Pour éviter la suppression du blog !
Vendredi 11 avril 2014 à 21:24
Paraît qu'un article pour relancer le truc évitera la suppression complète... Je joue le jeu et j'espère ne pas tout perdre !
Samedi 9 février 2013 à 17:07
Je voulais continuer à alimenter ce blog, mais, alors que j'étais en train de mettre en page une chronique, la plateforme a connu un énième problème. Trop c'est trop. C'est fini, tout sera dorénavant mis en ligne sur le nouveau blog... sur Wordpress ! J'espère que ça vous plaira et que vous me suivrez dans ce nouveau petit chez moi !
Jeudi 15 mars 2012 à 15:45
Vous l'avez sans doute remarqué, le premier trimestre 2012 a mis en avant les auteures femmes. Méloë a judicieusement pensé que je pourrais mettre en place un "thème" pour chaque trimestre. L'idée me semble excellente et je vais tenter de l'appliquer à chaque fois. Tout dépendra, je pense, du jeune auteur mis en avant au milieu du trimestre. Si tout va bien (il faudra tout de même que je reconfirme l'auteur de mai) j'ai déjà le deuxième thème en tête... mais on en reparlera le moment venu.
Même si les votes étaient très serrés, la Dame aujourd'hui présentée a rapidement reçu des voix en sa faveur et je vous avoue que j'ai été très surprise par ce choix. Avant de faire des recherches pour ce numéro du Quinze Littéraire, je connaissais très peu de choses sur cette auteure mais j'ai maintenant encore plus envie de la lire... alors merci à vous pour ce choix !
En revanche, et contre toute attente, peu de choses existent sur elle sur internet – du moins du côté des pages françaises. Alors que des dizaines de biographies et d'études ont été rédigées, pas de vrai page fan ou site français n'ont été créés en son honneur. Avis aux connaisseurs, il y a un créneau...
Un dernier petit mot pour remercier très chaleureusement de sa participation, ma complice Matilda !
- Je suis née le 15 septembre 1890 à Torquay (sud de l'Angleterre).
- Mes parents, l'américain Frederick Alvah Miller et l'anglaise Clarisse Margaret Boehmer, m'ont baptisée Agatha Mary Clarissa.
- Je me suis éteinte le 12 janvier 1976, à 86 ans, dans ma résidence de Wallingford (près d'Oxford).
- Je vis une enfance heureuse et confortable entourée de mes deux aînés (ma soeur née en 1879, Margaret Frary Miller surnommée Madge et mon frère né en 1880, Louis Montant Miller surnommé Monty), de mes poupées, de mon chien Toby et des centaines de pièces de porcelaine collectionnées par mes parents. Je ne vais pas à l'école mais développe mon imagination grâce à la bibliothèque familiale fournie. Très tôt, j'affûte ma plume et rédige quelques textes courts, encouragée par ma mère. En 1906, alors que je n'ai que 16 ans, je découvre Paris où j'étudie le chant et le piano mais bien vite, plus attirée par "l'anonymat" de la plume que par une carrière dans la musique, je rentre en Angleterre.
- Jeune et pétillante, je pars à la recherche du mari idéal que je trouve, incarné en un jeune aviateur de la Royal Flying Corps, Archibald Christie. Je l'épouse en 1914, alors que j'ai 24 ans et lui 25. Malheureusement, la guerre est là, Archibald doit partir au front. Pleine de bonne volonté, je m'engage comme infirmière volontaire au dispensaire de Torquay. C'est là-bas que je me découvre un intérêt pour les poisons qui apparaîtront régulièrement dans mes futurs écrits. C'est également pendant cette période que, mise au défi par ma soeur, je rédige La Mystérieuse affaire de Styles. Le célèbre Hercule Poirot, détective professionnel maniéré et maniaque, est né. Il faudra cependant attendre 1920 pour que ce manuscrit trouve preneur. A compter de ce jour, je n'arrête plus d'écrire et rédige de nombreux textes, à vive allure !
- A la fin de la guerre (1919), je donne naissance à mon unique fille, Rosalind. En 1926, alors que je suis une mère comblée, couronnée de succès et vois mes livres s'écouler de façon record, ma mère s'éteint et j'apprends l'infidélité de mon mari. Deux coups durs que je surmonte par une petite fugue savamment mise en scène le 3 décembre de cette même année.
- Quelques années plus tard, alors que je fais une croisière au Moyen-Orient, je fais la connaissance de Sir Max Mallowan, archéologue de 15 ans mon cadet. Le coup de foudre est partagé et nous convolons en justes noces dès 1930 (mon divorce ayant été prononcé en 1928). Nous retournons alors chaque année en campagnes de fouilles en Irak et en Syrie, deux pays qui m'inspirent certains contextes de quelques-unes de mes histoires.
- Les années suivantes sont plus calmes. Accompagnée de mon époux jusqu'aux toutes dernières minutes de mon existence, je continue d'écrire et profite des choses simples de la vie quotidienne : jardiner dans la serre, faire des promenades, m'occuper de mon petit-fils...
- Je suis élue présidente du Detection Club en 1957 et suis anoblie (je reçois la distinction de Dame Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique) par la reine Elisabeth II en 1971. Je deviens donc Dame (Lady) Agatha Christie.
- De la première édition de Une Affaire de styles en 1920 à ma mort en 1976, j'ai publié, sous le pseudonyme d'Agatha Christie, plus de 80 romans, pièces de théâtre et recueils de nouvelles. Dans ces textes policiers qui se déroulent la plupart du temps en huis clos, j'ai mis en scène deux détectives devenus aujourd'hui célèbres. Un homme, détective professionnel belge baptisé Hercule Poirot et une femme, détective amatrice nommée Miss Marple. Tous les deux viennent à bout des enquêtes les plus étranges, sous l'oeil amusé du lecteur qui, grâce à ma narration précise, peut tenter de résoudre l'enquête de son côté. C'est d'ailleurs cet élément innovant qui a fait mon succès et a entraîné mon surnom de "Reine du crime".
- Ayant plusieurs cordes à mon arc, j'ai également publié quelques romans sentimentaux, beaucoup plus personnels, sous le pseudonyme Mary Westmacott.
- Très prolixe, j'ai, au début, écrit jusqu'à quatre romans par an mais, à partir de 1954, je me suis contentée d'un rythme beaucoup moins intense. Cette décision a su convaincre mon éditeur qui en a profité pour créer une formule vendeuse : "A Christie for Christmas". (C'était avant le "Nothomb de septembre" pour les français).
- A ce jour, mes livres ont été diffusés à plus de deux milliards d'exemplaires et ont été traduits dans une vingtaine de langues !
- La bibliographie d'Agatha Christie étant, comme vous pouvez le constater, plutôt bien remplie, je vous renvoie au tableau présent sur l'article Wikipédia (qui peut servir de base) et sur ce fichier (complet, mais les titres sont en anglais).
J'ai découvert Agatha Christie il y a plusieurs années, alors que j'étais au collège. Je me souviens que notre professeur de français nous avait donné une liste de lectures conseillées et il avait fallu choisir deux ou trois titres à lire dans l'année. Les Dix petits nègres avait alors croisé mon regard (c'est aussi cette année-là que j'ai découvert Jane Eyre de Charlotte Brontë)...
Par la suite, j'ai lu d'autres ouvrages de la Dame et vu plusieurs adaptations, mais n'y ai pas prêté beaucoup d'attention. Ce n'est que très récemment que je me suis remise à la lecture des ouvrages de la "Reine du crime" : Le Crime de l'Orient-Express, La Mort dans les nuages... et d'autres m'attendent évidemment dans ma bibliothèque (j'ai encore de belles découvertes à faire... j'attends en plus deux ou trois autres Christie dans les jours à venir, grâce à des trocs). Je ne comprends pas pourquoi, ces dernières années, je n'ai pas pris le temps de lire Agatha Christie. Gamine et adolescente j'adorais Arabesque et Columbo (que je regarde toujours avec plaisir) et à chaque fois que j'ai eu un ouvrage de l'auteure dans les mains, je n'ai pas été déçue... Mais j'ai le même problème avec tous les autres auteurs de polars/thrillers. Dès que je me donne la peine d'en lire un, j'adore... mais je ne me tourne pas naturellement vers le genre ; quelle bêtise ! Promis, cette année 2012, je me rattrape, je lis plusieurs Agatha Christie et je me lance dans un autre grand nom... Sherlock Holmes !
Ma mère possède le coffret de la première saison d'Hercule Poirot, j'ai déjà regardé un épisode ou deux et continuerai à l'occasion. Je ne manquerai pas de vous parler du grand talent de l'acteur principal, David Suchet, qui fait un Hercule Poirot mémorable !
Si vous voulez en savoir plus sur chacun des livres lus et ce que j'ai pu penser/ressentir pendant ma lecture, vous pouvez suivre les liens suivants :
N'étant pas une grande connaisseuse d'Agatha Christie et l'ayant finalement très peu lue (mais promis, je me rattrape vite !), je laisse la parole à une fan de cette auteure (et du genre, de façon plus générale)... j'ai nommé Mademoiselle Matilda !
Je ne sais plus quel âge j’avais quand j’ai lu mon premier Agatha Christie (peut-être étais-je au collège). Cependant, je me souviens parfaitement du bouquin, Dix petits nègres. En ouvrant le livre je ne savais pas à quoi m’attendre, peut-être avais-je déjà entendu parler de l’auteure, mais ça n’allait pas plus loin. Je me suis retrouvée accrochée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, l’ambiance, l’écriture, l’histoire, tout est tellement anxiogène, terrible, que je n’ai pas pu le lâcher jusqu’à la fin, et jusqu’à la fin, je me demandais qui pouvoir bien avoir fait le coup tellement je m’étais fait balader.
On a pu dire d’Agatha Christie qu’elle n’avait pas une écriture fabuleuse, mais plutôt utilitaire. Et s’il est vrai qu’elle ne cherche par la perfection et l’originalité stylistique, elle se retrouve quand même à analyser, telle miss Marple, la nature humaine avec des mots justes, de l’humour, et parfois de très jolis passages.
Et si je devais relever une dernière chose sur son écriture, ce serait l’humour justement. Combien de fois n’ai-je pouffé en lisant la description des manières d’Hercule Poirot, des remarques de miss Marple, des réactions foldingues d’Ariadne Oliver (alter ego de l’auteure dans ses romans) ?
Si vous voulez lire de très bons romans policiers, lisez la Dame.
Et voici quelques titres que je conseillerais tout particulièrement en plus de celui déjà cité : La plume empoisonnée, Le noël d’Hercule Poirot, La mort n’est pas une fin, Les vacances d’Hercule Poirot, Un meurtre est-il facile ?
- L'affaire Protheroe • Hercule Poirot quitte la scène • Cinq petits cochons • Une poignée de seigle
Le crime est notre affaire • Le train de 16 H 50 • Témoin muet • Meurtre en Mésopotamie
Une mémoire d'éléphant • Marple, Poirot, Pyne et les autres... • Trois souris...
Christmas Pudding -
- Pour une première approche, vous pouvez aller faire un tour sur les pages Wikipédia dédiée à l'auteure : la française et l'anglaise. Toutes les deux offrent les listes des ouvrages d'Agatha Christie ainsi que la liste des adaptations (au cinéma et à la télévision), même si la page anglaise me semble plus complète de ce côté-là. Voilà (à nouveau) la liste de l'ensemble des titres (en anglais).
- Des dizaines d'ouvrages ont été rédigés sur la vie et l'oeuvre de l'auteure, voilà une liste (je ne sais pas si elle est complète, mais pour commencer, c'est déjà pas mal !). Notez également que deux ouvrages ont été publiés chez Les Moutons électriques sur les deux héros principaux (Hercule Poirot et Miss Marple), vous pouvez feuilleter quelques passages grâce à Gallica, ici et ici.
- Je vous invite à visiter sur le site officiel (en anglais) si vous voulez approfondir un peu votre découverte.
- Sur le site de l'Ina, vous pouvez regarder une pièce de théâtre adaptée, La Toile d'araignée. Par contre, il me semble que pour la voir en entier, il faudra "l'acheter".
- Un numéro spécial du magazine LIRE est consacré à Agatha Christie, le hors-série numéro 11 de novembre 2010.
- Pour les liseurs et liseuses, un challenge illimité a été mis en place chez George.
- Si vous faites un tour à Istanbul, n'hésitez pas à visiter le Péra Palace qui a transformé la chambre d'Agatha Christie en musée !
- Dans Hercule Poirot nous quitte, publié en août 1975 (un an avant sa propre disparition), l'auteure fait mourir son détective. Le New York Times lui rend hommage en publiant une nécrologie le 6 août 1975 !
- Le 3 décembre 1926, Agatha Christie disparait. On retrouve sa voiture abandonnée près d'un étang avec son manteau de fourrure et ses papiers... La police drague l'étang à proximité, les journaux publient sa photo et promettent des récompenses. Elle est retrouvée 11 jours plus tard dans l'hôtel d'une station balnéaire où elle s'était inscrite sous le nom de la maîtresse de son mari... Jusqu'à sa mort 50 ans plus tard, elle ne révélera jamais ce qui s'est passé pendant cette "fugue". Dans ses papiers, une note a été retrouvée : "La clef du mystère de ma disparition, se trouve dans ma chambre du Péra Palace à Istanbul." Cachée sous le parquet dans la chambre citée, une clef fut retrouvée...
- De ce mystère, un film biographique a été tiré par Michael Apted en 1979, voilà le trailer.
- Et pour finir, figurez-vous que la célèbre série Doctor Who a également fait un épisode sur le sujet... voilà la première partie !
Comme les deux fois précédentes, voilà le moment de vous faire découvrir Agatha Christie en vous faisant gagner un ou plusieurs de ses livres.
Avec l'imposante bibliographie d'Agatha Christie,
je pense que vous avez suffisamment de choix...
Ce mois, je propose de faire parvenir à une personne, un ou deux (ou trois ou quatre...) livres de poche, neuf ou d'occasion (dans la limite de 8€).
- Si les frais de port sont gratuits pour votre pays (France, Belgique, Luxembourg...), les livres seront directement envoyés à partir des sites Amazon ou Gibert.
- Pour les autres pays, je me chargerai moi-même de l'envoi, en passant par le tarif "livres et brochures" (il faut compter des frais de port d'1/2€ environ). Ces frais de port seront décomptés des 8€ de départ, il vous faudra donc choisir un ou plusieurs ouvrages (neufs ou d'occasion) dans une limite de 6/7€ maximum.
J'aimerais, si possible, faire gagner uniquement des gens que je connais un minimum (qu'on se soit croisés sur nos blogs respectifs, sur Livraddict, Twitter, Facebook ou même dans la "vraie" vie,...). Mais, si je ne vous connais pas, vous pouvez tout de même tenter votre chance ; il suffit d'avoir vraiment envie de découvrir Dame Agatha Christie et d'être un minimum poli. :)
Ceux que je connais bien auront une chance de plus d'office (leur nom apparaîtra deux fois dans le tirage au sort). Pour les autres, vous pouvez bien évidemment partagez ce numéro, la page Facebook ou l'adresse de ce blog ; mais ce n'est pas une obligation et ne vous rapportera rien de plus (à part ma considération à vie).
Cela dit, peut-être qu'à force de faire de la pub pour ce rendez-vous, des éditeurs/auteurs s'y intéresseront et proposeront des titres pour les futurs numéros... Ce qui voudra dire plus de cadeaux pour vous. Car en attendant, je le répète, mais TOUS les cadeaux offerts jusque-là viennent de ma poche (à part quand je l'ai précisé évidemment, ce qui n'est arrivé qu'une fois, si je ne me trompe pas).
Pour participer, il suffit de répondre à une seule et unique question (qui me prouvera que vous avez lu – ou au moins survolé – ce que j'ai mis des heures à rédiger) :
Vous pouvez me faire parvenir votre réponse par email – melisende(at)hotmail.fr - ou en utilisant le formulaire de contact (le module est dans le menu à gauche). Un minimum de politesse sera grandement apprécié (je ne suis pas une machine).
Le "concours" est ouvert jusqu'au dimanche 25 mars 2012 à midi. Je procèderai au tirage au sort (grâce à un logiciel, je pense) dans l'après-midi et contacterai le gagnant dans la foulée.
Selon le choix concernant l'envoi, la commande pourra être passée dans les heures à suivre (il suffira d'un ou deux clics sur internet). En revanche, si vous n'habitez pas en France, Belgique ou Luxembourg, il faudra que j'aille en librairie acheter le ou les titres ou que je les fasse venir chez moi avant de vous les faire parvenir par la Poste... ce sera évidemment plus long (je travaille et n'ai pas l'occasion d'aller faire les librairies ou de passer à la Poste tous les jours), mais si vous êtes dans ce cas, on en parlera plus longuement par mail.
Au contraire, il y a trop d'informations ? C'est moche et chiant ?
A vos commentaires !
Mercredi 15 février 2012 à 12:50
♣ ♣ ♣
" Alias Reveanne "
- Anne Denier est connue en tant que membre - sous le pseudonyme Reveanne - de divers forums (Livraddict pour ne citer que lui) mais surtout en tant qu’auteure.
- La jeune femme écrit depuis des années, a des dizaines de romans et nouvelles dans son ordinateur et en ligne, mais l’an dernier, elle a auto-édité Côté Face, premier « tome » d’un cycle que l’on peut ranger du côté du fantastique.
- (Une toute petite voix dans mon oreillette me dit qu’elle a déjà publié - en format papier - deux autres romans aux éditions Le Manuscrit : Sphingidae trésorus en 2004 et Ham stram gram en 2007).
du Quinze Littéraire à cette jeune auteure ?
Il y a plusieurs mois, Matilda vantait les mérites de Côté Face et semblait connaître assez bien l’auteure de ce titre. Intriguée par l’illustration de couverture et par les louanges de la demoiselle, je n’ai pas hésité une seconde, lorsque le livre a été proposé en partenariat sur Livraddict. Quelques semaines plus tard, les participants à l’opération étaient unanimes : Côté Face est excellent, mais pourquoi ne trouve-t-il pas d’éditeur ?
Aujourd’hui, avec ce deuxième numéro du Quinze Littéraire, j’ai voulu mettre en avant un titre qui m’a plu et qui mérite une plus grande visibilité sur la toile. Je ne suis pas sûre que cette initiative ait beaucoup d’impact, mais sait-on jamais ? Et si, grâce à celle-ci, Côté Face et son auteure Anne Denier, trouvent de nouveaux lecteurs, alors me voilà ravie. Parce que ne l’oubliez pas, un livre n’est rien sans ses lecteurs ; vous pouvez faire évoluer les choses.
- Côté Face, c’est : 446 pages, 49 chapitres (48 si l’on ne compte pas le chapitre 13), les 4 parties de L’Elégie de Marienbad de Goethe et Le Secret du souvenir de Schiller…
- Sur Livraddict, c’est : 35 membres qui l’ont lu (et le possèdent), 28 qui l’ont chroniqué, 109 qui souhaitent le lire et une moyenne de 9/10 (sur 27 notes).
- Sur la toile, c’est : 39 chroniques/critiques publiées (toutes positives sauf une) et 289 personnes sont abonnées à la page Côté Face sur Facebook.
- Elora : « D’ailleurs, on se rapproche beaucoup de la protagoniste qui ressemble tant à une adolescente banale, dans les premières pages. Ses doutes s’insinuent en nous et on éprouve beaucoup d’empathie pour la demoiselle. »
- Matilda : « J'ai donc relu Côte Face je ne sais pour la combientième fois, et j'ai aimé. Beaucoup. J'ai retrouvé mes passages préférés, la tension du récit qui m'a fait me crisper plusieurs fois, la beauté des interchapitres et surtout du poème qui clôture l'histoire. À croire qu'il a été écrit pour l'occasion. »
- Méloë : « En fait, tout m’a énormément plu dans ce roman. Même la plume, qui est bien affirmée; tour à tour drôle, caustique, dérangeante, froide, émouvante. Elle s’adapte aux changements de ton et d’intensité du roman tout en restant cohérente. »
- Niënor : « Pour finir, je voudrais parler de ce qui a fait de ce livre un coup de cœur : l’atmosphère qui en ressort. C’est un livre poignant qu’il est difficile de lâcher une fois la lecture entamée. Le mystère plane du début à la fin ! »
- Paikanne : « Comment un roman d’une telle qualité est-il si peu mis en évidence sur le net alors que d’autres, nettement moins bons, font recette ? Là est la question. »
- Pinly-sweet : « Côté Face mérite amplement son excellente réputation sur la blogosphère. L’intrigue de ce livre est renversante et originale ! C’est aussi un roman très documenté, puisqu’il y a des descriptions très précises des tenues des femmes au XIXe siècle, mais aussi des passages en allemand, et de nombreuses références littéraires et musicales. »
- Poison : « Pour ce qui est du scénario, je suis bluffée. Il est travaillé, tenu de bout en bout, maîtrisé et il y a des rebondissements jusque sur les dernières pages. J'ai adoré. On ne sait pas sur quel pied danser, on est comme l'héroïne, à se demander ce qu'il se passe. Et, petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place, et l'horreur arrive aussi. Vraiment surprenant. »
- Sara : « On finit par se demander d'ailleurs quelle est la vie rêvée et celle réellement vécue ? Où sont le passé et le présent ? Cette ambiguïté n'est pas la seule dans le roman et c'est tout l'intérêt de cette histoire fantastique. »
Côté Face est le premier tome d’une série de quatre textes. Chaque histoire est complète et indépendante. Chaque tome reprend certains évènements sous un angle différent, sous un autre point de vue, avec une héroïne différente :
- Tome 1, Côté Face : l’histoire de Hyla.
- Tome 2, Noces de Lune : le passé de Côme.
- Tome 3 (en cours d‘écriture), Petite Rose : le personnage de Nebel.
- Tome 4 : les personnages de l’Alchimiste et d’Eve.
Anne a ouvert une souscription pour Noces de lune. Vous pouvez dès à présent le commander et le recevrez la semaine précédant la sortie officielle ! Si vous êtes intéressés, toutes les explications sont ici !
Et comme vous avez été sages, voilà en exclusivité, un extrait de Noces de Lune !
♣ ♣ ♣
[…]
La porte s’ouvrit doucement. Je posai la tasse, pris nonchalamment mes gants et tâchai de les remettre avec élégance. Cela me procura une contenance. Sa voix me fit frissonner. L’entendre me saluer, l’entendre prononcer mon nom, me plongea loin en arrière. Je levai les yeux vers lui.
« Bonjour », répondis-je simplement.
Je peinais un peu à rester détendue et polie. Il entra, ferma la porte et s’approcha. Je respectai la mascarade du savoir-vivre et lui tendis ma main gantée. Il la prit et s’inclina.
« Il y a si longtemps que nous ne nous étions vus, soupira-t-il.
— Oui, il y a très longtemps. »
Il s’assit face à moi. J’aurais aimé qu’il parte.
« Comment se porte votre époux ? » me demanda-t-il.
Un peu surprise par sa question, je réfléchis un instant et entrai dans son jeu.
« Pas trop mal à ce que j’en sais.
— Est-il à Berlin ?
— Avec une autre femme.
— On dit que c’est sa sœur. »
Je plissai les yeux et contrôlai un mouvement de répulsion.
« Il s’améliore, il fut un temps où il la faisait passer pour sa fille. »
Ma voix était plus agressive qu’elle n’aurait dû.
« On le dit veuf aussi », dit-il.
Il m’emmenait sur une pente glissante. Cherchait-il à provoquer un scandale ? Je pris une inspiration lente et profonde.
« Oh, il y travaille, de temps à autre, il se remarie mais ça lui passe bien vite et le voilà à nouveau veuf.
— Cela ne dure donc jamais ? »
Sa voix était dure. Visiblement, il ne s’était pas attendu à ce que je connaisse les détails.
« Il les préfère douces et naïves, comme le rapace préfère les petits lapins. L’histoire ne finit guère mieux pour l’un ou l’autre, le premier vertige passé, la tragédie est proche. »
Silence. Il s’était crispé. J’en profitai.
« Et votre épouse ? »
À mon tour de jouer.
« Voilà longtemps que je ne l’ai pas vue.
— Comment cela se fait-il ? »
Je le fixai droit dans les yeux. Son regard de glace était tel que je le lui avais toujours connu.
« Elle est partie vivre dans sa parenté depuis de nombreuses années.
— Avez-vous souvent de ses nouvelles ?
— Jamais. Voyez-vous, j’ai appris il y a peu, il y a un instant pour ainsi dire et, par le plus grand des hasards, qu’elle séjournait à Berlin.
— Seule ? »
Il était mal à l’aise. Il ne savait pas.
« Je n’ai même pas reçu un mot ou une lettre, se plaignit-il mollement.
— Vraiment ? »
L’aiguillonner m’amusa un instant.
« Elle ne fait plus grand cas de moi, soupira-t-il, l’air faussement malheureux.
— Cela est triste, raillai-je bien malgré moi.
— Cela n’est triste que si on y pense. Je me contente de ne pas y penser, dit-il d’un air détaché.
— Mon époux et votre épouse semblent être de bien cruels personnages. Peut-être devrions-nous les faire se rencontrer ? »
Il plissa les yeux. Mes moqueries lui déplaisaient.
« Elle n’a rien des petits lapins qu’affectionne tant votre époux. Le cœur de mon épouse est de pierre. »
Il examina ma réaction avec soin.
« Il n’a rien qui puisse retenir une femme comme elle », lançai-je un peu vivement.
Un silence froid suivit ma réplique. Il retenait les paroles cruelles et blessantes qui lui brûlaient les lèvres, je retenais les miennes. Nous étions courtois et civilisés.
La porte s’ouvrit.
Mon rendez-vous.
Le joaillier resta un instant interdit devant nous. Son regard alla de l’un à l’autre, embarrassé. Je le saluai, il me répondit courtoisement tout en gardant les yeux tournés vers cet homme inconnu.
« Je vous présente mon époux. »
Cette phrase que je n’avais pas prononcée depuis tant d’années, de décennies, me blessa. Mon époux, mon mari, mon amant, celui que j’avais aimé.
Échange de politesse suivi de silence, le joaillier semblait gêné de cette présence inattendue. Je dissipai le malaise et le priai de me montrer ce pour quoi j’étais venue. La présence importune de celui que j’avais épousé, il y avait si longtemps, ne changeait rien à l’affaire. Il devait se douter des raisons de ma présence dans un tel lieu.
Le joaillier me présenta un coffret gainé de cuir doré. Il l’ouvrit. Il contenait deux peignes en ivoire, tourmaline multicolore et fil d’argent. Un plat en forme de papillon monté sur de courtes et délicates dents d’ivoire. C’était superbe. Je pris un des peignes dans les mains. Le plat en pierre était lourd, trop lourd pour les fines dents d'ivoire. Je le fis remarquer au joaillier.
« Nous avons respecté scrupuleusement vos dessins », se défendit-il.
Certes, mais ces bijoux ne tiendraient dans aucune coiffure, ils tomberaient au moindre mouvement de tête. Nous discutâmes sur la manière de résoudre le problème, je décidai d’envoyer un nouveau dessin. Du moment que je payais, l’homme était prêt à tout refaire s’il le fallait. Je m’inquiétai du reste de la parure.
« Elle sera prête d’ici huit jours », m’assura-t-il.
Nous échangeâmes quelques banalités. Finalement, je pris congé en promettant de revenir la semaine suivante. Mon époux, qui n’avait pas prononcé d’autres paroles que celles dictées par le savoir-vivre, m’accompagna.
La rue grouillait d’activité. De lourds nuages voilaient le ciel. Il faisait froid.
« Éh bien, mon cher mari, nos routes se séparent à nouveau, annonçai-je.
— Où séjournes-tu ? me demanda-t-il.
— Là où tu ne seras pas.
— Te reverrai-je ?
— Par le plus grand des hasards seulement.
— Accorde-moi une heure.
— Je ne t’accorderai même pas un sourire, répliquai-je vivement.
— Et un regard.
— Juste ces quelques paroles échangées par malchance dans le salon d’un joaillier.
— Clara ! »
Je m’immobilisai mais refusai de le regarder.
« Tu es ma femme ! »
Sa voix était glaciale.
« Côme, c’est fini, tout ça est fini. Adieu ! »
Je m’éloignai, vite, vite pour fuir, vite pour ne pas céder, vite pour ne pas souffrir. Les cœurs de pierre, une fois brisés, ne cicatrisent jamais.
Je l’ai tant aimé.
Pour découvrir un peu qui se cache derrière ce nom d’auteur et ce pseudo, Anne a très gentiment accepté de répondre à 10 questions. Elle garde un peu de mystère sur certains points mais n’hésite pas à parler franchement sur d’autres… Encore merci d’avoir joué le jeu.
1 - Peux-tu nous parler un peu de toi, qu'on puisse apprendre à connaître qui se cache derrière le pseudo Reveanne ?
Non… euh, oui… enfin il n’y a pas grand-chose à savoir. Je suis une femme. J’ai trente-deux ans. J’ai un mari, un chat, une maison, une voiture, un téléphone portable que je n’utilise jamais… Enfin bref, rien d’intéressant. (Je n’aime pas parler de moi.)
2 - Depuis quand écris-tu ? Est-ce un rêve d'enfant ou une passion venue sur le tard ?
J’écris depuis longtemps, j’ai des brides de texte datant de mon adolescence, mais en fait je voulais faire de la bande dessinée. Sauf que j’étais vraiment trop mauvaise en dessin alors je me suis plus concentré sur la rédaction des textes vu que j’écrivais déjà les synopsis de mes BD et que ça, ça fonctionnait pas trop mal.
J’ai publié en ligne ma première histoire en 2001.
3 - As-tu des habitudes lorsque tu rédiges (un lieu de prédilection, une heure particulière, dans le silence ou avec un fond sonore, avec la cafetière à proximité...) ?
Pour écrire je m’installe dans le canapé du salon, l’ordi portable sur les genoux, la TV allumée ou avec de la musique. Je consomme des litres de thé. J’écris surtout la nuit quand je suis « seule au monde ».
4 - Où puises-tu ton inspiration ? Dans les films, dans tes rêves, dans des situations que tu vis au quotidien ?
Je ne puise pas l’inspiration, c’est elle qui me tombe dessus ! Elle me harcèle. Je mène tranquillement ma petite vie et là, paf, une idée, quelques minutes plus tard, paf une autre... Je ne contrôle rien, c’est envahissant. J’ai en moyenne une idée d’histoire par semaine.
5 - Côté Face n'est que le "premier" tome d'une "saga". Savais-tu en commençant sa rédaction, que d'autres suivraient ? Comment travailles-tu en général, as-tu un plan bien précis en tête dès le début (et une idée de la fin avant même de commencer) ou écris-tu au fur et à mesure en laissant les personnages "libres" de leurs mouvements ?
Au début Côté face était une histoire unique, mais au fil de l’écriture j’ai eu d’autres idées et un lecteur lors de la prépublication en ligne m’a demandé quel genre de femme avait pu suffisamment aimer Côme (et lui survivre) pour avoir un enfant avec lui et l’élever… le germe de Noces de lune est entièrement dans cette question.
Les tomes 3 (Petite rose) et 4 (Chanson d’enfant) sont venus au fil de l’écriture de Noces de Lune.
Sinon je construis patiemment et entièrement mes histoires avant l’écriture en elle-même. J’ai le plan, le synopsis, des fiches sur les personnages, sur les lieux, je fais beaucoup de recherche documentaire… bref j’ai horreur de laisser les personnages libres (même si je dois parfois réajuster les synopsis suite à une violente attaque d’inspiration).
Pour les tomes suivants, je suis complètement bloquée par la trame du tome 1, vu que les histoires se passent en même temps et non après, donc j’ai un plan très strict et impossible d’en sortir.
Par ailleurs la structure chronologique très particulière de la saga fait que pour que l’édifice tienne debout il faut savoir très clairement qui fait quoi, où et quand.
6 - Regrettes-tu, en ce début 2012, de t'être lancée dans l'auto-édition ? Si c'était à refaire, recommencerais-tu ? Que conseilles-tu aux jeunes auteurs qui cherchent également à être publiés ?
Il est encore un peu tôt pour faire un bilan de l’auto-édition. C’est sûr j’aurais préféré avoir un vrai éditeur, mais bon personne n’a voulu de mon texte et je voulais tenir mon livre en papier entre mes mains.
Auto-éditer c’est beaucoup de travail, de soucis, d’argent… ça me prend énormément de temps et j’avoue avoir parfois envie de tout envoyer valser et ne plus faire qu’écrire (chose que je finis par ne plus avoir le temps de faire). Mais bon, j’ai commencé alors je vais continuer, par respect pour les quelques lecteurs qui attendent les tomes suivants.
Mon conseil aux jeunes auteurs en quête de publication : Courage !
7 - As-tu d'autres projets de livres que tu envisages de publier ou Côté Face et sa suite seront-ils les seuls ?
J’ai déjà publié deux livres avant Côté face. Si je parviens au bout de la saga Côté face, cela fera 4 livres.
Ensuite je publie la quasi-totalité de ce que j’écris en ligne (soit plus d’une vingtaine de romans) mais j’ignore si j’aurai d’autres envies de publication papier. On verra bien.
8 - En plus d'écrire, es-tu également une grosse lectrice ? Quel titre aurais-tu envie de conseiller à ceux qui liront cette interview et pourquoi ?
Oui, je suis une très grosse lectrice et une acheteuse compulsive de livres aussi. Il y a des livres partout chez moi. Par contre je parle toujours très mal de mes lectures et j’ai des goûts assez changeants alors je préfère ne pas jouer les conseilleuses, je laisse ça à d’autres beaucoup plus doués que moi.
9 - Que penses-tu des blogs littéraires, des blogueurs et de toute cette petite communauté ?
Étant une grosse lectrice, j’aime parcourir les blogs de lecteurs, je découvre des livres, des avis différents.
Par contre en tant qu’auteur-éditeur, je suis agacée par le comportement de certains blogueurs que me contactent pour obtenir des livres gratuits (service presse, partenariat…) Certaines demandes sont très malpolies et agressives, comme si les éditeurs avaient obligation de fournir des livres gratuitement aux blogueurs. Certains m’insultent quand je refuse.
Les services presses/partenariats ont un coût assez élevé, je ne peux distribuer les livres gratuitement. J’ai payé, moi, pour les faire imprimer, ce sont aussi des centaines d’heures de travail…
Dans les demandes de partenariat j’ai eu aussi le blogueur qui contre un livre gratuit promet une longue chronique élogieuse dessus. Du coup, ça discrédite pas mal les bonnes critiques reçues lors de partenariat.
Bref, d’être du côté éditeur des blogs me laisse assez perplexe sur cette communauté, on y trouve le meilleur comme le pire.
10 - Que peut-on te souhaiter pour 2012 ?
De parvenir à boucler Petite Rose (Côté face t3), de trouver un éditeur, de trouver des personnes qui veulent bien payer pour lire Côté face et Noces de lune… bref tout plein de choses.
le 15 janvier dernier (Colette), Anne possède
une très longue chevelure qui en a fait rêver
plus d’une sur Facebook.
Raiponce ou Boucles d’or, on hésite encore…
(Le ou la troisième auteur(e) présenté(e) le mois prochain,
aura-t-il(elle) également une crinière de rêve ?)
- Le site dédié à Côté Face
- La page Facebook de Côté Face
- Pour lire les 100 premières pages de Côté Face et pour écouter les 10 premiers chapitres lus par l’auteure elle-même
- Pour acheter Côté Face directement auprès de l’auteure et sur Lulu.com (la version e-book existe)
- Pour tenter de remporter un exemplaire de Côté Face (l’auteure organise un concours ouvert jusqu’au 22 février)
Certains sites d’ebooks en ligne se permettent de déposer des œuvres entières en ligne, je ne vous apprends rien en vous disant qu’il s’agit de piratage. Pensez aux jeunes auteurs qui ont passé de longs mois de leur vie à rédiger, corriger, relire, travailler et retravailler leur texte, qui mettent tout leur cœur dans leur projet et qui dépensent de grosses sommes pour s’auto-éditer et se faire connaître…
Si Côté Face vous intéresse, faites un bon geste et achetez-le. Ou demandez à un blogueur de vous le prêter / de le faire voyager. Ou demandez-le pour votre anniversaire, votre fête ou Noël… Ou mieux encore, tentez votre chance au concours organisé par l’auteure elle-même… ou celui dont je vais vous parler juste en dessous !
[En revanche, et je pense que vous pouvez le comprendre, Anne n’accepte plus les demandes de SP - Service Presse - et de partenariat. Certains en font la demande, parfois pas très poliment, d’autres exigent carrément… n’oubliez pas qu’auteurs auto-édités et petites maisons d’édition n’ont pas les fonds des grands groupes et que chaque exemplaire offert leur coûte… Merci pour eux !]
Je vous offre cette fois-ci, un exemplaire de Côté Face dédicacé par l’auteure et ce n’est pas tout… il s’agira d’un exemplaire avec la nouvelle illustration de couverture (celle de droite, présentée plus haut, réalisée par la talentueuse illustratrice Miesis !), c’est-à-dire un exemplaire à tirage ultra-limité… Elle est pas belle la vie ?
J'aimerais, si possible, faire gagner des gens que je connais un minimum (qu'on se soit croisés sur nos blogs respectifs, sur Livraddict, Twitter, Facebook ou même dans la "vraie" vie,...), mais si je ne vous connais pas mais que vous êtes vraiment motivés (et que vous me semblez sincères), n'hésitez pas à tenter votre chance ! Le but est de partager et de faire découvrir Côté Face et son auteure à des gens vraiment intéressés. Voilà qui est dit.
Faites de la pub à Côté Face et à son auteure.
Vous avez le choix : faites suivre le lien de ce deuxième numéro du Quinze Littéraire, partagez la page Facebook de Côté Face, postez le lien du site dédié à Côté Face ou de la page du livre sur Bibliomania/Babelio/ou n’importe quelle chronique de blog… Bref, parlez de Côté Face sur internet, peu importe la manière, du moment que vous offrez un peu de publicité.
Plus vous partagerez l’information, plus vous aurez de « chances » pour le tirage au sort.
Par exemple : Vous diffusez le lien de cet article sur Facebook (1 chance), vous le mettez également sur Twitter (+ 1 chance), vous partagez la page Côté Face (+ 1 chance),… vous voilà déjà à 3 !
Une chance supplémentaire est attribuée d’office à ceux qui sont abonnés/s’abonnent à la page Côté Face ou à la page de mon blog sur Facebook. (Je fais éhontément de la pub pour la page de mon blog mais je pars du principe que plus de personnes y seront inscrites, plus les nouveautés du blog, par exemple, ce numéro du Quinze Littéraire - et les suivants - seront visibles par le plus grand nombre et donc plus les jeunes auteurs auront de publicité, plus je pourrai vous proposer de choses sympas… faites marcher le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux !)
Faites-moi parvenir la preuve (lien, capture d’écran,…) de votre publicité par email (melisende@hotmail.fr) ou en utilisant le formulaire de contact (le module est dans le menu à gauche). Un minimum de politesse sera grandement apprécié (je ne suis pas une machine).
Le concours est ouvert jusqu’au mercredi 29 février à minuit (soit, exceptionnellement deux semaines au lieu d’une pour pouvoir permettre aux participants non chanceux du concours organisé par l’auteure - qui se termine le mercredi 22 - de tenter une deuxième fois leur chance ici). Je procéderai au tirage au sort (grâce à un logiciel, je pense) le lendemain dans la soirée ou le surlendemain au plus tard et contacterai le gagnant dans la foulée.
parlez de Côté Face autour de vous...
Le Cercle des poètes disparus de N. H. KLEINBAUM
Mercredi 8 février 2012 à 18:36
Le Cercle des poètes disparus
de N.H. KLEINBAUM
(Baby Challenge Contemporain - 8/20)
Le Livre de Poche,
2011, p. 191
Première Publication : 1990
Pour l'acheter : Le Cercle des poètes disparus
Nancy Horowitz Kleinbaum est née le 30 août 1948. Elle a étudié à l'université de Northwestern d'Evanston aux États-Unis de 1966 à 1970. Elle a écrit de nombreux livres à partir de films. De nos jours, Nancy H. Kleinbaum vit à New York et est journaliste auprès du magazine Lifestyles pour lequel elle réalise diverses interviews.
l fut leur inspiration.
Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
Même si le drame - le suicide d'un adolescent déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.
Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.
e billet risque d’être assez court et je m’en excuse d’avance. Lu il y a plus d’une semaine, j’ai l’impression que je n’ai pas grand-chose à dire sur ce titre si ce n’est que grâce à lui, j’obtiens la médaille de chocolat (8 titres lus sur 20) pour le Baby Challenge Contemporain 2012.
Avant de me lancer dans cette lecture, je connaissais les grandes lignes de l’histoire mais je dois vous avouer que je n’ai jamais vu le film (du moins sérieusement, c’est-à-dire du début à la fin, sans interruption et en étant concentrée). Cela dit, après la découverte du livre (qui est adapté du film et non le contraire), j’ai très envie de rattraper mon inculture et de voir l’œuvre originale… ce qui ne saurait tarder !
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Si j’ai aimé l’histoire en général - cette bande de garçons qui « s’émancipent » au contact de leur nouveau professeur de littérature, Mr Keating, aux méthodes d’enseignement assez particulières - j’ai eu en revanche beaucoup de mal avec les personnages.
Nombreux, je n’ai jamais réussi à lier un prénom à un des garçons et à son histoire et pour être tout à fait franche, quelques jours après ma lecture, je suis incapable de nommer l’un d’eux ! Je me souviens que l’un d’entre eux est fort en latin, que l’autre rêve de devenir acteur au grand damne de ses parents, qu’un autre tombe éperdument amoureux… mais impossible de dire de qui il s’agit ! J’ai eu, par conséquent, énormément de mal - étant un peu perdue entre tous - à ressentir de l’empathie pour eux, malgré leurs aventures et le drame qui finit par les toucher. Seul Mr Keating m’a donné une impression de profondeur, de relief et m’a marquée.
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Il ne s’agit pas d’un problème de choix d’intrigue ou de personnages, car je suis persuadée que l’on ressent énormément d’empathie et d’émotions en visionnant le film, mais plutôt d’une froideur propre au texte. Malgré la beauté du message délivré et de certaines scènes (« O Capitaine ! Mon Capitaine ! ») et l’ode à la poésie, je suis restée en retrait pendant ma lecture et n’ai pas ressenti grand-chose et je le regrette (pourtant je suis du genre à pleurer facilement). Mais je pense sincèrement que le film m’offrira de meilleurs moments d’émotions et même si je connais dorénavant toute l’histoire, je prépare tout de même la boîte de mouchoirs !
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Mais alors, d’où vient cette distance, cette froideur ressentie ? Etant donné que le fond n’est pas incriminé, je pense qu’on peut dénoncer la forme du texte et donc le style (la traduction) de N.H. Kleinbaum. Je suis par contre incapable de vous dire exactement ce qui m’a manqué/gênée pendant cette lecture. L’utilisation de la troisième personne du singulier ? D’autres auteurs font ce choix et s’en sortent très bien. C’est plutôt une impression générale.
Ce livre rend compte des différentes scènes du film, décrit ce qui se passe dans chacune d’elles, froidement, sans aucune touche d’émotions. On reste en retrait, derrière la caméra, spectateurs, sans jamais prendre part aux évènements. C’est le premier livre adapté d’un film que je lis, est-ce que ce sentiment de froideur, de narration « artificielle », se retrouve dans les autres textes du genre ?
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Je finis tout de même sur une note positive en insistant sur la beauté de l’histoire et des messages délivrés et sur l’envie que j’ai maintenant de voir le film d’origine. J’en profite pour remercier Cajou qui m’a offert ce Cercle des poètes disparus il y a quelques mois !
Les Petits [ + ] : Une belle histoire avec de beaux messages. Le personnage du professeur - Mr Keating - sort du lot et réussit à avoir un peu de profondeur, contrairement aux élèves. J'ai très envie de voir le film maintenant, mais je pense que j'oublierai ce livre adapté pour garder uniquement en tête l'oeuvre originale signée Peter Weir en 1989.