Robert des noms propres
de Amélie NOTHOMB
(Challenge ABC 2011 - 7/26)
Le Livre de Poche,
2007, p. 190
Première Publication : 2002
Amélie Nothomb, née le 13 août 1967,
est une écrivain belge de langue française.
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-neuf romans à ce jour. Avec une régularité notoire : "Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie est à l'heure". Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.
est une écrivain belge de langue française.
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-neuf romans à ce jour. Avec une régularité notoire : "Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie est à l'heure". Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.
'- Attentat -
- Biographie de la faim -
- Les Combustibles -
- Cosmétique de l'ennemi -
- Stupeur et tremblements -
'
our un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin.
Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence.
C'est la vie de celle qui me donne la mort.
Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence.
C'est la vie de celle qui me donne la mort.
'
e continue doucement mais surement ma découverte d’Amélie Nothomb (à raison d’au moins un livre par an depuis presque vingt ans, j’ai encore de quoi faire !). Dès que je tombe sur un de ses titres, j’hésite longuement à me lancer, me demandant si cette fois encore je vais détester ou si une nouvelle fois je vais « adhérer » à son histoire…
Heureusement, les livres d’Amélie Nothomb ont l’avantage d’être courts donc au moins, si on n’aime pas, la torture ne dure pas indéfiniment (je suis incapable d’arrêter la lecture d’un livre, même si je ne l’aime pas… maniaquerie ou masochisme, je n’en sais rien mais c’est ainsi !). J’ai inclus Robert des noms propres dans mon Challenge ABC 2011, une bonne raison de me motiver à le lire…
Sans avoir été transportée, j’ai trouvé cette lecture plutôt sympa dans l’ensemble et même si la fin m’a semblé un peu précipitée, ça ne m’a pas trop choquée… Quatre titres de la dame lus dont trois qui ont réussi à me convaincre (ou presque)… deviendrais-je une adepte d’Amélie Nothomb ?
'
Plectrude ne possède pas que le nom d’une héroïne tragique. Née dans des conditions bien loin de la normale (sa mère a accouché en prison après avoir tué son père, a insisté pour que sa fille soit baptisée ainsi puis, s’est pendue dans sa cellule), sa vie ne peut qu’être à l’image de sa naissance : hors du commun.
Recueillie par la sœur de sa mère et son mari, l’enfant grandit entourée de deux sœurs « normales », d’un père un peu trop lâche et d’une mère qui l’idolâtre et la pousse à toutes les fantaisies.
Avec son regard pénétrant et inquiétant, Plectrude est détestée à l’école mais vénérée pendant son cours de danse. « Elle a le regard d’une danseuse », ne cessent de répéter ses professeurs successifs. Et bien soit, la petite fille sera danseuse. Plus rien ne compte dans sa vie hormis la danse. Peu importe l’école et même la nourriture, l’important c’est que sa vie ressemble à un ballet dont elle serait la danseuse soliste…
'
Avec le visionnage de Black Swan au cinéma, on peut dire que ma semaine dernière était placée sous le signe de la danse classique à haut niveau ! Entre les deux supports, une réalité : la rigueur imposée et la perfection qu’il faut atteindre pour oser espérer devenir une grande danseuse classique… Un livre, un film : deux histoires illustrant l’autodestruction.
Ai-je vraiment aimé Robert des noms propres ? Franchement, je n’arrive pas à me prononcer. Je pense que j’ai apprécié le thème principal, mais comme d’habitude avec Amélie Nothomb, je me demande où elle va chercher des idées pareilles ! La scène du bonhomme de neige, par exemple. Plectrude s’allonge sur le sol, joue les gisantes en attendant que la neige la recouvre entièrement et passe à deux doigts de la mort ; préférant attendre que son amie la sauve plutôt que de se sauver soi-même… car évidemment, il faut que la vie de la petite fille ait ce côté « théâtral » et tragique, sinon elle ne vaut pas la peine d’être vécue.
L’idée de fond est bonne et intéressante mais reste hyper dérangeante et limite « malsaine ». Et c’est un peu comme ça, à chaque fois, que je ressens les écrits d’Amélie Nothomb… et je ne sais jamais quels ressentis mettre là-dessus !
'
Au niveau de la plume de l’auteure, il n’y a pas de difficultés particulières, si ce n’est quelques références « culturelles » qu’il vaut mieux connaître pour comprendre (ce qui n’est pas toujours mon cas et ce qui m’amène à la conclusion que j’ai des lacunes dans un paquet de domaine ! Il va falloir que je lise encore plus !).
Si je ne m’extasie pas particulièrement devant le style de l’auteure, j’apprécie tout de même l’ironie qu’on trouve dans certains passages. L’ironie et l’humour presque noir, ça me parle.
Et, comme dit plus haut, chaque roman n’excède pas les 200 pages. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et je l’ai dévoré en moins de deux heures.
'
En bref, un texte dérangeant mais qui n’en reste pas moins intéressant. Je reste prudente en ce qui concerne Amélie Nothomb et ne parvient pas encore à décider si ses écrits me plaisent ou non. En tout cas, j’ai bien envie de continuer ma découverte, c’est déjà un bon point !
e continue doucement mais surement ma découverte d’Amélie Nothomb (à raison d’au moins un livre par an depuis presque vingt ans, j’ai encore de quoi faire !). Dès que je tombe sur un de ses titres, j’hésite longuement à me lancer, me demandant si cette fois encore je vais détester ou si une nouvelle fois je vais « adhérer » à son histoire…
Heureusement, les livres d’Amélie Nothomb ont l’avantage d’être courts donc au moins, si on n’aime pas, la torture ne dure pas indéfiniment (je suis incapable d’arrêter la lecture d’un livre, même si je ne l’aime pas… maniaquerie ou masochisme, je n’en sais rien mais c’est ainsi !). J’ai inclus Robert des noms propres dans mon Challenge ABC 2011, une bonne raison de me motiver à le lire…
Sans avoir été transportée, j’ai trouvé cette lecture plutôt sympa dans l’ensemble et même si la fin m’a semblé un peu précipitée, ça ne m’a pas trop choquée… Quatre titres de la dame lus dont trois qui ont réussi à me convaincre (ou presque)… deviendrais-je une adepte d’Amélie Nothomb ?
'
Plectrude ne possède pas que le nom d’une héroïne tragique. Née dans des conditions bien loin de la normale (sa mère a accouché en prison après avoir tué son père, a insisté pour que sa fille soit baptisée ainsi puis, s’est pendue dans sa cellule), sa vie ne peut qu’être à l’image de sa naissance : hors du commun.
Recueillie par la sœur de sa mère et son mari, l’enfant grandit entourée de deux sœurs « normales », d’un père un peu trop lâche et d’une mère qui l’idolâtre et la pousse à toutes les fantaisies.
Avec son regard pénétrant et inquiétant, Plectrude est détestée à l’école mais vénérée pendant son cours de danse. « Elle a le regard d’une danseuse », ne cessent de répéter ses professeurs successifs. Et bien soit, la petite fille sera danseuse. Plus rien ne compte dans sa vie hormis la danse. Peu importe l’école et même la nourriture, l’important c’est que sa vie ressemble à un ballet dont elle serait la danseuse soliste…
'
Avec le visionnage de Black Swan au cinéma, on peut dire que ma semaine dernière était placée sous le signe de la danse classique à haut niveau ! Entre les deux supports, une réalité : la rigueur imposée et la perfection qu’il faut atteindre pour oser espérer devenir une grande danseuse classique… Un livre, un film : deux histoires illustrant l’autodestruction.
Ai-je vraiment aimé Robert des noms propres ? Franchement, je n’arrive pas à me prononcer. Je pense que j’ai apprécié le thème principal, mais comme d’habitude avec Amélie Nothomb, je me demande où elle va chercher des idées pareilles ! La scène du bonhomme de neige, par exemple. Plectrude s’allonge sur le sol, joue les gisantes en attendant que la neige la recouvre entièrement et passe à deux doigts de la mort ; préférant attendre que son amie la sauve plutôt que de se sauver soi-même… car évidemment, il faut que la vie de la petite fille ait ce côté « théâtral » et tragique, sinon elle ne vaut pas la peine d’être vécue.
L’idée de fond est bonne et intéressante mais reste hyper dérangeante et limite « malsaine ». Et c’est un peu comme ça, à chaque fois, que je ressens les écrits d’Amélie Nothomb… et je ne sais jamais quels ressentis mettre là-dessus !
'
Au niveau de la plume de l’auteure, il n’y a pas de difficultés particulières, si ce n’est quelques références « culturelles » qu’il vaut mieux connaître pour comprendre (ce qui n’est pas toujours mon cas et ce qui m’amène à la conclusion que j’ai des lacunes dans un paquet de domaine ! Il va falloir que je lise encore plus !).
Si je ne m’extasie pas particulièrement devant le style de l’auteure, j’apprécie tout de même l’ironie qu’on trouve dans certains passages. L’ironie et l’humour presque noir, ça me parle.
Et, comme dit plus haut, chaque roman n’excède pas les 200 pages. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et je l’ai dévoré en moins de deux heures.
'
En bref, un texte dérangeant mais qui n’en reste pas moins intéressant. Je reste prudente en ce qui concerne Amélie Nothomb et ne parvient pas encore à décider si ses écrits me plaisent ou non. En tout cas, j’ai bien envie de continuer ma découverte, c’est déjà un bon point !
Les Petits [ + ] : Le thème de la danse, de la vie à la façon d’une grande pièce de théâtre ou d’un ballet… C’est toujours original avec Amélie Nothomb, où va-t-elle chercher tout ça ? Ironie et humour noir, ça me plaît. C’est court et lu vraiment très rapidement, sans problèmes !
Les Petits [ - ] : Comme d’habitude, c’est dérangeant, limite malsain ; je n’arrive pas à dire si j’aime ou non. Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture qui ne concerne que les deux dernières pages du texte !