Le Patient anglais
(L'Homme flambé)
de Michael ONDAATJE
(Challenge ABC 2011 - 9/26)
Points,
1995, p. 320
Première Publication : 1992
Pour l'acheter : Le patient anglais
Philip Michael Ondaatje, né le
12 septembre 1943, est un romancier
et poète canado-srilankais.
12 septembre 1943, est un romancier
et poète canado-srilankais.
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uelque part en Italie, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une villa transformée en hôpital militaire, Hana, une jeune infirmière, veille sur son unique patient : un aviateur anglais atrocement brûlé lors d'un accident d'avion dans le Sahara. Deux hommes font irruption dans la villa éventrée par les obus, et chacun tour à tour doit dévoiler son secret. Le plus énigmatique reste celui de ce patient anglais, ivre de morphine, amoureux du désert, qui raconte dans les marges des livres ses propres histoires chimériques.
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e Patient anglais fait partie de ces livres que je n’ai pas l’habitude de lire mais qui me font de l’œil pour X raisons. Dans ce cas précis, c’est après l’avoir vu répertorié dans les 1001 livres qu’il faut avoir lus dans sa vie et après avoir découvert qu’une adaptation avait été tournée avec Ralph Fiennes et Colin Firth (et ouais !), que j’ai eu envie de tenter l’aventure. Je n’ai pas encore vu ce film, mais j’espère sincèrement qu’il me plaira davantage que le texte d’origine signé Michael Ondaatje.
Après avoir enchaîné les coups de cœur et les très bonnes découvertes depuis début janvier, cette lecture a été looooongue… je n’étais peut-être pas dans les meilleurs conditions pour la savourer, mais je suis certaine de ne pas m’y risquer à nouveau ; tant pis pour moi. Voilà donc la plus grosse déception de l’année 2011, pour le moment !
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Hana, jeune infirmière de 20 ans, vit seule avec un patient - soi-disant anglais - dans une villa italienne précédemment transformée en hôpital militaire. A la fin de la seconde guerre mondiale, tous les autres patients et membres du corps médical sont partis, mais elle a insisté pour rester et s’occuper de ce patient mystérieux, brûlé sur tout le corps, intransportable…
Après des semaines de vie à deux, Caravaggio, un voleur, ancien ami du père d’Hana, arrive et décide de s’installer avec eux. Un peu plus tard, c’est au tour de Kip, un sapeur indien, d’entrer dans la place. A 24 ans, il passe ses journées à risquer sa vie en désamorçant les mines laissés par les allemands…
Les quatre figures évoluent dans cette villa à moitié en ruine et apprennent à se connaitre au fil des jours…
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Qu’il est difficile de rédiger ce billet ! J’essaye de trouver des points positifs et tente d’être la plus objective possible mais… Commençons déjà par les points négatifs pour tenter de finir sur le meilleur.
C’est long. Interminable même. Je ne m’attendais pas forcément à trouver des actions à toutes les pages, mais quand même, au moins une de temps à autre… J’essaye de mettre mes idées en place mais sincèrement, je ne me souviens que d’un passage, le seul m’ayant à peu près plu : lorsque Kip désamorce une mine dans un champ voisin de la villa et qu’Hana lui vient en aide. C’est le début d’un rapprochement entre ces deux là, et la seule scène m’ayant touchée.
Pour le reste, on suit surtout les histoires, les souvenirs des personnages, notamment le passé de Kip et celui du patient brûlé. Je pensais que découvrir les histoires de chacun serait intéressant, mais en fait non, je me suis juste ennuyée.
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En plus, Michael Ondaatje passe de la narration du moment « présent » aux souvenirs d’un personnage sans prévenir. On change donc, d’une phrase à l’autre, de lieux, de temps,… et même de pronom personnel ! Au début, j’ai vraiment eu du mal à m’habituer à ses sauts dans le passé et j’étais complètement perdue !
Pour rester du côté de la forme, j’ai trouvé certaines descriptions (notamment lorsqu’il s’agit d’histoire de mines et de bombes) interminables. J’ai d’ailleurs du sauter quelques lignes plusieurs fois pour ne pas risquer de piquer du nez trop vite.
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En ce qui concerne les personnages, et c’est un autre des soucis majeurs de ce texte, ils ne m’ont absolument pas touchée.
Caravaggio est trop peu mis en avant pour qu’on s’attache à lui. Je crois d’ailleurs que je n’ai toujours pas compris sa place dans cette histoire.
Hana, bien qu’un peu « cinglée » sur les bords, m’a semblé lisse, fade… sans intérêt.
Le patient anglais qui donne son titre à l’ouvrage a certes l’histoire la plus développée mais à quasi aucun moment elle ne m’a tenue en haleine.
Le seul personnage un brin « humain » et attachant est le jeune démineur Kip. C’est sans doute cette figure qui a sauvé ma lecture.
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Je suis vraiment déçue. Avec un contexte de fin de guerre, en « huis clos », avec quatre personnalités qui semblaient avoir du potentiel, je m’attendais à une très belle lecture. Et bien non.
Je retiens tout de même quelques passages assez beaux et « poétiques », mais c’est vraiment très rares et ne suffit pas à sauver cette lecture.
Heureusement que je ne lis quasi jamais les livres récompensés (celui-ci a obtenu le Booker Prize en 1992), car j’ai toujours l’impression de passer à côté et d’être une grosse inculte incapable de saisir la beauté d’un texte qui a su séduire un jury de professionnels…
Peut-être que l’adaptation me fera découvrir cette œuvre sous un angle nouveau… Du moins, espérons !
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Les Petits [ + ] : Le personnage de Kip, le seul que je retiens. Quelques beaux passages, au niveau de la pume, mais c’est trop rare pour remonter mon avis général.
Les Petits [ - ] : Je me demande encore quel est le « but » de ce livre, je crois que je suis complètement passée à côté, et je n’ai même pas saisi la fin ! Les personnages et leurs histoires n’ont pas su m’intéresser. J’ai trouvé ça long, interminable même ! Et je me suis souvent perdue dans les passages de la narration du « présent » aux souvenirs des figures… Une énorme déception !
Après avoir enchaîné les coups de cœur et les très bonnes découvertes depuis début janvier, cette lecture a été looooongue… je n’étais peut-être pas dans les meilleurs conditions pour la savourer, mais je suis certaine de ne pas m’y risquer à nouveau ; tant pis pour moi. Voilà donc la plus grosse déception de l’année 2011, pour le moment !
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Hana, jeune infirmière de 20 ans, vit seule avec un patient - soi-disant anglais - dans une villa italienne précédemment transformée en hôpital militaire. A la fin de la seconde guerre mondiale, tous les autres patients et membres du corps médical sont partis, mais elle a insisté pour rester et s’occuper de ce patient mystérieux, brûlé sur tout le corps, intransportable…
Après des semaines de vie à deux, Caravaggio, un voleur, ancien ami du père d’Hana, arrive et décide de s’installer avec eux. Un peu plus tard, c’est au tour de Kip, un sapeur indien, d’entrer dans la place. A 24 ans, il passe ses journées à risquer sa vie en désamorçant les mines laissés par les allemands…
Les quatre figures évoluent dans cette villa à moitié en ruine et apprennent à se connaitre au fil des jours…
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Qu’il est difficile de rédiger ce billet ! J’essaye de trouver des points positifs et tente d’être la plus objective possible mais… Commençons déjà par les points négatifs pour tenter de finir sur le meilleur.
C’est long. Interminable même. Je ne m’attendais pas forcément à trouver des actions à toutes les pages, mais quand même, au moins une de temps à autre… J’essaye de mettre mes idées en place mais sincèrement, je ne me souviens que d’un passage, le seul m’ayant à peu près plu : lorsque Kip désamorce une mine dans un champ voisin de la villa et qu’Hana lui vient en aide. C’est le début d’un rapprochement entre ces deux là, et la seule scène m’ayant touchée.
Pour le reste, on suit surtout les histoires, les souvenirs des personnages, notamment le passé de Kip et celui du patient brûlé. Je pensais que découvrir les histoires de chacun serait intéressant, mais en fait non, je me suis juste ennuyée.
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En plus, Michael Ondaatje passe de la narration du moment « présent » aux souvenirs d’un personnage sans prévenir. On change donc, d’une phrase à l’autre, de lieux, de temps,… et même de pronom personnel ! Au début, j’ai vraiment eu du mal à m’habituer à ses sauts dans le passé et j’étais complètement perdue !
Pour rester du côté de la forme, j’ai trouvé certaines descriptions (notamment lorsqu’il s’agit d’histoire de mines et de bombes) interminables. J’ai d’ailleurs du sauter quelques lignes plusieurs fois pour ne pas risquer de piquer du nez trop vite.
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En ce qui concerne les personnages, et c’est un autre des soucis majeurs de ce texte, ils ne m’ont absolument pas touchée.
Caravaggio est trop peu mis en avant pour qu’on s’attache à lui. Je crois d’ailleurs que je n’ai toujours pas compris sa place dans cette histoire.
Hana, bien qu’un peu « cinglée » sur les bords, m’a semblé lisse, fade… sans intérêt.
Le patient anglais qui donne son titre à l’ouvrage a certes l’histoire la plus développée mais à quasi aucun moment elle ne m’a tenue en haleine.
Le seul personnage un brin « humain » et attachant est le jeune démineur Kip. C’est sans doute cette figure qui a sauvé ma lecture.
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Je suis vraiment déçue. Avec un contexte de fin de guerre, en « huis clos », avec quatre personnalités qui semblaient avoir du potentiel, je m’attendais à une très belle lecture. Et bien non.
Je retiens tout de même quelques passages assez beaux et « poétiques », mais c’est vraiment très rares et ne suffit pas à sauver cette lecture.
Heureusement que je ne lis quasi jamais les livres récompensés (celui-ci a obtenu le Booker Prize en 1992), car j’ai toujours l’impression de passer à côté et d’être une grosse inculte incapable de saisir la beauté d’un texte qui a su séduire un jury de professionnels…
Peut-être que l’adaptation me fera découvrir cette œuvre sous un angle nouveau… Du moins, espérons !
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Les Petits [ + ] : Le personnage de Kip, le seul que je retiens. Quelques beaux passages, au niveau de la pume, mais c’est trop rare pour remonter mon avis général.
Les Petits [ - ] : Je me demande encore quel est le « but » de ce livre, je crois que je suis complètement passée à côté, et je n’ai même pas saisi la fin ! Les personnages et leurs histoires n’ont pas su m’intéresser. J’ai trouvé ça long, interminable même ! Et je me suis souvent perdue dans les passages de la narration du « présent » aux souvenirs des figures… Une énorme déception !