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Stardust.
Le Mystère de l'étoile

de Neil GAIMAN

J'ai lu, Fantasy,
2007, p. 223

Première Publication : 1999




Neil Gaiman, né le 10 novembre 1960, est un auteur britannique de romans et de scénarios de bande dessinée vivant aux États-Unis. Auteur prolifique et polyvalent, il a percé sur la scène du fantastique anglo-saxon grâce à sa série Sandman publiée par DC comics dans les années 1990.


Stardust puise son inspiration aux sources du conte de fées. Les références y sont nombreuses en de permanents clin d’œil adressés aux connaisseurs du genre. On y retrouve les thèmes de la quête, de la frontière, du jouvenceau amoureux d'une étoile ainsi qu'un univers peuplé de sorcières et d'autres créatures fantastiques. Profondément ancrée dans un substrat folklorique anglais, cette histoire n'est également pas exempte d'une certaine cruauté : le but de la reine des sorcières n’est-il pas, ainsi, de dévorer l’étoile afin de recouvrer provisoirement une apparence de jeunesse.



D'Autres Livres de Neil GAIMAN :

-
Coraline -
- L'Etrange vie de Nobody Owens -

 
 

Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         D'un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d'une calme forêt anglaise. De l'autre, le Pays des Fées, univers d'enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a le Mur, l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de Féerie. Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s'ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer. Dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible. Car quand on s'appelle Tristan Thorn et que l'on a promis à sa belle l'étoile filante tombée du firmament de l'autre côté du mur, aucun obstacle ne saurait s'élever contre l'amour...


 

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Avis personnel :

 
               Avant de découvrir, il y a quelques mois, l'adaptation de Matthew Vaughn avec, entre autres, Claire Danes, Charlie Cox, Michelle Pfeiffer et Robert de Niro, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire. Mais, le film m'ayant tellement plu, j'avais très hâte de découvrir le texte d'origine ; et, pour être tout à fait franche, c'est une assez grosse déception.
               Pour commencer, le texte en lui-même est assez court (223 pages) comparé à la densité des actions. Avec tous les évènements présentés dans le film, je m'attendais à un petit pavé, mais il n'en est rien. Et, très étrangement, alors que le texte est relativement court, j'ai mis un certain temps pour le lire. Je n'ai pas de véritable explication, ou du moins pas une explication sensée ; car ça se lit très bien et Neil Gaiman a une plume tout ce qu'il y a de plus agréable : fluide et avec un certain humour que j'apprécie (normal, c'est le copain de Terry Pratchett !). Bref, je pense qu'avec la déception, je suis restée dans le monde du film et j'ai fait un petit blocage...
               Pour tenter d'être la plus objective possible, je vais essayer de vous donner les éléments qui, sans m'avoir définitivement déplu, m'ont foncièrement déçue. Pour commencer, ma déception a rapport avec les personnages. En effet, autant dans le film, on s'attache à eux ; autant, dans le livre, l'empathie ne fonctionne pas - du moins, pas pour moi. Dans l'adaptation, je trouvais le personnage de Tristan adorable et vraiment touchant ; ici, il est presque antipathique et très énervant. Quant à Yvaine, elle n'est qu'un personnage "potiche" chez Neil Gaiman, on a aucune envie d'aller vers elle (enfin, de lancer notre esprit vers son essence de personnage, plutôt) ; ce qui m'amène à leur relation. Travaillée et grandissante sur les écrans, elle arrive comme un cheveu sur la soupe sur le papier et est vite expédiée. Niveau rapidité d'expédition, je peux également avancer le dénouement, très décevant : il n'y a même pas de fataille finale ! Enfin, on sent poindre un certain humour chez Neil Gaiman, mais le film seul, à mon goût, parvient à le magnifier.
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/tristanetyvaine.jpg               Alors, ma réaction est-elle due à mon ordre de découverte ? Aurais-je plus apprécié ce texte si je l'avais lu avant de voir l'adaptation et donc si je ne cherchais pas les évènements pendant ma lecture ? Je ne peux pas répondre de façon définitive à ces questions, mais je pense que même si la découverte avait été faite dans le sens contraire, ma préférence aurait tout de même été au film. C'est assez rare dans l'histoire de mes découvertes, mais j'ai préféré l'adaptation au texte d'origine...
               Cependant, ne soyez pas trop "rebutés" à l'idée de cette lecture, car, sans m'avoir transportée, je lui reconnais tout de même certaines qualités : par exemple, l'enchaînement des actions qui est bien travaillé et ne laisse donc pas la place aux temps morts ; ou bien encore, la trame générale en elle-même, qui est très proche de celle des contes de fées. A lire donc par curiosité, surtout pour ceux et celles qui n'ont pas encore vu le film, de préférence...
 
 

Les Petits [ + ] : Histoire proche d'un conte de fées. Enchaînement des actions qui ne laisse pas la place aux temps morts. Plume fluide et humour intéressant.
Les Petits [ - ] : Déception face à l'adaptation que j'adore. Personnages trop distants. Histoire d'amour trop vite expédiée. Final "bâclé".



D'autres avis : Anneso, Jess


Soie de Alessandro BARICCO

Vendredi 23 octobre 2009 à 20:56

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Soie
de Alessandro BARICCO

Folio,
2001, p. 142

Première Publication : 1996


Pour l'acheter : Soie




Ecrivain et musicologue, Alessandro Baricco est
né à Turin en 1958. Dès 1995, il a été distingué par le prix
Médicis
étranger pour son premier roman, Châteaux
de la colère
. Avec Soie, il s'est imposé comme l'un
des grands écrivains de la nouvelle génération. Il collabore
au quotidien La Repubblica et enseigne à la Scuola
Holden
, une école sur les techniques de la narration
qu'il a fondée en 1994 avec des amis.



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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Vrouge.jpgers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des oeufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.
Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.


 


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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules2/Orose.jpgn me le conseillait depuis quelques semaines déjà, mais je ne parvenais pas à mettre la main dessus lors de mes détours dans les librairies d'occasion. Et puis, l'autre jour, qu'est-ce que je vois au sommet d'une petite pile qui geignait : "Achète-moi ! Achète-moi !"... et voilà que je me jette dessus, bousculant d'autres clients au passage. (Attention, ne jamais me parler lorsque je suis en librairie, je suis un peu surexcitée... de toute façon, j'entendrais votre voix, mais ne vous écouterais pas !) [Vous ne trouvez pas, au fil des avis publiés, que je raconte de plus en plus ma vie et pars dans des divagations extravagantes ? Je profite de cette parenthèse (enfin, plutôt "crochet") pour vous demander si ces phrases inutiles (un peu quand même...) vous gênent. Si c'est le cas, j'arrêterai de blablater comme je le fais et m'en tiendrai à mes seules impressions de lecture. Mais j'aime bien vous apprendre le contexte d'achat, le pourquoi de ce choix de lecture,... Bref. Je continue sur mes prochains avis ou je me tais définitivement ?]
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/alessandrobaricco-copie-1.jpgTous ces mots pour dire que j'ai commencé ma lecture, très pressée et ravie d'avoir enfin l'ouvrage entre mes mains. Je vous avoue que j'ai entamé les premières pages sans aucune idée concernant l'histoire. On m'a conseillé ce livre plus d'une fois, j'ai aimé le style de Alessandro Baricco avec Novecento : pianiste alors, je n'ai même pas lu le résumé et je me suis lancée.
Dès le premier "chapitre" (les chapitres ne sont constitués que d'une ou deux pages à chaque fois), l'auteur met les choses à plat : "On était en 1861. [...] Hervé Joncour avait trente-deux ans. Il achetait, et il vendait. Des vers à soie." En tournant la page, je me suis vraiment demandée où Alessandro Baricco allait m'amener et quelle histoire il pouvait nous avoir concoctée en moins de 150 pages, avec une telle introduction...
Et quelle surprise m'attendait derrière ces quelques feuillets et ces mots si simples ! Hervé part en voyage au pays du Soleil Levant, et nous l'accompagnons sur les routes, laissant derrière nous le fauteuil sur lequel nous étions assis pour savourer cette lecture... Hervé fait là-bas une rencontre bouleversante. Il a suffit d'un simple regard pour transformer l'homme et, les mois passants, notre héros n'oublie jamais... Les années passent, entraînant avec elles le retour au Japon et donc les retrouvailles de Hervé avec son inconnue : "Ses yeux n'avaient pas une forme orientale, et son visage était celui d'une jeune fille." Puis vient le départ et la séparation des deux êtres et de leur amour inconsommé...
Alessandro Baricco s'amuse à répéter plusieurs fois certains passages, comme le font certains évènements de l'histoire. Ce n'est pas une trouvaille extraordinaire mais je trouve ce procédé beau ici, tout simplement. L'auteur ne s'attache pas à des fioritures inutiles, il amène les évènements et les dialogues grâce à des mots simples, sans vouloir faire des effets incompréhensibles. C'est modeste, c'est doux, c'est poétique, c'est beau,... tout simplement.


Les Petits [ + ] : Histoire originale. Petits "chapitres" donc un texte qui se lit vite. Une plume simple mais efficace. C'est doux et poétique.
Les Petits [ - ] : J'aurais bien lu l'auteur et son histoire sur une centaine de pages de plus...



D'autres avis : Elora, Emili, Raison-et-sentiments.

Le Magasin des Suicides de Jean TEULE

Mardi 20 octobre 2009 à 18:22

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Le Magasin des Suicides
de Jean TEULE

Pocket,
2008, p. 157

Première Publication : 2007




Jean Teulé, né le 26 février 1953, est un romancier français, qui a également pratiqué la bande dessinée, le cinéma et la télévision.




 

"Une fable déconcertante, grinçante et irrespectueuse, digne des Monty Python au mieux de leur forme, pour tous ceux qui voudraient mourir... de rire !"

Valérie Gans McGarry - Madame Figaro



D'Autres Livres de Jean TEULE :

- Le Montespan -
- Mangez-le si vous voulez -



 
Résumé de quatrième de couverture :

 
                         Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort !
                         Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...


 


Avis personnel :
 
 
 

               "Le Magasin des Suicides", mais quel titre alléchant ! Voilà quelques mois déjà que j'avais repéré ce petit roman sur les blogs "littéraires" que je lis quotidiennement, et je n'attendais qu'une chose : trouver le livre d'occasion pour l'acheter ! Chose faite la semaine dernière, je me suis jetée sur l'objet et l'ai dévoré ce week end, en à peine quelques heures, au chaud sous ma couette, alors qu'il pleuvait à l'extérieur...
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/jeanteule.jpg               Un livre qui possède donc des qualités indéniables mais également quelques défauts qui me font revoir mon enthousiasme général, légèrement à la baisse. Pour commencer du côté des points positifs, la forme du texte est attirante : 34 tout petits chapitres qu'on avale à une vitesse vertigineuse. Deuxièmement et toujours de façon positive, un contexte savoureux : dans un futur plus ou moins proche de notre époque, dans lequel la majorité des êtres humains sont désespérés, existe une petite boutique bien spéciale, tenue par une famille peu banale. Celle-ci m'a particulièrement plu car m'a plusieurs fois fait penser à la célèbre famille Adams, dans laquelle les enfants ne cessent d'inventer de nouveaux moyens de torture ou d'assassinat, pour jouer. Chez Jean Teulé, le fils aîné - Vincent, en l'honneur de Van Gogh - n'a rien à envier à son successeur ; pourvu d'une imagination débordante et d'un sens artistique inné, cet anorexique passe ses journées à mettre au monde un parc d'attractions dédiés au suicide. La fille - appelée Marilyn, pour Marilyn Monroe - cherche désespérément sa place au milieu d'un artiste anorexique et migraineux et d'un petit frère angélique - Alan - qui est à l'origine d'un bouleversement de l'ordre des choses. Toujours souriant, toujours de bonne humeur, il dit "Au revoir" au lieu de "Adieu" aux clients, à la grande honte de ses parents - les Tuvache - qui ne savent plus quoi faire pour remettre les idées (sombres) en place chez leur cadet, et finissent donc par envoyer celui-ci dans un camp, en stage de commando suicide !
               Un humour noir, un cynisme omniprésent, une ironie mordante et des jeux de mots très nombreux pour parler d'un sujet contemporain, le mal du siècle : le suicide. Je félicite l'auteur pour son originalité (surtout dans l'invention d'instruments et de mises en scène pour se suicider) et pour son histoire qui se déroule sur plusieurs années et qui m'a fait rire plus d'une fois ! Comme quoi, on peut vraiment rire de tout !
               Cependant, après un début très prometteur et une sorte de montée en puissance de mon intérêt de lectrice, je me suis sentie déçue aux trois quarts du texte. En effet, il y a comme une retombée progressive jusqu'au dénouement qui m'a semblé très prévisible. Avec un tel début et un tel potentiel, je m'attendais à une fin extraordinaire, hors du commun. Ce n'est pas le cas, dommage...
               Malgré tout, je reste sur une bonne impression générale, ne serait-ce que pour l'originalité, l'humour noir et les jeux de mots offerts par Jean Teulé.

 

Les Petits [ + ] : Un texte court composé de petits chapitres, le livre se lit donc très vite ! Humour noir, originalité, jeux de mots. Famille qui ressemble à celle de la famille Adams (que j'adore !). Titre accrocheur.
Les Petits [ - ] : Fin prévisible et décevante, je m'attendais à un dénouement plus extraordinaire.


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La Communauté du Sud, Tome 4 :
Les Sorcières de Shreveport

de Charlaine HARRIS

J'ai lu,
2009, p. 378

Première Publication : 2004



Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série "La Communauté du Sud" a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.

La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le «True Blood», une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au coeur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.


 
Résumé de quatrième de couverture :

                         "Tout est fini avec mon vampire préféré. Bill s'est envolé pour le Pérou, me laissant moi, Sookie, le coeur en miettes. Je comptais donc passer un Premier de l'An bien morne quand des évènements extraordinaires ont troublé la quiétude de notre gentille bourgade de Bon Temps : une "mafia" de sorciers a décidé de s'approprier le territoire des vampires..."
                         Peu après sa rupture avec Bill, Sookie Stackhouse, la jeune serveuse de Chez Merlotte, trouve sur son chemin un homme nu et séduisant. Et quel homme ! Un vampire, plutôt : Eric Northman, le sheriff au charme ensorcelant qu'une sorcière dépitée a privé de sa mémoire ! Le dangereux prédateur est devenu une proie pour ceux qui veulent sa peau, mais Sookie est bien déterminée à ne pas les laisser faire...


 


http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/charlaineharris.jpgAvis personnel :

               Et voilà. Il ne m'aura pas fallu longtemps pour entamer ce quatrième tome, et surtout pour le dévorer ! Quand j'ai lu le résumé qui promettait un rapprochement Eric/Sookie, je me suis jetée sur l'ouvrage, et je ne l'ai lâché qu'une fois entièrement englouti !
               J'ai, en effet, particulièrement apprécié l'avancée de la relation entre le beau vampire Viking et la jeune télépathe même si, j'en conviens, c'est une histoire mièvre et une mise en scène sans doute entièrement dédiée à la réalisation des fantasmes de Charlaine Harris. Enfin, je ne vais pas me plaindre ; Bill n'apparaît que dans la toute dernière partie et nous laisse en paix le reste du temps (quelle bonne nouvelle !), laissant ainsi la place à Eric qui, ayant perdu la mémoire, se révèle encore plus attachant et plus craquant ! Sous cette amnésie, est-ce le vrai Eric qui renaît ? Vivement les tomes suivants qui, j'espère, répondront à cette question !
               Cependant, malgré ce point positif, le quatrième tome comme les précédents, possèdent de nombreux points négatifs qui, malheureusement, sont similaires de tome en tome. Effectivement, une nouvelle fois, le scénario général est vraiment léger et la bataille finale est vite et trop facilement expédiée. L'auteure ajoute la disparition de Jason à l'intrigue principale et cette petite intrigue secondaire est assez intéressante et m'a pas mal tenue en haleine. Cependant, encore une fois, le dénouement est relativement décevant. J'ai l'impression que Charlaine Harris a du mal avec cette dernière partie de l'histoire, et cela dans chaque tome.
               Autres points négatifs, présents dans le tome précédent et de nouveau dans ce volume : les "mots du jour" de Sookie, toujours aussi horripilants (je vous renvoie à mon avis sur le troisième tome pour de "plus amples renseignements"). De plus, l'héroïne continue à avoir un sex-appeal invraisemblable et attrape un nouvel homme dans ses filets (un changeling assez spécial). Sans doute un autre fantasme de l'auteur qui, dans ses jeunes années, a dû avoir du mal à trouver des amoureux...
               Bon, pour revenir à des éléments plus positifs, j'ajouterai que j'ai apprécié le fait que les actions soient séparées entre Shreveport et Bon Temps de façon équilibrée, pour une fois. Ainsi, on passe un peu plus de temps avec les habitants de la petite bourgade, comme Sam et Jason par exemple.

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/Ericnorthman.jpg               Enfin, ce quatrième tome amène avec lui de nouvelles créatures : des sorciers et des sorcières ; et même, l'apparition d'une fée ! Je me demande jusqu'où Charlaine Harris va aller, quelle(s) créature(s) nous réserve-t-elle dans les tomes suivants ? Ma curiosité est piquée ! Dans ce volume, c'est donc l'occasion pour l'auteure de nous parler de la Wicca, du bien et du mal et par extension, des faiblesses des créatures, notamment des vampires. Les informations sont malheureusement encore une fois données au compte-goutte et avec toutes ces créatures différentes, les vampires sont de plus en plus relayés au second plan...
               Pour résumer. C'est le tome que j'ai préféré après le second, mais ce choix s'explique essentiellement grâce à l'importance donnée à Eric - mon personnage préféré - dans ce volume. Mais il faut l'avouer, au niveau du reste, c'est très léger et ce tome est finalement proche d'un Harlequin dans une ambiance pseudo fantastique. Mais bon, c'est distrayant et ça se lit vite et facilement ; alors j'attends la suite très, très, très impatiemment !



Les Petits [ + ] : Se lit vite et bien. Eric est au premier plan et c'est un véritable bonheur ! Apparition des nouvelles créatures : des sorciers et même une fée ! Intrigue concernant Jason, intéressante et qui tient en haleine.
Les Petits [ - ] : Sookie est de plus en plus agaçante. Dénouement décevant et un peu trop rapide. Ressemble à un Harlequin saupoudré de touches fantastiques qui passent un peu au second plan dans ce tome, dommage...

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Bis. Quarante chroniques
de l'Au-delà

de David EAGLEMAN

(Challenge ABC 2009 +
Partenariat Robert Laffont)

NiL Editions,
2009, p. 170

Première Publication : 2009




David Eagleman a grandi au Nouveau-Mexique. Après des études de littérature anglaise et américaine, il a obtenu un doctorat en neurosciences. Il dirige aujourd'hui le laboratoire de Perception et action à l'université de Baylor (Texas). La nuit, il est écrivain.



Les 40 Chroniques :

- Somme - Egalitaire - Cercle d'amis - Origine des espèces - Géante - Mary - Casting - Métamorphoses - Absent - Spirales - Dimensions - Couples - Angst - Oz - Grandes espérances - Miroirs - Perpétuité - Contre nature - Distance - Rênes - Microbes - Absence - Feu follet - Primes - Touche "Trépas" - Bis - Prisme - Indicible - Panthéon - Impulsion - Quantum - Conservation - Narcisse - Graine - Champs élyséens - Apostasie - Plans - Subjonctif - Recherche - Revirement -


 
Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         Qu'y a-t-il après la mort ? Le Paradis existe-t-il ? A quoi ressemble-t-il ? Avec un humour inattendu, Bis propose quarante variations sur le thème de Dieu et de l'Au-delà. Ici, Dieu est une femme ; là, c'est un homme ou un couple... Ici, Il a la taille d'un microbe et ne sait pas que l'homme existe ; là, Il vénère Mary Shelley et son Frankenstein. Dans l'Au-delà, vous revivez votre vie à rebours ; vous devenez la personne de votre choix ou vous êtes acteur dans les rêves des vivants... Autant de scénarios loufoques et d'hypothèses insolites qui bousculent avec optimisme nos représentations étroites - et font écho aux grandes questions de l'humanité.
                         Un petit livre brillant, surprenant et inventif, qui a reçu un accueil enthousiaste et unanime de la critique.

 


Avis personnel :
 
 
 

               En participant à ce partenariat grâce à BOB et Robert Laffont, pour les lectures d'Octobre, je m'attendais plutôt à recevoir et chroniquer un recueil de nouvelles de Vladimir Nabokov, mais il s'avère que ce recueil n'a finalement pas été édité. Bis est donc un second choix, mais second choix que je ne regrette pas, ayant ainsi pu découvrir un nouvel auteur "contemporain".
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/davideagleman.jpg               Quelques soucis techniques ont donc retardé la réception de ce petit livre, alors, quand je l'ai enfin trouvé au fond de ma petite boîte aux lettres lundi matin, je me suis jetée dessus, avidement (comme si je n'avais rien d'autre à lire... hmmm hmmm...). Et je n'aurais peut-être pas dû. J'ai lu ces quarante chroniques d'un coup, sans pause ou presque ; c'était une erreur. Je pense qu'il vaut mieux prendre le temps de savourer ces petits récits, en lire deux ou trois chaque soir, mais pas plus. Car, en effet, avaler ces chroniques d'un seul coup se révèle assez lourd et particulièrement lassant. On ne dissocie plus les différentes idées les unes des autres et on s'emmêle un peu les pinceaux. Je pense donc que je referai une lecture plus lente et plus savoureuse dans les jours, semaines à venir.
               Toutefois, j'ai pu noter quelques réflexions pertinentes, intelligentes et souvent amusantes ; et plusieurs fois, j'ai cru lire des théories qu'auraient pu avoir Bernard Werber (notamment dans son Encyclopédie du savoir relatif et absolu), ce qui, il ne faut pas croire, est plutôt positif dans ma bouche (enfin plutôt, sous mon clavier). Les idées de l'auteur semblent amenées de façon légère mais entraînent la plupart du temps une véritable réflexion et parfois quelques sourires.
               Le gros point positif de ce recueil réside dans la longueur des chroniques. En effet, celles-ci n'excèdent pas les quatre ou cinq pages ; ainsi, les informations ne tardent pas à apparaître, on se retrouve vite les pieds dans le plat. Ce qui, en fait, peut aussi apporter, pour certains, l'inconvénient de la brièveté et du manque de développement des différents éléments. Cependant, ce manque ne m'a pas du tout marqué et j'ai au contraire trouvé ces "formats" de chroniques particulièrement pertinents et tout à fait indiqués.
               Un second point positif me vient en tête et il est d'ordre pratique. Il s'agit du format poche de l'ouvrage, qui permet facilement le transport de celui-ci et donc, la lecture d'une petite chronique dans les transports en commun, en attendant le début d'un cours, à la pause déjeuner,... n'importe où et n'importe quand ! C'est, à mon sens, "l'utilisation" la plus pertinente et la plus intéressante face au contenu du recueil de David Eagleman.
               Pour résumer. C'est plutôt avec une impression positive que je referme ce petit livre qui m'a apporté de façon amusante, quelques réflexions intéressantes. Je n'hésiterai pas à relire quelques chroniques, de temps en temps. Je préconise cependant aux futurs lecteurs de prendre leur temps, de savourer chaque petit récit un par un (en n'hésitant pas à traîner le livre dans son sac, pour lire n'importe où et n'importe quand, par tranche de 5/10 minutes), sous peine d'être rapidement lassé par les réflexions de l'auteur.


Les Petits [ + ] : 40 chroniques, un nombre suffisant. Réflexions intéressants amenées de façon légère et amusante. Le format poche du livre qui permet de le transporter facilement.
Les Petits [ - ] : Peut devenir rapidement lassant si on lit les chroniques les unes à la suite des autres, sans pause ou presque.



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