Colette
à la recherche de l'Amour
de René BARJAVEL
(Copie)
Nouvelle Province Littéraire,
1934, p. 45
Première Publication : 1934
Pour l'acheter : Colette à la recherche de l'amour
♣ Les Chemins de Katmandou ♣ Les Dames à la licorne ♣
Le Diable l'emporte ♣ L'Enchanteur ♣ La Nuit des Temps ♣
La Peau de César ♣ Ravage ♣ Une Rose au paradis ♣
Tarendol ♣ La Tempête ♣
Le Diable l'emporte ♣ L'Enchanteur ♣ La Nuit des Temps ♣
La Peau de César ♣ Ravage ♣ Une Rose au paradis ♣
Tarendol ♣ La Tempête ♣
Je vous invite à visiter le Barjaweb - la Bible dans le domaine -
dont sont tirées les quelques lignes suivantes.
dont sont tirées les quelques lignes suivantes.
René Barjavel est né le 24 janvier 1911 à Nyons (Drome). Fils de boulanger, petit fils de paysans, il fait ses études au collège de Nyons puis à celui de Cusset dans l'Allier. Après le bachot, il fait de nombreux métiers pour gagner sa vie: pion, employé de banque, conférencier... Il débute à dix-huit ans dans le journalisme au Progrès de l'Allier, à Moulins.
Il devient en 1935 secrétaire de rédaction de la revue Le Document, puis chef de la fabrication des éditions Denoël. Il collabore à divers journaux, en particulier au Merle Blanc, comme critique cinématographique. Il fait la guerre comme caporal-cuistot dans un régiment de zouaves. Démobilisé en 1940, il fonde à Montpellier L'Echo des Etudiants, y fait débuter Jacques Laurent, François Chalais, Yvan Christ, etc, parmi d'autres qui ont fait leur chemin. Rentré à Paris, il y publie une série de romans d'anticipation qui font de lui le précurseur de la vogue de la "science-fiction". Il écrit un "Essai sur les formes futures du cinéma", « Cinéma Total », dont un grand nombre de prédictions se sont depuis réalisées. Les autres sont pour l'avenir... Puis un grand roman d'amour, Tarendol dont Duvivier achète les droits pour le cinéma. En 1947, il fait pour Georges Régnier, sa première adaptation et son premier dialogue de cinéma: Paysans noirs. Puis Le Petit Monde de Don Camillo, pour Duvivier. Parmi les films auxquels il a collaboré, citons les autres Don Camillo, l'Etrange Désir de M.Bard, Femmes sans nom, le Mouton à cinq pattes, les chiffonniers d'Emmaüs (d'après le livre de Boris Simon), La terreur des Dames, Till l'Espiègle, l'homme à l'imperméable, le Cas du Docteur Laurent, les Misérables, le Guépard, etc. Il réalise lui-même plusieurs courts métrages.
Il écrit deux pièces de théâtre de science-fiction : « Le Voyageur Imprudent » et « Mme Jonas dans la baleine ». Après un long intermède au cinéma pendant lequel il n'a presque rien publié, René Barjavel a commencé avec « La Nuit des Temps » et « Le Grand Secret », une seconde carrière de romancier et une nouvelle activité de journaliste avec une chronique hebdomadaire dans Le Journal du Dimanche. Il a également écrit des chansons. Il se livrait, quand il en avait le temps, a une passion, la photographie en couleurs, illustrée par un album (Les Fleurs, la vie). Il est décédé en 1985.
Il devient en 1935 secrétaire de rédaction de la revue Le Document, puis chef de la fabrication des éditions Denoël. Il collabore à divers journaux, en particulier au Merle Blanc, comme critique cinématographique. Il fait la guerre comme caporal-cuistot dans un régiment de zouaves. Démobilisé en 1940, il fonde à Montpellier L'Echo des Etudiants, y fait débuter Jacques Laurent, François Chalais, Yvan Christ, etc, parmi d'autres qui ont fait leur chemin. Rentré à Paris, il y publie une série de romans d'anticipation qui font de lui le précurseur de la vogue de la "science-fiction". Il écrit un "Essai sur les formes futures du cinéma", « Cinéma Total », dont un grand nombre de prédictions se sont depuis réalisées. Les autres sont pour l'avenir... Puis un grand roman d'amour, Tarendol dont Duvivier achète les droits pour le cinéma. En 1947, il fait pour Georges Régnier, sa première adaptation et son premier dialogue de cinéma: Paysans noirs. Puis Le Petit Monde de Don Camillo, pour Duvivier. Parmi les films auxquels il a collaboré, citons les autres Don Camillo, l'Etrange Désir de M.Bard, Femmes sans nom, le Mouton à cinq pattes, les chiffonniers d'Emmaüs (d'après le livre de Boris Simon), La terreur des Dames, Till l'Espiègle, l'homme à l'imperméable, le Cas du Docteur Laurent, les Misérables, le Guépard, etc. Il réalise lui-même plusieurs courts métrages.
Il écrit deux pièces de théâtre de science-fiction : « Le Voyageur Imprudent » et « Mme Jonas dans la baleine ». Après un long intermède au cinéma pendant lequel il n'a presque rien publié, René Barjavel a commencé avec « La Nuit des Temps » et « Le Grand Secret », une seconde carrière de romancier et une nouvelle activité de journaliste avec une chronique hebdomadaire dans Le Journal du Dimanche. Il a également écrit des chansons. Il se livrait, quand il en avait le temps, a une passion, la photographie en couleurs, illustrée par un album (Les Fleurs, la vie). Il est décédé en 1985.
nalyse du thème de l'Amour dans l'Oeuvre de Colette.
Adaptation d'une conférence faite à Vichy le 21 Février 1934 et à Moulins le 13 Mars de la même année, revue et augmentée d'une lettre et de quelques citations.
Adaptation d'une conférence faite à Vichy le 21 Février 1934 et à Moulins le 13 Mars de la même année, revue et augmentée d'une lettre et de quelques citations.
eux qui me connaissent un minimum savent à quel point je suis attachée à cet auteur qu’est René Barjavel. J’essaye de trouver une explication rationnelle à cette « passion » mais je n’en trouve pas. De toute façon, c’est bien le propre de la passion. Collectionneuse dans l’âme, il est donc logique que je tente de rassembler toutes les œuvres de l’auteur, et il y en a quand même quelques-unes… certaines étant même difficilement trouvables.
Imaginez ma surprise et ma joie lorsque Pierre Creveuil, Président de l’Association des amis de René Barjavel, m’a proposé de m’envoyer une copie de Colette à la recherche de l’Amour, premier « livre » de l’écrivain, introuvable ! Je ne sais pas s’il repassera par là, mais je le remercie à nouveau infiniment pour ce beau cadeau !
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Alors, Colette à la recherche de l’Amour, qu’est-ce que c’est ? Et bien, c’est la version papier des conférences données à Vichy et Moulins en 1934. [Si seulement j’avais pu naître quelques décennies plus tôt… qui sait, j’aurais peut-être pu y assister ! Mes parents vivent à 25kms de Moulins, et j’y ai fait mes trois années de lycée !] Ce n’est donc pas un roman mais plutôt un court « essai », 45 pages qui abritent les sentiments de l’auteur vis-à-vis de Colette. Celle-ci avait 61 ans en 1934, Barjavel seulement 23.
Avec ses mots et un brin de la naïveté de son jeune âge, il nous parle de cette auteure qu’il admire. Il nous parle de Colette la femme de lettres, mais surtout de Colette la jeune femme passionnée.
Après une rapide introduction, il s’attarde un petit peu sur chaque moment clef de la vie de la Dame, reliant ces évènements avec ceux des livres qu’elle a écrits (notamment la série des Claudine). Je me souviens d’un de mes profs de lettres à la fac qui nous prévenait du danger de vouloir absolument trouver une illustration de la vie d’un auteur dans ses écrits. Je ne connais pas assez bien la vie de Colette et son œuvre pour faire des parallèles ou pour juger ceux qui en ont fait, ici Barjavel.
Ce n’est pas inintéressant, loin de là, cela donne juste une impression de « simplicité », de « naïveté ». Mais après tout, l’œuvre de Colette est peut-être un parfait reflet de sa vie et Barjavel n’avait que 23 ans au moment de ces conférences (et de toute façon, c’est Barjavel, alors je suis prête à lui pardonner n’importe quelle « naïveté » !)…
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Outre le sujet de cette « étude », j’ai apprécié découvrir que René Barjavel, malgré son jeune âge, avait déjà cette plume et cette conception de l’Amour que j’aime tant chez lui ! Et en parlant de cette dernière, à la fin de ce court ouvrage, il ajoute la lettre d’une grand-mère qui réagit après avoir assisté à la conférence, lui reprochant de parler de quelque chose qu’il ne peut connaître, trop jeune pour pouvoir juger l’Amour et surtout la place de ce sentiment dans la vie d’une femme. Et Barjavel de répondre avec beaucoup d’humour : « Voilà qui remettrait à leur place mes prétentions, si je n’avais eu d’autres désirs que d’exprimer, de la façon qu’il m’a plu, mon admiration pour celle qui est le plus grand écrivain de notre temps. »
Après ces 45 pages et cette conclusion « celle qui est le plus grand écrivain de notre temps », il ne m’en faut pas plus pour me donner envie de me plonger dans l’œuvre complète de cette femme hors du commun et de continuer ma découverte de Barjavel, bien évidemment !
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A nouveau, je remercie très chaleureusement Pierre Creveuil pour l’envoi de cette copie et sa gentillesse ; et vous encourage à aller lire la page qu’il a consacré à Colette à la recherche de l’Amour, ici.
Et pour ceux qui seraient intéressés par Barjavel, je fais passer l’information également donnée par Monsieur Creveuil : de nombreuses vidéos et enregistrements audio de l'auteur sont disponibles sur l’Institut National de l’Audiovisuel (Ina.fr) ; régalez-vous !
Imaginez ma surprise et ma joie lorsque Pierre Creveuil, Président de l’Association des amis de René Barjavel, m’a proposé de m’envoyer une copie de Colette à la recherche de l’Amour, premier « livre » de l’écrivain, introuvable ! Je ne sais pas s’il repassera par là, mais je le remercie à nouveau infiniment pour ce beau cadeau !
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Alors, Colette à la recherche de l’Amour, qu’est-ce que c’est ? Et bien, c’est la version papier des conférences données à Vichy et Moulins en 1934. [Si seulement j’avais pu naître quelques décennies plus tôt… qui sait, j’aurais peut-être pu y assister ! Mes parents vivent à 25kms de Moulins, et j’y ai fait mes trois années de lycée !] Ce n’est donc pas un roman mais plutôt un court « essai », 45 pages qui abritent les sentiments de l’auteur vis-à-vis de Colette. Celle-ci avait 61 ans en 1934, Barjavel seulement 23.
Avec ses mots et un brin de la naïveté de son jeune âge, il nous parle de cette auteure qu’il admire. Il nous parle de Colette la femme de lettres, mais surtout de Colette la jeune femme passionnée.
Après une rapide introduction, il s’attarde un petit peu sur chaque moment clef de la vie de la Dame, reliant ces évènements avec ceux des livres qu’elle a écrits (notamment la série des Claudine). Je me souviens d’un de mes profs de lettres à la fac qui nous prévenait du danger de vouloir absolument trouver une illustration de la vie d’un auteur dans ses écrits. Je ne connais pas assez bien la vie de Colette et son œuvre pour faire des parallèles ou pour juger ceux qui en ont fait, ici Barjavel.
Ce n’est pas inintéressant, loin de là, cela donne juste une impression de « simplicité », de « naïveté ». Mais après tout, l’œuvre de Colette est peut-être un parfait reflet de sa vie et Barjavel n’avait que 23 ans au moment de ces conférences (et de toute façon, c’est Barjavel, alors je suis prête à lui pardonner n’importe quelle « naïveté » !)…
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Outre le sujet de cette « étude », j’ai apprécié découvrir que René Barjavel, malgré son jeune âge, avait déjà cette plume et cette conception de l’Amour que j’aime tant chez lui ! Et en parlant de cette dernière, à la fin de ce court ouvrage, il ajoute la lettre d’une grand-mère qui réagit après avoir assisté à la conférence, lui reprochant de parler de quelque chose qu’il ne peut connaître, trop jeune pour pouvoir juger l’Amour et surtout la place de ce sentiment dans la vie d’une femme. Et Barjavel de répondre avec beaucoup d’humour : « Voilà qui remettrait à leur place mes prétentions, si je n’avais eu d’autres désirs que d’exprimer, de la façon qu’il m’a plu, mon admiration pour celle qui est le plus grand écrivain de notre temps. »
Après ces 45 pages et cette conclusion « celle qui est le plus grand écrivain de notre temps », il ne m’en faut pas plus pour me donner envie de me plonger dans l’œuvre complète de cette femme hors du commun et de continuer ma découverte de Barjavel, bien évidemment !
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A nouveau, je remercie très chaleureusement Pierre Creveuil pour l’envoi de cette copie et sa gentillesse ; et vous encourage à aller lire la page qu’il a consacré à Colette à la recherche de l’Amour, ici.
Et pour ceux qui seraient intéressés par Barjavel, je fais passer l’information également donnée par Monsieur Creveuil : de nombreuses vidéos et enregistrements audio de l'auteur sont disponibles sur l’Institut National de l’Audiovisuel (Ina.fr) ; régalez-vous !