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Le Diable s'habille en Prada
de Lauren WEISBERGER
(Challenge ABC 2009)
Pocket,
2006, p. 507
Première Publication : 2003
de Lauren WEISBERGER
(Challenge ABC 2009)
Pocket,
2006, p. 507
Première Publication : 2003
Lauren Weisberger, née le 28 Mars 1977, est un écrivain américain célèbre pour ses romans de Chick lit. Son premier roman, Le Diable s'habille en Prada (The devil wears Prada) a connu un succès mondial et fut adapté au cinéma en 2006.
Autres Livres de Lauren WEISBERGER :
- People or Not People -
- Sexe, diamants et plus si affinités -
Autres Livres de Lauren WEISBERGER :
- People or Not People -
- Sexe, diamants et plus si affinités -
Résumé de Quatrième de Couverture :
Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode nex-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouë pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour être à sa place !
Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : "An-dre-ââ"...
Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : "An-dre-ââ"...
Avis personnel :
Bon, je ne vais pas épiloguer pendant des heures. C'est simple : je n'ai pas aimé. Pour commencer, je n'aime pas la Chick lit, donc ça part assez mal. En plus, je n'ai jamais accroché à la mode (ma mère est obligée de me traîner une fois par an pour aller dans les magasins et refaire ma garde-robe) et les histoires contemporaines qui se déroulent aux Etats-Unis sont loin de me séduire. Enfin, les filles superficielles qui ne s'intéressent qu'à la mode, qu'à leur poids et qui n'ont rien dans la tête m'insupportent ; et pour tout dire, je les passerai bien au lance-flammes, comme 95% de la population en fait (oui, je suis misanthrope, surtout en ce moment). Bref, on se demande bien pourquoi je me suis lancée dans cette lecture ! Trouvé à 1€ d'occasion alors que j'avais besoin d'un auteur en -W pour mon Challenge ABC, j'aurais mieux fait de m'abstenir et de lire Wells ou Wilde !
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Outre l'histoire et l'univers créés par Weisberger, je n'ai pas accroché à sa plume. Certes, ce n'est pas trop mal écrit (quoique, niveau littérature de gare, on a vu mieux...) mais cette tendance à faire des énumérations de fringues de dix kilomètres de long à toutes les pages (lire continuellement "Gucci", "Prada" et j'en passe, à toutes les lignes, ça me pompe vite !) n'améliore en rien mon impression générale. Je trouve ce procédé absolument inutile et très lourd ; et d'ailleurs, si on enlève toutes ces énumérations récurrentes et qu'on garde seulement la trame principale (finalement pas du tout poussée), on arrive à peine à 150 pages. En plus, l'auteur fait appel à des flash-backs qui n'ont ni queue ni tête, qui arrivent et repartent comme un cheveu sur la soupe et laisse le lecteur perdu, ne sachant plus où il en est !
En ce qui concerne les personnages, il n'y a absolument rien d'extraordinaire. Andrea, l'héroïne, n'est finalement qu'une nunuche qui a besoin d'une année entière pour se rendre compte qu'elle est devenue la plus grande des idiotes (j'ai failli employer un autre terme, moins joli...). Franchement, je l'aurais secouée à chaque page ! C'est pas possible d'être aussi stupide ! Quant à la patronne horrible, Miranda Priestly, et bien, elle n'est que ça : horrible. Je m'attendais, au moins, à une sorte de rebondissement, à une personnalité plus complexe et travaillée, mais non. C'est juste un tyran inintéressant, point.
Je sais bien qu'il s'agit d'un livre écrit exclusivement dans le but de se moquer du monde ô combien superficiel de la mode, et des personnalités (si on peut dire que ces personnes ont des personnalités...) encore plus superficielles qui le peuplent ; mais Weisberger ne le fait pas bien, à mon goût. Et qu'est-ce que je me suis ennuyée !!! Heureusement, il y a quelques petites notes d'humour et d'ironie qui rehaussent un peu la barre, mais c'est vraiment minime...
Les Petits [ + ] : Quelques touches d'humour et d'ironie.
Les Petits [ - ] : Histoire et monde qui ne m'intéressent pas du tout. Lourdeurs stylistiques (énumérations interminables et inutiles, flash-backs très maladroits). Personnages insupportables et trop simplistes. Héroïne nunuche que j'aurais bien aimé secouer !!!