e=mc², mon Amour
de Patrick CAUVIN
Le Livre de Poche,
1988, p. 221
Première Publication : 1977
Pour l'acheter : e=mc², mon Amour
de Patrick CAUVIN
Le Livre de Poche,
1988, p. 221
Première Publication : 1977
Pour l'acheter : e=mc², mon Amour
Patrick Cauvin (de son vrai nom Claude Klotz) est un écrivain français né le 6 octobre 1932 à Marseille et mort le 13 août 2010.
En 1999, soit vingt-deux ans après la sortie de E=mc2, mon amour, Patrick Cauvin retrouve les deux protagonistes, Lauren et Daniel, dans une suite intitulée Pythagore, je t'adore, qui connaît un franc succès. Alors que le romancier s’était promis de ne jamais écrire de suite, la nostalgie de ses premières intrigues le décide, finalement, à faire revivre ses jeunes héros.
Une adaptation au cinéma a été créée par le studio américain I love you, je t'aime, en 1979.
Wikipédia.
En 1999, soit vingt-deux ans après la sortie de E=mc2, mon amour, Patrick Cauvin retrouve les deux protagonistes, Lauren et Daniel, dans une suite intitulée Pythagore, je t'adore, qui connaît un franc succès. Alors que le romancier s’était promis de ne jamais écrire de suite, la nostalgie de ses premières intrigues le décide, finalement, à faire revivre ses jeunes héros.
Une adaptation au cinéma a été créée par le studio américain I love you, je t'aime, en 1979.
Wikipédia.
aniel et Lauren sont deux gamins que tout sépare. L'un est issu de la classe moyenne française et a un langage châtié tout droit sorti des films américains dont il raffole, l'autre est fille de deux riches américains et s'exprime sur le modèle des alexandrins de Racine qu'elle vénère. Ils tombent l'un sur l'autre alors qu'ils sont en vacances et oublient leurs différences pour ne garder que ce qui les rassemble : ils ont 11 ans et sont surdoués. Tous les deux pas à leur place chez eux, près de parents et d'amis qui ne les comprennent pas, ils trouvent le bonheur ensemble. Mais à 11 ans, malgré un QI élevé, difficile de vivre le grand amour et d'être pris au sérieux...
rouvé il y a un peu plus d'un an pour quelques centimes dans un vide-grenier, je me suis enfin décidée à me plonger dans ce titre, sans doute le plus connu de Patrick Cauvin. J'avais envie de bons sentiments, d'un truc contemporain, plutôt court, pour changer de mes habituelles lectures imaginaires...
Quelques semaines après ma lecture (il faut que j'arrête de tant tarder à rédiger mes billets !), je ne me souviens plus des détails et j'ai du mal à délivrer un ressenti clair. Je ne sais pas si j'ai apprécié ou non cette lecture. Je ne l'ai pas détestée, mais disons que j'en ressors mitigée, avec une impression de "Mouais... bof.".
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Le résumé me tentait. Cette histoire me semblait mignonne et fraîche, avec tout juste ce qu'il faut de gravité... mais je n'ai pas réussi à adhérer. Concrètement, le fil de l'intrigue est mince et se résume à : deux enfants pas comme les autres tentent de vivre leur histoire d'amour malgré leur entourage. Il faut bien avouer que ça ne m'a pas passionnée. Leur rencontre survient rapidement dans le texte, s'en suit la phase des retrouvailles en cachette (les 3/4 du roman) puis la fuite en Italie dans la dernière partie. Même si c'est plein de bons sentiments, je me suis parfois ennuyée.
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Si je n'ai pas accroché à cette aventure amoureuse, je crois que c'est également à cause des deux personnages principaux. Je me doutais qu'en suivant l'histoire d'amour de deux surdoués, ça n'allait pas être ordinaire, mais je ne pensais pas que les deux enfants m'agaceraient autant. A aucun moment je n'ai pas réussi à m'attacher à ces deux héros prétentieux, dans leur monde. Leur histoire aurait pu être émouvante mais elle n'a pas eu l'effet escompté sur moi. Leur façon très particulière de s'exprimer n'a pas aidé à me les rendre plus touchants ; au contraire, elle a creusé l'écart déjà existant. Je sais que le côté "brut de décoffrage" de Daniel et les alexandrins de Lauren participent à la constitution de leur personnalité et en cela c'est un plus, mais cela n'a pas fonctionné avec moi, point.
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Patrick Cauvin a choisi d'utiliser l'alternance des points de vue : Daniel et Lauren se partagent le texte, un chapitre sur deux. Je ne sais pas quoi penser de ce choix, je suis mitigée. D'un côté, le lecteur a ainsi la possibilité d'entrer dans la tête des deux enfants et donc de savoir qu'elles sont réellement les pensées de chacun ; de l'autre, passer ainsi de l'un à l'autre toutes les 10 pages demande une petite gymnastique qui n'est pas toujours confortable. Si je n'ai pas apprécié la façon différente de s'exprimer des deux surdoués, je dois en revanche reconnaître que l'auteur maîtrise les deux voix narratives.
Dans l'ensemble, c'est un petit roman (220 pages) qui se lit bien, pas forcément conseillé aux plus jeunes je pense. Du moins, je doute que des ados de 12 ans en 2011, puissent vraiment apprécier cette lecture qui date de 1977 ; les expressions utilisées n'existent plus, les références - cinématographiques notamment - ne sont plus d'actualité... je pense qu'un jeune en 2011, se sentirait trop perdu s'il se lançait dans cette aventure ; qu'en pensez-vous ?
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Un avis en demi-teinte donc. Je reconnais l'originalité et le côté émouvant de cette histoire, la maîtrise de l'auteur en ce qui concerne ses deux personnages principaux et leur voix narrative ; mais je n'ai tout simplement pas accroché et n'ai qu'effleuré cette histoire. Peut-être aurait-ce été différent si je l'avais lu 10 ans plus tôt ?
Les Petits [ + ] : Mettre en scène l'histoire d'amour de deux jeunes surdoués, c'est plutôt original. Une histoire d'amour hors du commun qui peut être émouvante. L'auteur maîtrise ses personnages. Quelques passages amusants.
Les Petits [ - ] : Les deux surdoués m'ont agacée dès le départ. L'intrigue, sans réelle surprise, ne m'a pas passionnée. L'alternance des points de vue entraîne une gymnastique un peu contraignante. Un manque d'émotions, tout simplement.
Quelques semaines après ma lecture (il faut que j'arrête de tant tarder à rédiger mes billets !), je ne me souviens plus des détails et j'ai du mal à délivrer un ressenti clair. Je ne sais pas si j'ai apprécié ou non cette lecture. Je ne l'ai pas détestée, mais disons que j'en ressors mitigée, avec une impression de "Mouais... bof.".
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Le résumé me tentait. Cette histoire me semblait mignonne et fraîche, avec tout juste ce qu'il faut de gravité... mais je n'ai pas réussi à adhérer. Concrètement, le fil de l'intrigue est mince et se résume à : deux enfants pas comme les autres tentent de vivre leur histoire d'amour malgré leur entourage. Il faut bien avouer que ça ne m'a pas passionnée. Leur rencontre survient rapidement dans le texte, s'en suit la phase des retrouvailles en cachette (les 3/4 du roman) puis la fuite en Italie dans la dernière partie. Même si c'est plein de bons sentiments, je me suis parfois ennuyée.
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Si je n'ai pas accroché à cette aventure amoureuse, je crois que c'est également à cause des deux personnages principaux. Je me doutais qu'en suivant l'histoire d'amour de deux surdoués, ça n'allait pas être ordinaire, mais je ne pensais pas que les deux enfants m'agaceraient autant. A aucun moment je n'ai pas réussi à m'attacher à ces deux héros prétentieux, dans leur monde. Leur histoire aurait pu être émouvante mais elle n'a pas eu l'effet escompté sur moi. Leur façon très particulière de s'exprimer n'a pas aidé à me les rendre plus touchants ; au contraire, elle a creusé l'écart déjà existant. Je sais que le côté "brut de décoffrage" de Daniel et les alexandrins de Lauren participent à la constitution de leur personnalité et en cela c'est un plus, mais cela n'a pas fonctionné avec moi, point.
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Patrick Cauvin a choisi d'utiliser l'alternance des points de vue : Daniel et Lauren se partagent le texte, un chapitre sur deux. Je ne sais pas quoi penser de ce choix, je suis mitigée. D'un côté, le lecteur a ainsi la possibilité d'entrer dans la tête des deux enfants et donc de savoir qu'elles sont réellement les pensées de chacun ; de l'autre, passer ainsi de l'un à l'autre toutes les 10 pages demande une petite gymnastique qui n'est pas toujours confortable. Si je n'ai pas apprécié la façon différente de s'exprimer des deux surdoués, je dois en revanche reconnaître que l'auteur maîtrise les deux voix narratives.
Dans l'ensemble, c'est un petit roman (220 pages) qui se lit bien, pas forcément conseillé aux plus jeunes je pense. Du moins, je doute que des ados de 12 ans en 2011, puissent vraiment apprécier cette lecture qui date de 1977 ; les expressions utilisées n'existent plus, les références - cinématographiques notamment - ne sont plus d'actualité... je pense qu'un jeune en 2011, se sentirait trop perdu s'il se lançait dans cette aventure ; qu'en pensez-vous ?
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Un avis en demi-teinte donc. Je reconnais l'originalité et le côté émouvant de cette histoire, la maîtrise de l'auteur en ce qui concerne ses deux personnages principaux et leur voix narrative ; mais je n'ai tout simplement pas accroché et n'ai qu'effleuré cette histoire. Peut-être aurait-ce été différent si je l'avais lu 10 ans plus tôt ?
Les Petits [ + ] : Mettre en scène l'histoire d'amour de deux jeunes surdoués, c'est plutôt original. Une histoire d'amour hors du commun qui peut être émouvante. L'auteur maîtrise ses personnages. Quelques passages amusants.
Les Petits [ - ] : Les deux surdoués m'ont agacée dès le départ. L'intrigue, sans réelle surprise, ne m'a pas passionnée. L'alternance des points de vue entraîne une gymnastique un peu contraignante. Un manque d'émotions, tout simplement.