé. C’est sans chichi, tout en simplicité (tellement en simplicité que Monsieur Sirkis aurait pu se relire, car quelques petites fautes d’orthographe se cachent, de-ci, de-là… bon, une ou deux seulement, mais quand même ! ^^).
En revanche, je regrette que ces Petites Notes soient autant centrées autour du chanteur. Le titre annonce « du Meteor Tour », mais on aurait pu le remplacer par « de Nicola Sirkis » (et la photo choisie pour l'illustration le prouve un peu plus !)… Les mauvaises langues pourront trouver à y redire, mais je ne leur donne pas tout à fait tort pour le coup ; j’aurais aimé y trouver plus de photos et d’anecdotes sur les autres membres du groupe : Boris, Oli, Marc, François… Dommage, dommage.
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Comme je le disais, toutes ces photos sont accompagnées de « petites notes », très courtes, n’excédant jamais les dix lignes. On y apprend donc que Nicola s’est blessé lors d’une des premières dates de la tournée et devait donc rester tranquille quelques jours, qu’il est insupportable et très « solitaire » en tournée (il parle peu, ne fait pas « d’after » après les concerts, tout ça pour économiser sa voix et son organisme… et oui, plus tout jeune le Nicola !), et qu’un membre du groupe actuel serait malheureusement porté sur la boisson...
Autant dire que tous ces détails n’intéresseront absolument pas ceux qui se fichent du groupe Indochine et de son leader ; et à vrai dire, qu’est-ce que ça m’apporte à moi, en tant que fan ? Ces quelques photos et anecdotes me permettent de me sentir plus « proche » du groupe, du chanteur. C’est le côté groupie de mon adolescence qui parle car, je suis la première à me rendre compte qu’au final, ça n’apporte pas grand-chose à ma vie si ce n’est de la bonne humeur car l’ensemble me rappelle de très bons souvenirs (j’ai fait plusieurs dates de la tournée)… et c’est bien le principal, non ?
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Vous l’aurez compris, je pense, il s’agit d’un livre essentiellement destiné aux fans car le contenu reste sans grand intérêt pour les autres !
J’espère que Nicola Sirkis nous a prévu un roman ou un recueil de nouvelles (en tout cas, quelque chose de plus conséquent !) dans les mois (années) à venir ; mais Les Petites notes du Meteor Tour sont, somme toute, une bonne mise en bouche avant l’arrivée du CD et DVD du Stade de France qui sortent le 17 janvier (et que j’ai déjà pré-commandés !)…
 

Les Petits [ + ] : Beaucoup de photos et des anecdotes amusantes. C’est « naturel », sans chichi. J’aime beaucoup la mise en page (je ne l’ai pas dit avant), très travaillée et qui fait vraiment « carnet » de voyage. Quelques images m’ont rappelé de très bons souvenirs (j’ai fait quelques dates de la tournée, notamment à Lyon). Pour les fans du groupe, un joli moyen de patienter avant la sortie du CD et du DVD, dans les bacs le 17 janvier !
Les Petits [ - ] : Peu de texte comparé au nombre d’images. Trop centré autour de Nicola, j’aurais aimé que les autres membres du groupe soient plus représentés ; bien dommage ! Pour les fans uniquement, les autres lecteurs ne trouveront sans doute pas beaucoup d’intérêt à cet ouvrage.


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a
Indochine, pas de repos
pour l'aventurier

de Guillaume B. DECHERF

(Summer PAL Challenge - 16/25)
Editions Premium,
2010, p. 191

Première Publication : 2010

Pour l'acheter : Indochine



Diplômé de l'ESJ-Lille en 1999, spécialiste culture, Guillaume B.DECHERF vit à Paris où il a écrit pour Libération, Zurban, Elle ou le Journal du Dimanche avant de devenir co-red chef d'Hard Rock Magazine en 2005-2006. Aujourd'hui, il collabore régulièrement aux Inrockuptibles, Metro et Géo Ado.


Indochine est un groupe de rock français, issu du courant new wave, formé en 1981. Il a connu un succès relativement important dans les années 1980, en France mais aussi dans le reste de l’Europe et dans la Francophonie, avec des titres comme L’Aventurier, 3e sexe ou Canary Bay.
Après un désintérêt manifeste des médias pour Indochine dans les années 1990, celui-ci retrouve le succès en 2002, avec la sortie de l'album Paradize dont est issu le single J'ai demandé à la Lune. Indochine aurait vendu (albums, singles et compilations compris) plus de dix millions de disques, ce qui en fait le groupe français le plus vendeur.


 

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Cnoir.jpgoup de coeur, jalousie, passion, indifférence, drame, triomphe : Indochine a tout connu... Le 26 juin 2010, il est le premier groupe français à remplir le Stade de France. Pourtant en signant avec l'Aventurier le tube de l'été 83, le groupe est loin de se douter de sa longévité. Mais le quatuor banlieusard formé de Nicola, Stéphane, Dominique et Dimitri devient l'emblème rock des années 80. Même l'étranger leur ouvre ses portes. Leur nom est sur toutes les lèvres, leur look copié, leurs ennemis nombreux...
Au tournant des années 90, Indo passe de mode. Seuls restent les fans convaincus. Mais le groupe persévère : la scène est sa force ! Et rien n'arrêtera Nicola Sirkis, éternel Peter Pan de la pop. Ni le départ de Dominique Nicolas, le compositeur en 1994, ni le décès tragique de son jumeau Stéphane en 1999. Tel un phénix rock, le chanteur, unique rescapé des débuts, s'est toujours nourri de l'adversité pour faire renaître son groupe de ses cendres.
L'histoire d'Indochine, c'est aussi le flair d'un homme qui a toujours su surfer sur les courants musicaux en vogue. Parfois avec éclat, parfois sans un écho. Aujourd'hui, son groupe rassemble trois générations de fans, un phénomène unique dans les annales du rock français.



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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Jroserouge.jpge dois l’avouer, mes parents sont géniaux. Ma Maman connaît tout particulièrement mon addiction - depuis presque dix ans maintenant - au groupe de rock français Indochine, et elle l’entretient (ne crachant pas, elle non plus, à écouter les albums live quand on est en voiture !). Il y a quelques mois déjà, elle m’avait offert Starmustang, le livre choc contenant les confessions du frère aîné de la fratrie Sirkis ; et il y a quelques jours, la voilà qui rentre de courses avec ma petite sœur, avec un petit paquet et un « ça n’en fera qu’un de plus à lire ! » ! Je déchire sans aucune pitié le papier (oui, c’était pas un papier « récupérable »…) et découvre avec plaisir ce nouveau titre dédié à mon groupe préféré. Je ne suis pas particulièrement friande de ces textes « people » mais bon, quand on aime le « thème » hein… Et puis, c’est toujours intéressant d’avoir un nouveau point de vue sur l’histoire d’Indochine. Jusque là je n’avais que la vision interne du groupe et celle très négative de Christophe Sirkis (le frère aîné, auteur de Starmustang), alors je n’ai pas rechigné à ouvrir l’ouvrage, et à évidemment le dévorer…
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/indo.jpgLe « témoignage » débute très tôt dans le temps puisque les deux premières pages sont dédiés aux différents aïeux des membres du groupe, qui, pratiquement tous ont des ancêtres étrangers (russes pour Dimitri Bodianski et moldaves pour les deux frères Sirkis). Au fil des pages, on avance dans le temps et on découvre l’histoire du groupe, de sa formation aux départs des membres, en passant par la mort de Stéphane, jusqu’à la date fatidique du 26 Juin 2010. La vie n’a pas toujours été facile pour le groupe et ses membres, entre des soucis dans leur vie privée et ceux liés à la célébrité… Mais chaque épreuve apport son lot de consolations et Indochine a su puiser dans celles-ci pour avancer, progresser, évoluer… jusqu’au groupe qu’on connaît maintenant et qui a réussi à réunir 80 000 personnes au Stade de France en juin dernier. Je peux en témoigner, j’y étais (ma place achetée plus d’un an et demi auparavant !)… Guillaume B. Decherf met bout à bout les diverses étapes de la vie du groupe, qu’elles soient « bonnes » ou « mauvaises », n’en laissant de côté aucune. C’est ainsi qu’il revient sur le fameux épisode du sketch des Inconnus : la célèbre chanson Isabelle a les yeux bleus, qui a marqué le groupe à jamais… mais aussi sur la fulgurante remontée d’Indochine grâce à l’album Paradize qui a été vendu à plus d’un million d’exemplaires (et un plus d’un million de singles J’ai demandé à la lune, en plus). Le journaliste revient aussi à plusieurs reprises sur les critiques faites au groupe, notamment au chanteur - Nicola - qui, depuis le début, est reconnu coupable de ne pas « chanter juste ». J’aime particulièrement un des paragraphes destinés à cette critique, qui explique parfaitement ce que je ressens, en tant que fan : « Et il y a encore ses tics vocaux, sa voix pas toujours juste… Mais l’enthousiasme dont il fait preuve à la scène compensera toujours cette tessiture limitée. Nicola Sirkis n’est pas un vocaliste très technique, pas plus que Bernie de Trust ou Jean Louis Aubert de Téléphone, ses contemporains. Mais comme eux, il a su créer un univers, donner une aura à ses morceaux et créer un climat d’empathie autour du groupe. Les fans en tout cas aiment aussi Indochine pour ce côté pas lisse, pas parfait, ces approximations textuelles et vocales à même de les rassurer. Le fan qui tente de monter un groupe dans sa cave voit grâce à Indochine que pour faire passer une émotion, le cœur et les tripes comptent plus qu’une maestria vocale irréprochable. » (pp. 44-45).
Ce qui est intéressant ici, c’est que l’auteur est un journaliste musical, il ne prend donc pas partie, ou du moins essaye. Ainsi, les « faits » sont exposés assez objectivement et chacun peut se forger sa propre idée ; contrairement au texte de Christophe Sirkis - Starmustang - qui lui, a vraiment pour vocation de démolir le leader du groupe. Et comme l’auteur, avant d’être un biographe, est avant tout un journaliste musical, son texte est parsemé de références. Et alors là, je prends un papier et un stylo, parce que, curieuse comme je suis, j’ai diablement envie de découvrir quels étaient les groupes à la mode dans les années 80 (ceux moins connus que Téléphone ou Trust, j’entends), ceux que les membres du groupe appréciaient (ou apprécient encore) et qui ont marqué leurs façons d’être de penser… Par exemple, chose toute bête : je connais Patti Smith depuis plusieurs années maintenant (mes parents écoutaient ça dans leur jeunesse), mais en lisant que les frères Sirkis étaient allés la voir plusieurs fois en concert durant leur jeunesse et qu’ils la considéraient comme un modèle, j’ai eu envie d’approfondir un peu. Résultat, j’écoute en boucle, depuis quelques jours, un « best-of » de la Dame, et j’ai découvert beaucoup de morceaux que je ne connaissais pas ! Le procédé peut faire sourire, car n’est pas sans rappeler ces fans hystériques qui veulent tout savoir sur leurs idoles pour les copier… mais si ça me permet de découvrir des groupes qui me plaisent, je suis prête à prendre le risque de passer pour une fan stupide ! Surtout que je n’oublie pas que, grâce au groupe qui a toujours utilisé des références littéraires et cinématographiques dans ses chansons, j’ai découvert beaucoup de choses vers lesquelles je ne serais peut-être pas aller par moi-même lorsque j’avais 13 ou 14 ans : L’Attrape-cœurs de Salinger par exemple (cf le morceau Des fleurs pour Salinger, en hommage à l’auteur), L’Amant de Duras (Duras est pour beaucoup dans le choix du nom du groupe et dans des chansons comme Trois nuits par semaine)… Bref, quoi qu’en disent les détracteurs (et ils sont nombreux !), Indochine apporte bien plus que de la pop-rock française avec un leader à la voix tremblante…
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/aliceetjune.jpg Pour en revenir au texte, le côté journalistique de l’auteur a beau avoir la qualité des références, il a aussi les gros défauts de la syntaxe. Guillaume B. Decherf n’est pas un grand écrivain, loin de là ! Les phrases sont souvent maladroites, parfois d’une longueur alarmante (et pourtant, la longueur, j’aime ça…) et plusieurs fois j’ai du reprendre quelques lignes plus haut, pour bien comprendre. Exemple tout bête mais assez révélateur : Nicola Sirkis est accompagné de Dominique Nicolas, qui sera le compositeur et guitariste des premières années ; Guillaume Decherf utilise tour à tour « Nicola » et « Nicolas », le premier pour parler du chanteur, le second du compositeur, il me semble. Mais c’est loin d’être clair ! Seul le -S fait la différence entre les deux, alors, il suffit d’une faute de frappe (et elles sont nombreuses !) pour qu’une phrase ne concerne pas la bonne personne… Dommage, dommage. De plus, et je viens de le noter, les fautes en tout genre sont très (trop) présentes et particulièrement désagréables ; personnellement, ça me pique les yeux ! Les éditions Premium sont peut-être (je ne sais pas) une maison toute jeune, mais, là où je peux pardonner quelques fautes de frappe par-ci par-là (ça arrive à tout le monde !), quand c’est trop, c’est trop ! Exemple probant (dans les toutes dernières lignes du texte, on a l’impression que la correction a été bâclée à la fin…) : « A moins qu’il ne choisisse de se rappeler du Chanteur, ce tube de que le regretté Daniel Balavoine que le regretté aurait pu écrire pour lui […] ». Promis, j’ai recopié exactement ce qu’il y a dans mon livre, je n’ai rien ajouté ou enlevé ! Bon, j’allège un peu la critique, ce cas-là est unique et n’apparaît pas dans les pages précédentes qui se contentent de quelques fautes d’orthographe, de mots en double et d’oublis de ponctuation ou majuscules… Petite maison d’édition ou pas, c’est tout de même un peu gros !
Je remercie finalement ma Maman chérie pour ce cadeau, intéressant pour ma « culture » personnelle (j’ai fait des découvertes musicales intéressantes, et des découvertes « people » assez… « bluffantes »… vous saviez que Nicola était papa une deuxième fois ?) et qui met en joie la groupie qui est en moi ! Un livre, donc, qui ne ravira sans doute que les fans. Si vous avez envie d’en savoir plus sur l’histoire du groupe - sans le côté « people » -, je suis sûre que vous pourrez trouver des ouvrages plus « adaptés », notamment avec des photos. Celles-ci manquent cruellement dans le présent livre car, mise à part l’illustration de couverture (d’ailleurs, soit dit en passant, il existe un paquet de photos de Nicola plus « attractives »…), c’est zéro, nada. Ce n’était sans doute pas le but de cette « biographie », mais bon, une petite image par-ci par-là, ça fait toujours plaisir aux fans…
Sur ce, je vais me replonger dans un DVD live du groupe ou dans un des nombreux albums, ça met toujours de bonne humeur et c’est bon pour entretenir les souvenirs !


Les Petits [ + ] : L’auteur est un journaliste musical, il nous fait donc part de nombreuses références sur le sujet, c’est très enrichissant pour notre culture ! De nouveau grâce à son statut de journaliste, le texte se veut le plus « objectif » possible, les faits sont donc relatés sans prise de partie (ou presque). Les chapitres sont courts, c’est donc très rapide à lire. Pour les fans en priorité, ça fait toujours du bien de se replonger dans l’histoire du groupe !
Les Petits [ - ] : Une plume maladroite, Guillaume B. Decherf est journaliste avant d’être écrivain. Des fautes en très (trop) grand nombre, ce qui a souvent gâché ma lecture ! Un gros manque d’illustrations…



Comme je sens déjà les commentaires désobligeants sur le groupe arriver, je précise que j'accepte TOUS les commentaires (même négatifs), à condition qu'ils soient constructifs. Un "Indochine c'est de la merde", non merci, on s'en passera.


Lire aux cabinets de Henry MILLER

Samedi 27 mars 2010 à 22:02

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/lireauxcabinets.jpgi
Lire aux cabinets
de Henry Miller

Folio 2€,
2007, p. 102

Première Publication : 1952



Pour l'acheter : Lire aux cabinets

 
 

Henry Miller est un romancier américain né le 26 décembre 1891, décédé le 7 juin 1980.
 

Son œuvre est marquée par des romans largement autobiographiques, dont le ton cru et sensuel a suscité une série de controverses dans une Amérique puritaine dont Miller a voulu stigmatiser l'hypocrisie morale. Son écriture virulente et scandaleuse a profondément marqué les écrivains de la Beat generation.

 

D'autres Livres de Henry MILLER :

- Tropique du cancer -
- La Trilogie de La Crucifixion en rose -



 
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Quatriemedecouverture.jpg
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Ajaune.jpg tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir le temps de lire, Henry Miller fait quelques suggestions pleines de bon sens : lisez dans les transports en commun ou, mieux encore, aux cabinets ! N'est-ce pas là un endroit calme où personne en vous dérangera ? Après tout, puisque nous sommes obligés d'y aller, pourquoi ne pas profiter au mieux du temps que nous y passons ? Pourtant, à bien y réfléchir, ce n'est peut-être pas une si bonne idée...
Miller s'invite dans notre intimité et se livre à quelques réflexions désopilantes en mêlant souvenirs et anecdotes sur les cabinets... de lecture.



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Monavis.jpg http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Cgrismoyen.jpg’est grâce à Matilda alias Raison et sentiments que j’ai découvert l’existence de ce petit livre et c’est encore grâce à elle que j’ai pu l’avoir entre les mains, car c’est la petite surprise qui accompagnait mon lot - Matilda de Roald Dahl - lors de son petit concours. Je me réjouissais de lire du Henry Miller, surtout connu pour sa trilogie Sexus, Plexus et Nexus et pour son Tropique du Cancer, quatre grands titres que je n’ai pas encore lus ; mais je ne sais pas si ce genre d’ouvrages est le plus indiqué pour découvrir le style d’un auteur. J’avoue être un peu déçue par ma lecture car la quatrième de couverture annonçait des « réflexions désopilantes » et, à part quelques esquisses de sourires, je n’ai pas trouvé ce texte très amusant. Cependant, quelques réflexions m’ont plus ou moins semblé intéressantes sur le moment, et j’aurais du les noter, car je les ai déjà oubliées, une semaine après ma lecture (j’ai une mémoire de poisson rouge en ce moment ; j’ai une vie de dingue, alors ce que je lis ressort bien vite malheureusement…). Je me promets donc de faire une nouvelle lecture de ces quelques cent pages dans quelques mois, en ayant un peu de recul et un cerveau en meilleur état de marche surtout !

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/henrymiller.jpgSachez que l’ouvrage en question ne contient pas un mais deux textes d’environ 50 pages chacun, plutôt tournées vers la réflexion et avec une certaine portée « philosophique », si l’on peut dire. C’est très autobiographique, puisqu’Henry Miller s’attache à décrire des épisodes de sa vie, nous abreuvant de certaines anecdotes de jeunesse.
Lire aux cabinets - qui a donné le titre du livre et qui semble être celui qui prime sur l’autre - constitue le deuxième texte ; la première partie s’intitulant Ils étaient vivants et ils m’ont parlé. Celle-ci a ma préférence, elle s’intéresse surtout aux lecteurs, à leurs habitudes de lecture, à leurs lectures de jeunesse,… et certaines réflexions m’ont paru intéressantes et pertinentes, notamment sur le fait qu’un lecteur choisit ses lectures par rapport à sa personnalité et doit se faire lui-même une idée de ce que sont les bonnes lectures et les mauvaises, et non pas se fier aux listes universitaires quelconques. J’aime cette idée que le lecteur se construit lui-même en tant que lecteur, un peu comme une quête de soi. C’est marrant, car
Matilda a noté quelques passages entre crochets - sans doute ceux qu’elle trouvait les plus intéressants - et corné quelques pages qui devaient abriter des passages lui semblant pertinents ; et dans la grande majorité des cas, j’aurais relevé les mêmes choses !
En ce qui concerne la deuxième partie - donc Lire aux cabinets -, je suis assez partagée. J’ai parfois souri face aux réflexions de l’auteur, mais je l’ai souvent trouvé assez limite dans sa façon de pensée. Je l’ai un peu perçu comme une personne imbue d’elle-même, méprisant l’américain moyen, et surtout, l’américaine moyenne ! C’est parfois un peu « fort », bien qu’habituellement, je ne prête pas trop attention à ce genre de choses mais bon… Alors, ironie et cynisme voulus ou vraie misogynie ? Je ne sais pas trop, mais en tout cas, ça m’a un peu bloquée pour la suite… En très gros, Henry Miller pense qu’il vaut mieux lire peu mais bien (il considère les bibliomanes qui lisent tout le temps comme des obsédés qu’il faut plaindre ! Même pas vrai ! :o), et qu’aux cabinets, la seule chose à faire est de méditer et de se détendre, et non pas d’amener une lecture, quelle qu’elle soit ! C’est parfois assez amusant, mais l’auteur prend l’habitude de divaguer sur plusieurs pages (alors que le tout n’en fait qu’à peine cinquante), et souvent, je me suis surprise à me demander : « Mais, pourquoi on en est arrivé là ? Quel est le rapport avec le sujet de départ ? ». Cependant, j’ai trouvé la chute de ce texte - et donc de l’ouvrage dans son ensemble - assez sympathique, ce qui m’a permis de terminer sur une note plus enjouée et positive.
Ces deux textes sont extraits des Livres de ma vie de Henry Miller. J’avoue qu’après cette découverte, je ne sais pas si j’aurais particulièrement envie de me pencher sur d’autres réflexions de l’auteur. En tout cas, quitte à relire un texte de cet auteur, je pense que je me lancerai plutôt dans un de ses célèbres romans, et comme je ne me sens pas d’entamer une trilogie, le prochain que je lirai de cet américain sera Tropique du Cancer (enfin, quand je le trouverai d’occasion, et surtout, quand j’aurai le temps de me pencher sur cette lecture !). Un grand merci à
Matilda pour cette découverte qui, bien qu’en demi-teinte, m’a permis de me faire une petite idée du style de Henry Miller, et qui ne m’empêchera pas de découvrir un texte plus conséquent de celui-ci. D’ailleurs, l’un ou l’une d’entre vous a déjà testé un de ses romans ? Dites-moi tout !

Vous pouvez constater que lorsque mes lectures sortent du roman et sont plus « philosophiques », je suis tout de suite moins bavarde ! Je ne suis pas très douée pour l’analyse des « études », ça me parle beaucoup moins ! Je suis faite pour la littérature de divertissement moi !

 

Les Petits [+] : Deux textes et non pas un comme pourrait le laisser penser le titre du livre. C’est très court (une centaine de pages à peine), donc ça se lit très vite. Des réflexions intéressantes sur les lecteurs, leurs habitudes, leur passé de lecteurs,… Un tout petit peu d’humour (pas assez à mon goût), qui fait parfois sourire.

Les Petits [-] : J’ai trouvé la prise de partie de Henry Miller parfois désagréable et l’auteur m’a paru assez imbu de sa personne, méprisant le reste du monde et le lecteur moyen. Des divagations parfois longues et peu pertinentes...


 D'autres avis : Bouquins, Raison et sentiments.

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