Stupeur et tremblements
de Amélie NOTHOMB
Le Livre de Poche,
2008, p. 187
Première Publication : 1999
Pour l'acheter : Stupeur et Tremblements
Amélie Nothomb, née le 13 août 1967, est une écrivain belge de langue française.
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-neuf romans à ce jour. Avec une régularité notoire : "Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie est à l'heure". Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-neuf romans à ce jour. Avec une régularité notoire : "Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie est à l'heure". Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.
- Attentat -'
- Biographie de la faim -
- Les Combustibles -
- Cosmétique de l'ennemi -
- Robert des noms propres -
u début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.
'avantage des titres d'Amélie Nothomb c'est qu'ils se lisent très rapidement ; c'est la raison pour laquelle j'avais choisi Stupeur et tremblements lors du Read-A-Thon d'il y a deux semaines.
Entre cette auteure et moi, ça passe ou ça casse mais plus je découvre ses différents livres et plus je tends à l'apprécier. Stupeur et tremblements, neuvième ouvrage publié de la Dame - cinquième titre que je lis - a été une vraie bonne surprise qui me réconcilie presque définitivement avec elle.
'
Avec ces 187 pages, Amélie Nothomb signe une autobiographie. Née de parents belges au Japon où elle a passé les premières années de sa vie, elle y retourne une fois ses diplômes en poche, attirée par ses souvenirs d'enfant, convaincue de la beauté du pays et de la culture nippone.
Je ne sais jusqu'où l'on peut voir l'autobiographie et à partir de quel point commence le côté romancé/fantasmé ; mais dans tous les cas, j'ai aimé suivre les aventures de la jeune Amélie-san qui, en tentant de faire de son mieux, enchaîne les boulettes. Je ne sais pas si ce témoignage offre une image véridique du monde du travail nippon - avec ses codes et sa rigueur - mais en tout cas, il reflète assez bien l'image que j'en avais avant cette lecture.
'
Côté intrigue, c'est plutôt simple : on suit la "progression" de la narratrice pendant un an, dans cette grande société japonaise. De ses débuts à la photocopieuse et au café à son dernier poste de "dame pipi", Amélie côtoie successivement tous ses supérieurs et les découvre tous différents.
'
Malgré les nombreuses humiliations, elle ne baisse jamais les bras car ne veut pas perdre son honneur, honte suprême au pays du soleil levant. Elle nous narre ses "exploits" avec authenticité et surtout, avec énormément d'humour. C'est d'ailleurs ce point-là que je retiens essentiellement après ma lecture car si l'intrigue n'est pas passionnante, Amélie Nothomb fait preuve de beaucoup d'ironie. C'est mordant ; j'apprécie.
Inutile de préciser que l'auteure/narratrice utilise la première personne du singulier, autobiographie oblige ; le lecteur se sent d'autant plus concerné par la courte aventure hors du commun d'une auteure hors norme dans un pays aux coutumes bien particulières.
'
Une adaptation a apparemment été tournée en 2003 (merci Wikipedia pour l'information) et a même reçu quelques prix. Sylvie Testud incarne Amélie-san et a appris à prononcer le japonais pour l'occasion ; j'ai bien envie de jeter un œil là-dessus. Quelqu'un l'a vu ?
Entre cette auteure et moi, ça passe ou ça casse mais plus je découvre ses différents livres et plus je tends à l'apprécier. Stupeur et tremblements, neuvième ouvrage publié de la Dame - cinquième titre que je lis - a été une vraie bonne surprise qui me réconcilie presque définitivement avec elle.
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Avec ces 187 pages, Amélie Nothomb signe une autobiographie. Née de parents belges au Japon où elle a passé les premières années de sa vie, elle y retourne une fois ses diplômes en poche, attirée par ses souvenirs d'enfant, convaincue de la beauté du pays et de la culture nippone.
Je ne sais jusqu'où l'on peut voir l'autobiographie et à partir de quel point commence le côté romancé/fantasmé ; mais dans tous les cas, j'ai aimé suivre les aventures de la jeune Amélie-san qui, en tentant de faire de son mieux, enchaîne les boulettes. Je ne sais pas si ce témoignage offre une image véridique du monde du travail nippon - avec ses codes et sa rigueur - mais en tout cas, il reflète assez bien l'image que j'en avais avant cette lecture.
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Côté intrigue, c'est plutôt simple : on suit la "progression" de la narratrice pendant un an, dans cette grande société japonaise. De ses débuts à la photocopieuse et au café à son dernier poste de "dame pipi", Amélie côtoie successivement tous ses supérieurs et les découvre tous différents.
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Malgré les nombreuses humiliations, elle ne baisse jamais les bras car ne veut pas perdre son honneur, honte suprême au pays du soleil levant. Elle nous narre ses "exploits" avec authenticité et surtout, avec énormément d'humour. C'est d'ailleurs ce point-là que je retiens essentiellement après ma lecture car si l'intrigue n'est pas passionnante, Amélie Nothomb fait preuve de beaucoup d'ironie. C'est mordant ; j'apprécie.
Inutile de préciser que l'auteure/narratrice utilise la première personne du singulier, autobiographie oblige ; le lecteur se sent d'autant plus concerné par la courte aventure hors du commun d'une auteure hors norme dans un pays aux coutumes bien particulières.
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Une adaptation a apparemment été tournée en 2003 (merci Wikipedia pour l'information) et a même reçu quelques prix. Sylvie Testud incarne Amélie-san et a appris à prononcer le japonais pour l'occasion ; j'ai bien envie de jeter un œil là-dessus. Quelqu'un l'a vu ?
Les Petits [ + ] : Une autobiographie d'Amélie Nothomb c'est l'occasion d'en apprendre plus sur un épisode original de la vie de cette auteure atypique. C'est également l'occasion de découvrir l'envers du décor des grandes firmes japonaises (même si je me doute que tout n'est pas véridique). L'humour et l'ironie mordante de l'auteure. C'est court et se lit vite, comme d'habitude avec Amélie Nothomb.
Les Petits [ - ] : Pas sûre que l'image du monde du travail nippon donnée ici soit véridique ; attention de ne pas en faire un témoignage absolu.