L'univers Jane Austen

Samedi 18 juin 2011 à 13:24

Après Harry Potter et le roi Arthur et ses chevaliers, transplanons du côté de l'Angleterre du début du XIXème siècle, avec sa campagne verdoyante, ses belles robes empire et ses gentlemen...




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Les Livres de Jane Austen :

Emma
Lady Susan
Northanger Abbey
Orgueil et préjugé
Persuasion
Raison et sentiments




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La Littérature para-austenienne et Biographies
:


Darcy's Story de Janet AYLMER
Jane Austen détective, Tome 1 de Stephanie BARRON
Being Elizabeth Bennet de Emma CAMPBELL WEBSTER
Le journal de Bridget Jones de Helen FIELDING
Orgueil et préjugés et zombies de S. GRAHAME-SMITH
Mr Darcy's Diary de Amanda GRANGE
Jane Austen de Victor LUCAS
La Fille qui voulait être Jane Austen de Polly SHULMAN







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Les Adaptations :

Emma, Diarmuid LAWRENCE
Orgueil et préjugés, Simon LANGTON
Orgueil et préjugés, Joe WRIGHT
Persuasion, Adrian SHERGOLD
Raison et sentiments, John ALEXANDER





Challenges / Défis / Swaps :

Challenge Austenien
The Pride and Prejudice Challenge




Liens divers :

Jane Austen is my Wonderland
Le Centre Jane Austen
(avec une super boutique : vêtements, cadeux, mugs,...)
La Littérature para-austenienne



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L'univers "Arthurien"

Vendredi 17 juin 2011 à 17:08

                         Je profite d'un après-midi tranquille (au lieu de bosser mon mémoire) pour vous présenter un deuxième sommaire, celui qui rassemblera les liens vers les billets qui ont trait de près ou de loin à l'univers arthurien. J'ai pris quelques photos des titres lus jusque là, mais il m'en reste une bonne dizaine dans ma PAL (lus avant la création de ce blog ou jamais ouverts)... de quoi alimenter ce sommaire encore quelques temps !



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers3/epeeexcalibur.jpgExcalibur





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Les Textes "Originaux" :

Le Bel inconnu de R. de BEAUJEU
Le Chevalier au lion de C. de TROYES (Ancien français et français moderne)
Perceval ou le roman du Graal de C. de TROYES
Le Roman de Tristan et Iseut renouvelé par J. BEDIER
Tristan et Iseut de COLLECTIF






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Les BDs / Beaux Livres / Mangas et "Essais" :

At Laz Meridian, T. 1 de Y SATORU
Le Cycle du Graal, T. 1 de J. MARKALE
Kaamelott, T. 1 de A. ASTIER et S. DUPRE
Kaamelott, T. 2 de A. ASTIER et S. DUPRE
La Légende arthurienne, T. 1 de C. GLOT et M. NAGELS
Merlin de ALEKSI, ROSSBACH et ISTIN
(pas sur la photo car prêté à Véro)

Merlin, T. 1 de LAMBERT, ISTIN et STAMBECCO






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Les Réécritures modernes :

Les Chroniques des elfes, T. 1 de J.L. FETJAINE
Le Cycle de Merlin, T. 1 de J.L. FETJAINE
Le Cycle de Pendragon, T. 1 de S. LAWHEAD
Les Dames du lac, T. 1 de M.Z. BRADLEY
Les Dames du lac, T. 2 de M.Z. BRADLEY
Les Descendants de Merlin, T. 1 de I. RADFORD
Les Descendants de Merlin, T. 2 de I. RADFORD
Les Descendants de Merlin, T. 3 de I. RADFORD
L'Enchanteur de R. BARJAVEL
Graal, T. 1 de C. de MONTELLA
Guenièvre, T. 1 de N. MCKENZIE
La Légende arthurienne, T. 1 de G. BRADSHAW
La Trilogie des elfes, T. 1 de J.L. FETJAINE
La Trilogie des elfes, T. 2 de J.L. FETJAINE
La Trilogie des elfes, T. 3 de J.L. FETJAINE




Les Adaptations (billets à venir dès que j'aurai eu
le temps de les revoir, mais la plupart sont dans ma DVDthèque !)
:


Excalibur, Les Brumes d'Avalon, Kaamelott, Merlin l'Enchanteur (Disney), Merlin (la série),...



L'univers Harry Potter

Vendredi 17 juin 2011 à 12:51

                         L'idée m'est venue hier de créer plusieurs "sommaires" qui rassembleraient des articles en rapport avec des univers assez représentés sur ce blog. Pour le moment, trois sommaires sont prévus (si vous avez d'autres suggestions, j'écoute) : Harry Potter, Jane Austen et le Mythe Arthurien. Et comme la bande annonce finale de la deuxième partie du dernier film est sortie hier, commençons par l'univers du petit sorcier...



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La Saga (en français) :
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Tome 1 : A l'école des sorciers
Tome 2 : Et la chambre des secrets
Tome 3 : Et le prisonnier d'Azkaban
Tome 4 : Et la coupe de feu
Tome 5 : Et l'ordre du Phénix
Tome 6 : Et le Prince de sang-mêlé
Tome 7 : Et les reliques de la mort




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La Saga (en anglais) :
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Book 1 : And the philosopher's stone





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Les Livres "Annexes" :
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Barry Trotter, Tome 1 de M. GERBER
Les Contes de Beedle le Barde de J.K. ROWLING
Les Animaux fantastiques de J.K. ROWLING
Le Quidditch à travers les âges de J.K. ROWLING
La Magie des films







                                              Les Adaptations :
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                             Harry Potter à l'école des sorciers, Chris COLUMBUS


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Articles Divers :
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Tag HP
Tag Photo  HP



Pour aller plus loin :
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Le Site de J.K. Rowling
                                          Pottermore (bientôt)
                                                 HP Fanfiction 





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Une vue d'ensemble...





Et la bande annonce dévoilée cette nuit et qui m'a fait frissonner !





(Des liens seront ajoutés au fur et à mesure.
Les photos risquent d'être modifiées également, au gré des futures acquisitions...)

La Route de Cormac MCCARTHY

Vendredi 10 juin 2011 à 21:25

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La Route

de
Cormac McCarthy
(Baby Drame - 5/20,
Partenariat Livraddict - Point 2)

Point 2,
2011, p. 432

Première Publication : 2006


Pour l'acheter :
La route


Cormac McCarthy est un écrivain américain né le
20 juillet 1933 à Providence, Rhode Island (États-Unis). On le compare régulièrement à William Faulkner et, plus rarement, à Herman Melville.



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Quatriemedecouverture.jpghttp://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Iorange.jpgls avancent vers les côtes du Sud, dans un paysage de cendres et de ruines. Un père et un fils, main dans la main, ont décidé de survivre à l'apocalypse.



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Monavis.jpghttp://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Lgrisfonce.jpga Route de Cormac McCarthy est une histoire qui m’intrigue depuis la sortie de son adaptation au cinéma en 2009. Je n’ai pas eu l’occasion de voir le film, malgré la présence de Viggo Mortensen dans le rôle principal, mais espère bien pouvoir remédier à ça dès que l’occasion se présentera. J’avais prévu d’acheter le texte original aussitôt qu’il passerait dans mes mains au détour d’une librairie d’occasion, mais le partenariat proposé par Livraddict passant par là, ma découverte a été avancée de quelques semaines. Ce partenariat était également l’occasion de tester le nouveau format proposé par Point 2. Je remercie donc la team Livraddict et la maison d’édition pour l’envoi de ce titre.
Il semblerait que le texte de Cormac McCarthy ait reçu de bons retours lors de sa publication en 2006. Très bons même puisqu’il a remporté le prix Pulitzer en 2007. Je me faisais donc une joie lorsque j’ai reçu mon exemplaire et à vrai dire, je suis plutôt déçue par cette lecture (à croire que j’ai du mal avec les livres primés…). Et, quelques jours après, je ne retiens pas grand-chose si ce n’est l’image que je me faisais déjà de cette histoire avant de la lire.
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/mccarthy.jpgLe résumé tient en une phrase ou deux. Un père et son fils marchent sur une route, se dirigeant vers le sud, traversant des paysages incendiés desquels toute trace de faune et de flore a disparu… Sur le chemin, ils doivent se cacher des autres survivants, parfois se battre pour les rares restes de nourriture qu’ils trouvent… Bref, survivre et avancer, quoi qu’il arrive.
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Si ce récit « post-apocalyptique » me tentait, c’est surtout car je croyais qu’il tournerait autour de cette apocalypse et de ses causes notamment. Je m’attendais à de la science-fiction ou à quelque chose d’approchant, mais ce n’est pas le cas, d’où ma première déception.
J’aurais aimé tout savoir sur ce qui était arrivé sur Terre pour que la planète en arrive à de telles extrémités : tout est constamment en feu malgré un hiver glacial qui semble durer (la neige tombe régulièrement), la faune et la flore paraissent anéanties et seuls quelques êtres humains errent parmi les ruines. Les seuls éléments à notre disposition sont les descriptions du décor faites par l’auteur.
Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment ? Point de réponse et il faudra s’en contenter. Je me rends compte au fil des années et de mes lectures que finalement, j’aime les livres qui offrent toutes les réponses aux questions que je peux me poser pendant ma lecture. J’aime assez que les choses soient claires, nettes et précises, sinon je reste sur ma faim et je suis frustrée !
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Finalement, La Route est surtout basée sur la relation entre un père et son fils et sur cet instinct humain qui pousse à survivre et à avancer jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle.
Je le concède, ces deux approches sont non seulement intéressantes mais également « touchantes » ou du moins, sont censées l’être. Car de mon côté, si j’ai parfois été légèrement émue par ce père et son fils et leur survie dans ce monde hostile, ç a n’a pas été vraiment plus loin ; dommage.
Je crois que si je suis restée assez distante c’est surtout car, encore une fois, j’avais trop peu d’éléments les concernant à me mettre sous la dent. Je sais que les prénoms, par exemple, ne sont que des détails, mais ce sont des détails qui m’ont manqué. De l’homme et de l’enfant, on ne connaît seulement que leur relation père-fils, aucun détail sur leur identité, aucune information (ou presque) sur leur passé. Alors oui, l’accent est mis sur leur relation dans ce monde post-apocalyptique et oui ce côté « anonyme » permet une certaine généralisation… mais en contrepartie, ces deux personnages sont restés comme des étrangers pour moi, et je regrette de ne pas avoir pu m’attacher davantage à eux et à leur histoire.
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Le côté froid et distant est aussi accentué par la plume de Cormac McCarthy. Phrases lapidaires (sous la forme : sujet + verbe + complément) et mots simples, l’auteur ne s’encombre pas de détails inutiles ; il pose le décor et les scènes brusquement. Brutalité et dénuement de la forme collent parfaitement avec le fond. Je reconnais le travail sur le style et félicite même l’auteur pour celui-ci. Les images qu’il nous offre sont fortes et plutôt marquantes. Cependant, je n’ai pas été transportée.
Encore une fois le caractère trop distant de la plume et de l’histoire qu’elle sert ne m’a pas permis « d’entrer » pleinement dans cette aventure. Heureusement, les chapitres ultracourts (plutôt assimilables à des paragraphes, en fait) et l’apparente simplicité du style permettent une lecture rapide et sans problème de compréhension.
Dommage que l’émotion que j’attendais n’ait pas été au rendez-vous (ou si peu)… J’espère être plus touchée par le film et la prestation de Viggo Mortensen.


Les Petits [ + ] : La relation père-fils mise en avant. C’est aussi l’histoire d’êtres humains qui, par instinct, survivent et avancent sur cette route, coûte que coûte. L’histoire est servie par un plume « brutale » et dépouillée. Pas de « vrais » chapitres, juste de courts paragraphes qui rythment le texte ; la lecture est donc rapide.
Les Petits [ - ] : Peu de réponses à mes questions : comment et pourquoi la Terre en est arrivée là ? Qui sont ce père et son fils, quel est leur passé ? Trop de distance avec l’histoire et les personnages, j’ai lu en restant étrangère. Je m’attendais à plus d’émotions, à être plus touchée par ce qui arrive à ce père et son fils, mais en fait non ; dommage.


Merci à Point 2
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et à Livraddict !
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Avant de terminer ce billet, je vous propose un petit paragraphe (ou plusieurs) sur le nouveau format des éditions Point 2.

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orsque j’ai reçu l’ouvrage, ma première réaction en le prenant dans ma main a été : « Waouh ! Si petit ! On dirait la taille d’un iPhone [notez que je n’ai pas d’iPhone et ne compte pas en avoir, donc ne connais pas la taille précise d’un tel gadget ; mais La Route m’a fait penser à ça !] » En le feuilletant ce jour-là, j’ai testé le tournage de pages du bas vers le haut et j’ai aperçu la police du texte. Premières impressions positives et expérience excitante.
Le lendemain, j’ai réellement testé ce format dans le bus qui m’amène sur mon lieu de travail. Premier constat d’ordre pratique : La Route tient dans la poche de ma veste au côté de ma carte de transport. Pas besoin d’ouvrir mon sac et de fouiller au fond pour l’en sortir. Deuxième constat rapide une fois debout dans le bus : je me cramponne avec la main droite et tiens l’ouvrage dans la gauche. Et pour la première fois de ma vie alors que je tiens un livre d’une seule main, je n’ai pas cette horrible crampe entre le pouce et l’index car l’objet est trop lourd ou trop volumineux. En revanche, il me faut encore l’autre main pour tourner les pages, mais entre deux virages, c’est parfaitement jouable.
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers3/point2.pngCertains ont apparemment été gênés par la taille de la police, police que je n’ai pas trouvée plus petite que dans un livre de poche « normal ». D’autres ont avancé l’argument de la fragilité des feuillets. Certes, c’est du papier « bible » donc peu épais et facilement froissable ; mais, après une semaine de vadrouille dans la poche de ma veste pour le trajet en bus, je ne déplore aucune perte, le livre est comme neuf. Je n’ai eu aucun mal à tourner les pages et, personnellement, le papier bible me fait penser aux livres de la Pléiade qui l’utilisent aussi et qui sont des ouvrages de grande qualité…
Je ne pense pas que Point 2 concurrencera réellement le livre numérique ou prendra la place des poches habituels bien implantés, mais c’est un format pratique, bien pensé, et joli… J’imagine le soulagement que pourrait être un départ en vacances avec seulement des Point 2 dans ma valise… quel gain de place et de poids ! Cela dit, ce n’est pas encore pour demain…
En effet, deux points négatifs viennent entacher tout le reste : le catalogue peu fourni et surtout, le prix d’un ouvrage (qui tourne en moyenne autour de 12€) ! Ces deux points ne sont pas gravés dans le marbre et évolueront je pense… J’attends avec curiosité les prochaines entrées dans le catalogue et j’espère également une baisse du prix. Comme beaucoup, et malgré les attraits des Point 2, j’achèterai toujours plus un titre dans un format poche habituel s’il existe et s’il est moins cher. Il serait peut-être intéressant pour Point 2 de publier des ouvrages uniquement sortis en grands formats et pas encore en poches… Je pense que les lecteurs seraient alors plus tentés par le prix proposé, toujours élevé certes, mais toujours moins qu’un Robert Laffont, Albin Michel,…

Pour résumer mes impressions sur le format Point 2 : mis à part le prix élevé et le catalogue peu fourni aujourd’hui (mais qui ne fera que s’enrichir au fil des mois !), mes impressions sont plus que positives. Je doute du côté « révolutionnaire » du format mais suis tout de même très enthousiaste !


Kafka sur le rivage de Haruki MURAKAMI

Samedi 23 avril 2011 à 19:23

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Kafka sur le rivage
de
Haruki MURAKAMI
(Lecture Commune,
Baby Contemporain - 5/20)
 
10/18
,
2008, p. 638

Première Publication : 2003


Pour l'acheter : Kafka sur le rivage



Haruki Murakami, né à Kyōto le 12 janvier 1949, est un écrivain japonais contemporain.

Ses écrits (romans ou nouvelles) sont fréquemment fantastiques, ancrés dans une quotidienneté qui, subtilement, sort des rails de la normalité. Ayant vécu dans le sud de l'Europe (Grèce, Italie), puis aux États-Unis, l'influence occidentale est assez perceptible dans ses œuvres. Cela fait de lui un écrivain plus international que d'autres avec des références de la culture populaire mondiale tout en gardant un vécu japonais contemporain à ses personnages.





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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules2/Kkakifonce.jpgafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et de découvrir leur propre vérité.




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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Corangeclair.jpget été, Matilda (et oui, décidément, c’est la Bonne Fée des Livres !) m’avait fait parvenir un énorme colis (Les Livres sont faits pour voyager) contenant pas moins de 12 titres. Parmi eux, le pavé de Haruki Murakami, Kafka sur le rivage. Ayant aimé la Traversée de la nuit du même auteur, Matilda attendait de moi que je serve cobaye pour ce titre. N’ayant pas eu, jusque là, l’occasion et le courage (avouons-le) de me lancer dans ces 640 pages, j’ai profité d’une lecture commune organisée sur Livraddict pour me jeter à l’eau. J’ai d’ailleurs deux jours de retard sur le planning et m’en excuse.
Autant le dire d’emblée : je n’ai pas aimé cette lecture. Je n’ai pas non plus détesté mais je me demande bien pourquoi ce livre a autant de succès ! Je suis déçue. Déçue par cette lecture que je pensais apprécier et déçue par moi-même de ne pas l’avoir fait. J’en viens à me demander si je ne suis pas passée à côté de quelque chose. Au vu de tous les avis positifs que j’avais croisés jusque là, je me dis que j’ai du louper le coche ! Je suis sortie de ce livre soulagée (je n’en voyais pas la fin !) mais également agacée car j’ai l’impression de ne pas avoir compris. Sortir d’une lecture en me disant : « Tu dois être un peu stupide pour ne pas avoir capté les choses… », je vous jure, ça me déprime ! Cela dit, il n’y a peut-être rien à comprendre, mais dans ce cas-là, je me demande encore plus où est « l’intérêt » de ce livre…
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Kafka Tamura (Kafka est le prénom d’emprunt qu’il a choisi) fait une fugue le jour de ses 15 ans. Grâce à sa fuite, il espère échapper à la prédiction faite par son père, prédiction toute oedipienne : l’adolescent tuera son père et couchera avec sa mère et sa sœur aînée. Ces deux dernières sont sorties de la vie de Kafka alors qu’il n’avait que 4 ans, il ne se souvient ni de leur visage ni de leur prénom. C’est avec cette malédiction pour seul bagage (ou presque) qu’il quitte Tokyo pour s’installer dans une petit ville. Pour passer le temps, il occupe ses journées à lire à la bibliothèque Kamura où il fait la connaissance d’Oshima, le jeune homme de la réception et de Melle Saeki, la directrice des lieux. Pendant quelques semaines loin de chez lui, il va vivre et découvrir de nombreuses choses…
De son côté, Nakata est un vieux monsieur un peu sénile qui, suite à un accident lorsqu’il était enfant, n’a jamais pu réapprendre à lire et à écrire. Pour subvenir à ses besoins et compléter la maigre pension que lui accorde le préfet de Tokyo, il se fait payer pour retrouver des chats perdus. Il est plutôt doué dans ce domaine puisqu’il a l’étrange particularité de pouvoir parler avec les félins. Un incident le contraint à quitter la sécurité de sa petite routine et à partir sur les routes nippones à la recherche de… quelque chose !
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J’ai bien compris que les métaphores avaient une importance capitale dans le texte, les personnages le répètent assez, mais l’ensemble reste particulièrement flou ; à commencer par le « contexte ».
Oui, nous sommes au Japon. Les lieux sont assez bien décrits, plutôt précis ; à part peut-être le passage où Kafka se rend dans la forêt profonde et se retrouve… dans une autre dimension ? Au Paradis ? Il tombe dans le coma et se retrouve de l’autre côté de la barrière pendant quelques heures, le temps de prendre la décision (« J’y retourne ? J’y retourne pas ? ») ? Je veux bien qu’il y ait des symboles et je vous jure, la symbolique, j’adore ça ; mais là…
Quant aux dates… j’ai cru avoir la certitude que cette histoire se déroulait autour des années 2000 sur une durée de… deux ou trois semaines je dirais ; mais en fait je n’en sais rien. C’est nébuleux, un peu comme quand je n’ai pas les idées claires avec l’impression d’avoir la tête dans du coton. Difficile à expliquer, mais c’est un peu le sentiment que j’ai eu pendant cette lecture.
Je ne suis pas du tout contre un contexte un peu flou, ce qui peut donner cette idée d’universalité et d’intemporalité, mais lié en plus à une intrigue vague… j’ai du mal !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/murakami.jpgJ’ai tourné la dernière page en me disant : « Ok. C’est tout ? 640 pages pour ce résultat ? » Non, parce que, finalement, je sors de Kafka sur le rivage avec l’impression de n’avoir aucune réponse à mes questions. D’ailleurs, quand je réfléchis deux minutes, je n’arrive même pas à expliquer pourquoi Nakata entreprend ce voyage ? Ok, pour fuir Tokyo, mais pourquoi cherche-t-il cette pierre ? Et une fois qu’il l’a trouvée, ça se termine comme vous savez… et c’est tout ? Et que s’est-il vraiment passé pour le père de Kafka ? Et cette histoire d’évanouissement des 16 enfants en haut de la colline ? Au début, c’est surtout cette mini-intrigue qui m’intéressait. Lorsqu’on la quitte, je me suis dit que ça n’avait pas d’importance, que j’aurais une réponse plus tard ; mais non, nada, que dalle !
Je suis frustrée à un point… Je peux concevoir que ce livre n’offre pas les réponses car ainsi, chacun est libre d’interpréter comme il veut. Oui, mais personnellement, ça me gonfle. J’aime que les choses soient claires ou au moins qu’on ait assez de « clefs de lecture » pour pouvoir arriver à une conclusion satisfaisante. Cela dit, peut-être que c’est moi qui n’ai pas su attraper ces clefs quand elles se sont présentées…
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Au niveau des personnages, je crois qu’aucun ne m’a plu. J’ai peut-être une petite préférence pour Nakata mais sa façon de répéter toutes les deux lignes que « Nakata n’est pas très intelligent » m’a vite lassée. Kafka, l’autre héros, ne m’a pas touchée une seconde. Il a presque eu l’effet répulsif sur moi, au contraire ! Et cette manie de tout faire tourner autour du sexe… rassurez-moi, un ado de 15 ans ne pense quand même pas qu’à ça ? (J’ai peur de la réponse…)
Au final, ce sont peut-être les personnages secondaires, ceux que rencontrent les deux héros et qui les portent, qui m’ont paru les plus intéressants. Mais, Oshima, le jeune réceptionniste de la bibliothèque qui prend Kafka sous son aile, est vite lassant avec son problème de sexualité. Melle Saeki a une histoire intéressante, mais peut-être pas assez mise en avant pour m’accrocher. Après réflexion, je crois que c’est Hoshino qui a adoucit un peu ma lecture. Ce jeune chauffeur-routier qui prend Nakata en stop et se voit embarqué dans la quête du vieil homme alors qu’il n’a rien demandé… Malheureusement, un seul personnage attachant (et encore, il ne m’a pas non plus transportée !) sur 640 pages, ça ne suffit pas à sauver un livre…
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Je pensais que la plume de Haruki Murakami me plairait et égaierait ma lecture si l’histoire ne me passionnait pas ; mais en fait non. Ne lisant pas le japonais, je me base évidemment sur la traduction française qui ne rend peut-être pas hommage au talent de l’auteur ; mais je ne peux pas en juger. Mes propos ne sont donc valables que pour la dite traduction (signée Corinne Atlan).
La quatrième de couverture annonce : « C’est cruel, beau, cru. » Mouais. Je n’ai, personnellement, pas trouvé ça beau. Cru, oui parfois, et c’est même un peu « choquant » dans le sens où j’ai eu l’impression que ça n’allait pas avec ce qui était autour, pas dans le sens où lire « pénis » et « vagin » me gêne. J’ai parfois décroché lors de certains passages descriptifs et certains dialogues m’ont semblé répétitifs d’une situation à une autre.
En revanche, l’alternance de point de vue d’un chapitre à l’autre (on suit alternativement la quête de Kafka et celle de Nakata) m’a plu. C’était même un bon moyen, parfois, de me pousser à lire un chapitre sur Kafka, par exemple, pour avoir la révélation attendue au sujet de Nakata… Grâce à ce rythme, j’ai quand même réussi à avancer plus ou moins vite. Autre petit point positif : certains dialogues entre les personnages, mettent en avant des questions « philosophiques » ou nous apprennent pas mal de choses intéressantes sur diverses choses, sur le caractère exécrable de Beethoven, par exemple. Malheureusement, ces deux derniers points ne sont pas assez importants pour me faire changer d’avis.
Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas pris plaisir à ce style « contemplatif » qui « fait appel à notre souplesse et à notre ouverture »… A croire que j’ai l’esprit fermé, moi qui m’étais toujours félicitée de ma tolérance et de ma curiosité. Je pense que je ne suis pas particulièrement faite pour la littérature japonaise. « Ce conte initiatique, moderne et onirique » ne m’a nullement fait rêver, et je le regrette sincèrement.
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J’aimerais adoucir mes propos en terminant sur une note positive mais je n’en vois pas. Je terminerai donc en répétant ma frustration et ma déception et en rappelant que cet avis n’engage que moi


Les Petits [ + ] : L’alternance des deux quêtes (celle de Kafka et celle de Nakata) entre chaque chapitre. Certains passages de réflexions et de « culture générale » qui sont intéressants. Hoshino, le chauffeur-routier qui accompagne Nakata, est finalement le personnage qui m’a le plus plu.
Les Petits [ - ] : Je ressors de cette lecture avec aucune réponse à mes questions et en ayant l’impression de ne pas avoir compris les tenants et les aboutissants de cette histoire. 640 pages (c’était long !), et au final, tout ça pour ça ? Kakfa, le héros, n’a pas su me toucher, bien au contraire ! Je n’ai pas adhéré à la plume de Murakami (ou plutôt à la traduction française) que je n’ai pas trouvé belle, contrairement à ce que j’attendais. Une grande frustration et une très grosse déception !



Les avis des autres participants à la LC : Felina, Gaya.


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