L'Estivant
de Kazimierz ORLOS
(Rentrée Littéraire -
Libfly/Furet du Nord)
Editions Noir sur Blanc,
2011, p. 121
Première Publication : 2008
Pour l'acheter : L'estivant
Merci à
et au
Né à Varsovie en 1935, Kazimierz Orlos est un écrivain très populaire en Pologne. Il est l'auteur de nombreux romans, de scénarios, d'essais, de reportages et de pièces radiophoniques. Interdit de publication de 1973 à 1989, il a fait partie de l'opposition et a participé à la vie littéraire clandestine. Il a notamment collaboré aux revues Kultura et Puls, et à Radio Free Europe. L'Estivant est son premier livre traduit en français.
n vieil homme retrouve avec émotion deux lettres écrites par Mirka, son premier amour, qu'il avait relégué au fond de sa mémoire. Il décide alors d'écrire à son fils et de lui raconter toute l'histoire, en commençant par sa rencontre avec cette adolescente lors des vacances d'été, au bord de la lagune de la Vistule, en 1951 et 1952. Dans ses lettres, la jeune fille lui annonçait être enceinte. Il ne lui a jamais répondu.
Bouleversé par cette paternité qui resurgit dans ses vieux jours, l'homme se met à la recherche de son passé. Cinquante ans plus tard, il se rend dans la maison sous les pins, au bord de la mer Baltique. Il y fait de longues promenades sur la plage et dans les dunes, se remémorant toute son existence et s'interrogeant sur ses choix, sa lâcheté vis-à-vis de ses proches, ses compromissions avec le système. Au fil des rencontres avec les habitants des lieux, il se rapproche pas à pas de la vérité.
Son récit simple et brut, teinté de mélancolie et de nostalgie, sonne comme une confession qui vient trop tard, une manière de s'expliquer avec sa propre existence.
Bouleversé par cette paternité qui resurgit dans ses vieux jours, l'homme se met à la recherche de son passé. Cinquante ans plus tard, il se rend dans la maison sous les pins, au bord de la mer Baltique. Il y fait de longues promenades sur la plage et dans les dunes, se remémorant toute son existence et s'interrogeant sur ses choix, sa lâcheté vis-à-vis de ses proches, ses compromissions avec le système. Au fil des rencontres avec les habitants des lieux, il se rapproche pas à pas de la vérité.
Son récit simple et brut, teinté de mélancolie et de nostalgie, sonne comme une confession qui vient trop tard, une manière de s'expliquer avec sa propre existence.
râce à la rentrée littéraire et à Libfly et au Furet du Nord, j’ai eu la chance de découvrir mon premier auteur polonais, Kazimierz Orlos, qui semple impliqué et très populaire dans son pays. J’ai, par la même occasion, pu découvrir les Editions Noirs sur Blanc, une maison suisse. Un grand merci, donc, à tous ceux qui ont permis ma rencontre avec ce texte.
'
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, sans être vraiment emballée par l’histoire qu’elle résumait, j’étais tout de même curieuse, surtout du « style » de cet auteur polonais. Moi qui me cantonne majoritairement aux auteurs français et anglophones, j’avais très envie d’étendre mes horizons. Le bilan est finalement mitigé.
Je n’ai pas d’horribles reproches à faire à L’Estivant, mais disons plutôt que je ne trouve aucun point particulièrement positif et marquant qui pourrait le faire sortir du lot. En effet, la lecture n’a pas été désagréable ou difficile, elle s’est juste faite, point.
''
Le texte est court (120 pages). Dans ces quelques pages, Kazimierz Orlos raconte deux semaines de la vie d’un vieil homme qui, ayant retrouvé d’anciennes lettres, remonte dans le temps, 50 ans auparavant. Afin de mettre ses « affaires » en ordre, alors qu’il approche des 70 ans, il retourne où il passait ses vacances lorsqu’il avait 16/17 ans et cherche à savoir, de loin, ce qu’est devenu son amour de jeunesse - Mirka - et l’enfant qui semble être né de leurs jeunes ébats, mais qu’il n’a, jusqu’alors, jamais cherché à connaître.
Sur cette plage, dans ce village, il retrouve ses souvenirs enfouis, apprend à se connaître. Il livre ce témoignage, cette confession à son fils, alors qu’il n’en avait jamais rien dit à personne.
'
Le lecteur suit les recherches du narrateur et découvre son passé grâce aux souvenirs qui ressurgissent de-ci de-là, inattendus. Malgré le côté « intime » de l’utilisation de la première personne du singulier, je ne me suis jamais sentie proche de ce vieil homme, et sa quête ne m’a pas vraiment touchée. Le style, comme le récit, est simple et fluide mais ne me marquera pas outre mesure. Le rythme est lent et contemplatif, en accord avec ce que peut vivre notre narrateur.
En revanche, et c’est un point plutôt positif, je trouve que ce texte offre un bon aperçu de ce que peut/pouvait être la vie en Pologne, dans un petit village près de la mer Baltique. Je ne connais pas du tout la région et les habitudes de ses habitants, mais la lecture est assez dépaysant.
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Comme vous pouvez le constater, mon avis n’est ni positif ni négatif, mais plutôt à l’image de ce que j’ai pu ressentir pendant ma lecture : je n’irai pas jusqu’à de l’indifférence cordiale, mais plutôt à un « sans plus ».
Malgré tout, je remercie une nouvelle fois Libfly, Le Furet du Nord et les Editions Noir sur Blanc pour cet envoi et je reste curieuse de découvrir d’autres auteurs polonais ; avez-vous des suggestions à me faire ?
Les Petits [ + ] : Un bon aperçu de la vie en Pologne ; je n’ai pas eu de mal à m’y projeter. Le style ne m’a pas semblé extraordinaire mais reste fluide et agréable à parcourir. C’est simple, authentique et… court.
Les Petits [ - ] : Je suis restée de marbre face à cette histoire malgré l’utilisation de la première personne du singulier, généralement plus « intime ». C’est un rythme plutôt lent et contemplatif. Ni reproches ni compliments, c’est une lecture « passe-partout » mais j’attends d’un livre qu’il me fasse réagir (négativement ou positivement).
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Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, sans être vraiment emballée par l’histoire qu’elle résumait, j’étais tout de même curieuse, surtout du « style » de cet auteur polonais. Moi qui me cantonne majoritairement aux auteurs français et anglophones, j’avais très envie d’étendre mes horizons. Le bilan est finalement mitigé.
Je n’ai pas d’horribles reproches à faire à L’Estivant, mais disons plutôt que je ne trouve aucun point particulièrement positif et marquant qui pourrait le faire sortir du lot. En effet, la lecture n’a pas été désagréable ou difficile, elle s’est juste faite, point.
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Le texte est court (120 pages). Dans ces quelques pages, Kazimierz Orlos raconte deux semaines de la vie d’un vieil homme qui, ayant retrouvé d’anciennes lettres, remonte dans le temps, 50 ans auparavant. Afin de mettre ses « affaires » en ordre, alors qu’il approche des 70 ans, il retourne où il passait ses vacances lorsqu’il avait 16/17 ans et cherche à savoir, de loin, ce qu’est devenu son amour de jeunesse - Mirka - et l’enfant qui semble être né de leurs jeunes ébats, mais qu’il n’a, jusqu’alors, jamais cherché à connaître.
Sur cette plage, dans ce village, il retrouve ses souvenirs enfouis, apprend à se connaître. Il livre ce témoignage, cette confession à son fils, alors qu’il n’en avait jamais rien dit à personne.
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Le lecteur suit les recherches du narrateur et découvre son passé grâce aux souvenirs qui ressurgissent de-ci de-là, inattendus. Malgré le côté « intime » de l’utilisation de la première personne du singulier, je ne me suis jamais sentie proche de ce vieil homme, et sa quête ne m’a pas vraiment touchée. Le style, comme le récit, est simple et fluide mais ne me marquera pas outre mesure. Le rythme est lent et contemplatif, en accord avec ce que peut vivre notre narrateur.
En revanche, et c’est un point plutôt positif, je trouve que ce texte offre un bon aperçu de ce que peut/pouvait être la vie en Pologne, dans un petit village près de la mer Baltique. Je ne connais pas du tout la région et les habitudes de ses habitants, mais la lecture est assez dépaysant.
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Comme vous pouvez le constater, mon avis n’est ni positif ni négatif, mais plutôt à l’image de ce que j’ai pu ressentir pendant ma lecture : je n’irai pas jusqu’à de l’indifférence cordiale, mais plutôt à un « sans plus ».
Malgré tout, je remercie une nouvelle fois Libfly, Le Furet du Nord et les Editions Noir sur Blanc pour cet envoi et je reste curieuse de découvrir d’autres auteurs polonais ; avez-vous des suggestions à me faire ?
Les Petits [ + ] : Un bon aperçu de la vie en Pologne ; je n’ai pas eu de mal à m’y projeter. Le style ne m’a pas semblé extraordinaire mais reste fluide et agréable à parcourir. C’est simple, authentique et… court.
Les Petits [ - ] : Je suis restée de marbre face à cette histoire malgré l’utilisation de la première personne du singulier, généralement plus « intime ». C’est un rythme plutôt lent et contemplatif. Ni reproches ni compliments, c’est une lecture « passe-partout » mais j’attends d’un livre qu’il me fasse réagir (négativement ou positivement).