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La Communauté du Sud, Tome 3 :
Mortel corps à corps

de Charlaine HARRIS

J'ai lu,
2009, p. 376

Première Publication : 2003



Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série "La Communauté du Sud" a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.


La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le «True Blood», une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au coeur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.


 
Résumé de quatrième de couverture :

 
                         "Bill, mon cher vampire, a fini par m'avouer que la mystérieuse reine de Louisiane lui avait confié une dangereuse mission. Avant de disparaître, il m'a mise en garde. Mais vous me connaissez, moi, Sookie, je ne pouvais pas en rester là. Entre les ménades et les lycanthropes, ma vie n'allait pas être simple..."
                         Revoilà Sookie Stackhouse, la jeune serveuse télépathe de Chez Merlotte, dans une aventure pour le moins singulière : lasse de supporter l'indifférence de Bill, son beau vampire parti en voyage, elle part enquêter au sein de la pègre des suceurs de sang. Aidée d'un loup-garou, qui fait naître en elle des désirs insoupçonnés, elle doit retrouver Bill, kidnappé par une ancienne amante - une vampire sexy en diable - et faire taire sa jalousie, tout en esquivant les avances d'Eric, le dangereux et séduisant Viking mort depuis plus de mille ans...


 


Avis personnel :
 
               Un nouveau tome et donc une nouvelle aventure pour Sookie. Encore une fois, elle se retrouve embarquée dans une histoire abracadabrante qui finit par se résoudre assez facilement et bien évidemment, grâce à elle. Charlaine Harris commence à faire de son héroïne une super woman qui sauve tout le monde en sachant toujours quoi faire, au bon moment, ça commence à devenir lassant. L'autre point qui m'agace de plus en plus, concerne le sex-appeal de Sookie. Ok, elle a bu du sang de vampire à plusieurs reprises et devient donc plus séduisante ; mais est-ce une raison suffisante pour que l'auteure mette tous les mecs de l'histoire, aux pieds de la jeune télépathe, la bave à la bouche ? (Et non, je ne suis pas jalouse... Bon si, ok, peut-être un tout petit peu...) De plus, depuis qu'elle a goûté au sexe avec Bill, j'ai l'impression que Sookie ne peut pas s'empêcher de sauter sur tout ce qui bouge. Il lui faut tous les mâles de la série ou quoi ? Car tous y passent : vampires, changelings et même loups-garous dans ce tome !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/communautedusud3.jpg               Et oui, ce troisième tome se penche plus particulièrement sur de nouvelles créatures : les lycanthropes. Evidemment, Sookie se retrouve à jouer la petite amie de l'un d'entre eux (et apparemment, pas le plus désagréable à regarder !) - Léonard Herveaux, dit Lèn - pour pouvoir enquêter correctement et sauver son imbécile de vampire, j'ai nommé Bill l'infidèle (en plus d'être idiot !). Je m'attendais à apprendre quelques petites choses sur le monde des loups-garous, et c'est le cas ; mais ce qu'elle peut être radine cette Charlaine Harris ! Encore une fois, on grappille une ou deux informations de-ci, de-là, mais on reste sur notre faim !
               Bill et Eric sont assez absents de ce volume. C'est tant mieux pour le premier (que je peux de moins en moins sentir au fil des tomes) mais assez dommage pour le second. Heureusement, les scènes dédiées à Eric, si, peu nombreuses, sont croustillantes, même si parfois trop exagérées. J'ai vraiment eu l'impression que Charlaine Harris faisait tout pour réunir ces deux-là, ce qui se révèle parfois ridicule et pas du tout "vraisemblable". Mais bon, je ne vais pas me plaindre, car j'espère que Sookie et Eric vont finir ensemble, et Bill grillé au soleil ! (Bon, idéalement, je prendrai bien la place de Sookie dans les bras du beau Eric... )
               Que dire de plus ? Je regrette un peu le fait que l'histoire se passe loin de Bon Temps ; il doit y avoir moins de dix pages consacrées à la bourgade et donc à ses habitants. Dommage, dommage...
               Enfin, niveau style, c'est toujours la même chose : c'est léger, distrayant et se lit très, très vite. Je note cependant qu'un petit élément m'a franchement agacée pendant cette lecture. En effet, Sookie (enfin Charlaine Harris) s'est mise en tête de placer un "mot du jour", chaque jour et donc, très, très, très (trop) souvent l'auteure fait une petite parenthèse pour le rapeller "(et hop, un mot du jour, un !)". C'est vite horripilant et j'avais le sentiment d'être face à une grosse gourde, très fière d'elle quand elle plaçait un mot "intelligent"... (enfin, "intelligent"... dire "cynique", c'est être intelligent ? )
               Et pour finir (vraiment, cette fois, c'est promis), cette illustration de couverture est pour le moment celle qui me plaît le moins... qui est le moins dans "l'optique" de la saga... enfin... c'est un avis purement subjectif !
               Je me relis et je me rends compte que je suis assez négative, et pourtant ! Le tome suivant a été lu (dévoré, plutôt !) et j'achèterai les tomes 5 et 6 dès leur sortie. Je ne sais pas ce qui attise ma curiosité dans ces lectures (est-ce qu'elle va finir avec Eric ? ça c'est de la question capitale...), mais je me sens légèrement accro ! Donc, à très vite pour la suite !

 

Les Petits [ + ] : Apparition des loups-garous et donc de quelques informations sur ces créatures. Se lit toujours aussi vite et facilement. Scènes croustillantes avec Eric !
Les Petits [ - ] : Sookie et ses manies. Sookie et son comportement. On reste de nouveau sur notre faim en ce qui concerne les informations sur les créatures. Couverture moins "percutante" et moins "jolie" que les autres.





La Vestale d'Epona de P.C. CAST

Mardi 6 octobre 2009 à 18:23

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La Vestale d'Epona
de P.C. CAST


Editions Harlequin, Luna,
2009, p.487

Première Publication : 2007







 
Les Autres Livres de P.C. CAST :

 
La Maison de la Nuit : (1) Marquée , (2) Trahie



Résumé de quatrième de couverture :

 
                         Depuis l'enfance, Morrigan entend des voix. Amicales ou hostiles, elles la perturbent et l'intriguent, car la jeune fille, élevée dans un ranch de l'Oklahoma, ignore tout de ses origines sacrées et du destin tragique de sa mère, la prêtresse déchue. Mais un jour, dans une grotte d'albâtre où elle s'est rendue, poussée par une force inconnue, un éboulement la projette contre une paroi et la transporte dans un univers étrange : Partholon. Accueillie par des êtres bienveillants qui voient en elle leur grande prêtresse et la désignent comme la vestale "porteuse de lumière", Morrigan comprend que ce royaume est celui de Rhiannon, sa mère, et d'Epona, la déesse, dont elle reconnaît à présent les voix tendres et rassurantes. Pourtant, malgré son bonheur d'avoir trouvé sa place dans ce monde qu'elle sait être le sien, malgré son amour tout neuf pour Kegan, le grand chaman, Morrigan ne parvient pas à se sentir en paix. Car une autre voix s'élève toujours en elle, inconnue celle-là. Insistante, enjôleuse, elle tente à chaque instant de la pousser à la colère et au sacrilège ; comme si quelque esprit malfaisant l'habitait et tentait de faire d'elle "sa chose", l'instrument destructeur de sa vengeance contre Partholon...



 
Avis personnel :

 
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/pccast.jpg               Cinquième et dernier tome - concernant Partholon - sorti dans la collection Luna, je me suis enfin décidée à l'ouvrir. Certes, la couverture est belle, comme pratiquement toutes celles de la collection, mais le titre me chagrinait. Et me chagrine toujours d'ailleurs. Ouvrir un livre quand on sait qu'il y a une faute dans le titre, ça s'annonce plutôt mal. En tout cas, moi, ça m'horripile. Que je vous explique. Epona est une déesse liée aux chevaux, dans les religions païennes ; jusque là, tout va bien. Mais, c'est avec "Vestale" que ça se complique. C'est sûr, le mot est sacrément joli et fait vachement intelligent ; mais n'a rien à faire là. Les vestales, dans l'antiquité, étaient des prêtresses destinées à garder le feu sacré, le foyer de la cité, car elles étaient "sous les ordres" de la déesse Vesta (ou Hestia, chez les Grecs), déesse du foyer, d'où leur nom "Vestales". Comment une vestale peut-être "d'Epona" alors que dans la nature même du mot, on retrouve bien la déesse Vesta ? Le titre original est Divine by blood, donc l'erreur vient de la traduction (par Yohan Lemonnier-Mehen)...
               Bref. Lorsque je commence une lecture légèrement agacée, c'est en général assez mauvais pour la suite des évènements. Et effectivement, ça l'est, mauvais. Le tome précédent m'avait déjà franchement déçue, mais là, c'est pire que tout. Certes, il s'agit d'une collection appartenant aux éditions Harlequin, donc on se doute bien que ça ne vole pas très haut ; mais bon, les deux ou trois premiers volumes m'avait enchantée, alors j'espérais que peut-être... Il faut que j'arrête avec l'espoir, je me fais du mal inutilement. P.C. Cast aurait dû arrêter après L'Elue d'Epona, mais il faut croire que quand un auteur a un filon, il l'épuise jusqu'au bout. Trop, c'est trop.
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/vestale.jpg               Je le concède, ça se lit toujours très vite et c'est relativement distrayant (quoique...). Au cinquième tome, l'histoire devient franchement lassante. Ok, on change de génération et donc de prénoms (d'ailleurs Morrigan, si c'est pas cliché ça, après Rhiannon...), mais l'histoire est la même, les évènements sont similaires et on voit la fin arriver grosse comme une maison...
               En ce qui concerne la plume, ce n'est pas tellement mieux (sans parler des nombreuses fautes de frappe, ça aussi ça m'horripile...). Ben oui, P.C. Cast ne se renouvelle pas. On retrouve les mêmes traits d'humour que dans les ouvrages précédents. La première fois, c'est marrant, mais la deuxième ou la troisième fois, ça devient franchement agaçant. Pour couronner le tout, j'ai eu envie de baffer l'héroïne tout le long. Aurais-je eu un meilleur sentiment général si le titre ne m'avait pas titillé du départ et si les fautes s'étaient faites plus rares ? Non. Faute dans le titre ou non, fautes de frappe ou non, le livre reste très moyen et très décevant. Seule la facilité de lecture est à mettre en avant.
 


Les Petits [ + ] : Se lit vite et facilement.
Les Petits [ - ] : Trop similaire au tome précédent, seuls les prénoms changent. Trop c'est trop, l'auteur devrait arrêter de tirer sur le filon.


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La Communauté du Sud, Tome 2 :
Disparition à Dallas

de Charlaine HARRIS

J'ai lu,
2009, p. 375

Première Publication : 2002



Charlaine Harris (née le 25 novembre 1951) est une romancière américaine. Elle écrit des romans policiers et des romans d'amour paranormaux. Le premier tome de sa série "La Communauté du Sud" a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée en 2008 sous le titre de True Blood.

La série décrit une coexistence entre vampires et humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Au cœur de cette coexistence se trouve le «True Blood», une boisson à base de sang de synthèse qui permet aux vampires de se nourrir. Si certains essaient de s'intégrer, d'autres au contraire, refusent ce sang synthétique et continuent à se nourrir de sang humain. Quant aux humains, la peur de l'inconnu les envahit et le racisme anti-vampires augmente au fur et à mesure que les meurtres se succèdent. Au coeur de ce conflit, l'amour entre Sookie, serveuse au Merlotte's, et Bill, un vampire.



Résumé de quatrième de couverture :

                         "C'est encore moi, Sookie. Pour vous servir Chez Merlotte. Bill est toujours aussi beau et carnassier, mais il ne boit que mon sang, j'y veille ! Ici, à Bon Temps, les humains et les vampires cohabitent pacifiquement. Enfin presque, car l'autre soir, on a retrouvé un corps sur le parking du bar et une ménade m'a attaquée."
                        
La petite ville de Bon Temps a retrouvé un semblant de calme. La jeune télépathe Sookie Stackhouse partage son temps entre le bar où elle travaille et son bien-aimé vampire, Bill Compton. Mais lorsqu'on s'en prend à elle, elle n'a d'autre choix que de pactiser avec la communauté vampire, et part mener l'enquête à Dallas sur la disparition d'un des leurs, au péril de sa vie !





Avis personnel :

               En commençant cette lecture, j'étais un peu sceptique. Le premier tome avait été une lecture agréable, mais tout de même une déception par rapport à la première saison de la série. Allait-il être de même avec ce second tome ? Et bien, je suis un peu mitigée. La seconde saison possède sans conteste de gros avantages et certains inconvénients, et c'est la même chose pour ce second tome...
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/billetsookie.jpg               Pour commencer, parlons un peu de l'histoire. En fait, ce second tome comporte deux histoires. La première concerne cette disparition à Dallas (d'où le titre), et la seconde, une nouvelle enquête à Bon Temps, à la suite de meurtres et de l'apparition d'une nouvelle créature, une ménade. Alors que dans le livre, c'est l'histoire de Dallas qui tient le premier rôle, dans la seconde saison de la série, les problèmes occasionnés par la ménade ont eu la préférence des scénaristes. Trouvant l'histoire de Dallas plus intéressante que la seconde, je dirais donc que ma préférence va au livre. Cependant, les scénaristes ont fait un bon boulot, donc au final, livre et série sont complémentaires, et je pense que se pencher sur les deux supports est une bonne idée pour entrer le plus possible dans le monde particulier créé par Charlaine Harris.
               Bref, pour ne parler que du livre (car cet article est censé être fait pour ça...), et des deux histoires offertes par Charlaine Harris, j'ai été légèrement gênée. En effet, les deux intrigues n'ont quasiment rien qui les relie, si ce n'est super Sookie qui résout évidemment non seulement la disparition de Dallas, mais également l'enquête de Bon Temps. Je veux bien que nous soyons dans une fiction, mais quand même, c'est peu vraisemblable. Cette liaison maladroite, si ce n'est inexistante, m'a donnée l'impression que la seconde intrigue n'est là que pour remplir les blancs, pour mettre super Sookie en avant, et surtout donner une bonne raison à un rapprochement entre elle et le séduisant Eric (oui, je suis complètement sous le charme de ce personnage et du beau Alexander Skarsgard, qui interprète ce rôle).
               Je remercie tout de même l'auteur d'avoir utilisé cette diversion pour effectuer ce rapprochement, car Eric est bel et bien mon personnage préféré dans cette saga (pour le moment, du moins). De plus, Charlaine Harris le met pratiquement systématiquement en scène de façon très comique, et c'est à mourir de rire. Non seulement c'est un personnage séduisant et intéressant, mais en plus, il est plein d'humour ! Je pouffais férocement en lisant son apparition à une soirée orgiaque, en tant que gay, vêtu d'une combinaison moulante rose ! O_o

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/ericnorthman.jpg               Les dialogues entre Sookie et lui sont de plus en plus savoureux, et heureusement qu'ils sont là ; car l'héroïne avec son récit à la première personne, devient de plus en plus insupportable, dans le genre sainte Nitouche qui embrasse tous les types qu'elle croise. Quant à son beau Bill (que je ne trouve pas beau, soit dit en passant... O_o), il est toujours aussi mou et inutile et se révèle même assez pathétique et antipathique. En ce qui concerne tous les autres, ils sont encore une fois secondaires (heureusement, la série remédie plutôt bien à ce petit soucis !) et leurs personnalités trop peu développées. Charlaine Harris se contente d'insister sur le trio amoureux, alors qu'elle a un matériel de base franchement intéressant. Elle se contente d'effleurer tout ce qui touche à la ménade et ne donne que quelques informations sur les changelings (comme Sam). C'est vraiment très, très, très dommage. Dans ce tome, on entre un peu plus loin dans la hiérarchie vampirique, mais là encore, les informations sont délivrées au compte-goutte, on reste à la surface, et surtout, sur notre faim ! L'auteur donnera-t-elle de nouvelles informations dans les tomes suivants ? A voir... De toute façon, les deux tomes suivants sont déjà dans ma bibliothèque ! ^^
               C'est finalement toujours agréable à lire (et on a droit à 60 pages en plus, par rapport au premier tome), très rapide, avec des scènes d'humour plus nombreuses, et des scènes érotiques moins malvenues. Et puis, je félicite une nouvelle fois J'ai lu pour cette réédition, toujours dans le visuel de la série, toujours très agréable dans la bibliothèque ; par contre, toujours assez chère pour un format poche (presque 9€) !



Les Petits [ + ] : Se lit très vite et très facilement. Distrayant et bonnes idées de départ. Eric est une bouffée d'oxygène ! Apparition d'une nouvelle créature, et de quelques informations sur la hiérarchie vampirique et sur les changelings.
Les Petits [ - ] :
Idées et personnages secondaires trop peu développés. Liaison maladroite entre les deux histoires. Sookie devient agaçante.


Lambeaux de Charles JULIET

Lundi 28 septembre 2009 à 19:39

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Lambeaux
de Charles JULIET

(Challenge ABC 2009)
Editions Gallimard, Folio,
2003, p. 155

Première Publication : 1995





Charles Juliet, né le 30 septembre 1934, est un poète, écrivain et dramaturge français.


Dans son livre, Charles Juliet s'analyse de façon honnête, nous fait réfléchir sur les difficultés d'écriture en général et apporte également une réflexion sur l'autobiographie : difficultés d'exprimer avec des mots ce que l'on ressent et le rappel de souvenirs parfois douloureux.






Les Autres Livres de Charles JULIET :

- Au pays du long nuage blanc -
- Ces mots qui nourrissent et qui apaisent -




Résumé de quatrième de couverture :

                        Dans Lambeaux, Charles Juliet a voulu rendre hommage à ses deux mères, l'une biologique et l'autre adoptive. Cadet d’une famille de 4 enfants, il est placé dans une famille suisse suite à l’internement de sa mère dans un hôpital psychiatrique (à cause d’une tentative de suicide). Elle mourra de faim le jour de ses 38 ans, victime de "l'extermination douce" orchestrée par les nazis.
                        Dans la première partie du livre, il retrace les pensées, l’hésitation, les doutes ou exprime la souffrance de sa mère grâce aux mots qu’elle n’avait pas.
                        La seconde partie est l'autobiographie de l'auteur : son enfance, son amour pour sa famille adoptive, ses études (école militaire d'Aix-en-Provence, service de santé militaire de Lyon puis apprentissage autodidacte de la littérature), et enfin son "éveil à soi-même" : après avoir vaincu sa longue dépression, il devient écrivain et réalise enfin "combien passionnante est la vie".




Avis personnel :

              J'entendais parler de ce petit livre depuis pas mal de temps déjà, et comme il me fallait un auteur en "-J" pour mon Challenge ABC, ça tombait plutôt pas mal, même très bien !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/CharlesJuliet.jpg              Cette histoire, très courte, se révèle très intense. Je ne m'attendais pas du tout à tomber sur une biographie/autobiographie, mais la sincérité et l'authenticité de l'auteur m'ont véritablement charmée !
              J'ai aimé le fait que le livre soit partagé en deux parties, la première, relatant l'histoire de la mère biologique, la seconde s'attardant sur l'enfance, l'adolescence de l'auteur, puis sur son chemin jusqu'à l'écriture.
              L'utilisation du pronom personnel de la deuxième personne du singulier (le "Tu") est quelque chose d'assez rare ; du moins, je ne me souviens pas l'avoir déjà rencontré dans une précédente lecture. Ce pronom entraîne donc un effet assez étrange au départ, mais permet finalement très rapidement, de créer un lien privilégié et très intense avec le texte. On a presque l'impression d'être le héros de l'histoire, bien plus que si le pronom utilisé avait été le "Je" habituel dans les biographies/autobiographies.
              Outre cette utilisation particulièrement originale du pronom, je retiendrai également le style de Charles Juliet. L'auteur emploie un vocabulaire simple et nous offre des phrases assez courtes. Ces deux éléments, en plus du "Tu" (oui, je sais, je me répète !), font toute la force du récit, car les sentiments décrits s'en trouvent accentués. L'auteur ne s'encombre pas de fioritures, il dit les choses comme elles sont, de façon très simple. C'est donc, authentique, intense et criant de sincérité ; et c'est bien ce qui m'a le plus plu !
              Mon avis est assez court, mais il n'y a pas grand chose à dire de plus. Le plus simple est de lire ce petit texte, pour comprendre l'intensité des sentiments et des mots offerts par l'auteur...



Les Petits [ + ] : L'utilisation du "Tu". Authentique, criant de sincérité. Très intense. Très court, très vite lu.
Les Petits [ - ] :
Ben... Je ne sais pas !



D'autres avis : Bouquins, Elora.

Starmustang de Christophe SIRKIS

Dimanche 27 septembre 2009 à 21:34

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Starmustang
de Christophe SIRKIS

Editions Balland,
2009, p. 361

Première Publication : 2009



Christophe Sirkis est le frère aîné de Stéphane et Nicolas, les jumeaux du célèbre groupe de rock français Indochine. L'un jouait de la guitare et des synthés, l'autre chantait.

Dans cette autobiographie bouleversante, Christophe nous raconte son enfance et son adolescence dans les années 1960 et 1970. Très proche de Stéphane, il évoque notamment l'histoire d'Indochine telle qu'il l'a vécue jusqu'au décès tragique de son petit frère.



Starmustang, le site.




Résumé de quatrième de couverture :

                         "La musique exerçait sur nous un attrait puissant. Plus vite, peut-être que pour les autres enfants de notre âge, elle a pris une importance primordiale, devenant à la fois refuge, exutoire, langage, rébellion, différence, espoir. Trop tôt, la vie nous avait bousculés et sortis du cocon de l'enfance. Stéphane était guitariste dans l'âme. Je le revois encore dans ma chambre, adolescent, déchiffrant les Rolling Stones accord par accord. Devant les vitrines des magasins de musique de Pigalle, on rêvait en voyant les modèles mythiques de Gibson, Fender, Gretch. La moins chère de ces guitares était la Mustang."




Avis personnel :

              Ce sont mes parents qui m'ont offert ce livre, pour tenter de me remonter le moral. Je suis fan d'Indochine depuis 8 ou 9 ans (déjà !) et je suis activement les nouveautés concernant le groupe (concerts, passages télé, sorties d'album,...). Pour vous prouver mon total dévouement à cette "cause", je vais les voir deux fois (peut-être même trois) sur la tournée qui ne va pas tarder de commencer, notamment la date au Stade de France le 26 Juin 2010 ; et je suis une de celles qui ont fait le pied de grue devant la Fnac de Lyon, en Mars dernier, toute la journée sous la pluie, pour des prunes... Vouais, on fait vraiment n'importe quoi pour un groupe qu'on aime... O_o Bref. Je ne suis pas vraiment intéressée par la vie personnelle des membres du groupe, et je n'aurais sans doute pas acheté ce livre de moi-même (sauf d'occas'), mais bon, j'étais quand même curieuse de découvrir ce que le grand frère Sirkis avait à nous dire...
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              Je tiens à préciser que je ne prends partie pour aucun, j'ai beau aimer le groupe, leur vie privée ne me regarde pas. Et de toute façon, qui suis-je pour me le permettre ? Je ne connais pas l'intimité des frères Sirkis alors allez savoir jusqu'où va la vérité dans ces propos...
              Dès le début, on sent que Christophe (frère aîné des jumeaux Stéphane et Nicolas) a une dent contre son frère, leader du groupe ; et tout le long du témoignage, on a l'impression qu'il trouve tous les défauts et toutes les preuves de culpabilité à son cadet, tandis que lui se garde les louanges. Selon lui, Nicolas est directement impliqué dans la mort de Stéphane, ayant fait passer les intérêts du groupe avant les problèmes de santé de son jumeau. Encore une fois, je ne peux pas juger des faits avancés, je ne connais pas la vérité, et ne la connaîtrai sans doute jamais ! Tout ce que je peux dire, c'est que Christophe est loin d'être objectif, il prend définitivement partie contre Nicolas.
              Outre ce fait, j'ai trouvé l'ensemble assez brouillon. Cette biographie se déroule chronologiquement (en gros), mais Christophe fait de nombreux flash-back et retourne souvent en arrière, pour un oui ou pour un non (surtout dans les premières pages) ; alors, on ne sait plus trop où on en est ! Heureusement, il rappelle souvent l'année dont il parle, ce qui permet de se repérer et de calculer l'âge respectif des trois frères. En ce qui concerne la plume, ce n'est pas tellement élaboré, mais en même temps, ce n'est pas vraiment le but. On a droit à un intermédiaire entre un langage simple voire familier et un langage carrément oral. Enfin, et c'est plutôt un bon point, chaque "évènement" entraîne un mini-chapitre d'une ou deux pages (souvent moins) ; la lecture est ainsi facilitée et se révèle particulièrement rapide.
              Pour résumer : c'était une lecture intéressante pour assouvir ma curiosité (sans doute malsaine), mais je regrette la prise de partie parfois violente prise par Christophe... Un oeil objectif aurait pu aussi être intéressant...



Les Petits [ + ] : Se lit très rapidement grâce aux "mini-chapitres". Intéressant pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'enfance et l'adolescence des frères Sirkis. Surtout pour les fans donc, ou carrément les détracteurs du groupe, et surtout de Nicolas.
Les Petits [ - ] : Brouillon. Prise de partie parfois trop violente de la part de Christophe.




Une petite vidéo en l'honneur de Stéphane.
Car finalement, que le livre plaise ou non, au moins, on ne l'oublie pas.
Et puis, parce que c'est un de mes morceaux favoris du groupe.



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