Starmustang de Christophe SIRKIS

Dimanche 27 septembre 2009 à 21:34

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Starmustang
de Christophe SIRKIS

Editions Balland,
2009, p. 361

Première Publication : 2009



Christophe Sirkis est le frère aîné de Stéphane et Nicolas, les jumeaux du célèbre groupe de rock français Indochine. L'un jouait de la guitare et des synthés, l'autre chantait.

Dans cette autobiographie bouleversante, Christophe nous raconte son enfance et son adolescence dans les années 1960 et 1970. Très proche de Stéphane, il évoque notamment l'histoire d'Indochine telle qu'il l'a vécue jusqu'au décès tragique de son petit frère.



Starmustang, le site.




Résumé de quatrième de couverture :

                         "La musique exerçait sur nous un attrait puissant. Plus vite, peut-être que pour les autres enfants de notre âge, elle a pris une importance primordiale, devenant à la fois refuge, exutoire, langage, rébellion, différence, espoir. Trop tôt, la vie nous avait bousculés et sortis du cocon de l'enfance. Stéphane était guitariste dans l'âme. Je le revois encore dans ma chambre, adolescent, déchiffrant les Rolling Stones accord par accord. Devant les vitrines des magasins de musique de Pigalle, on rêvait en voyant les modèles mythiques de Gibson, Fender, Gretch. La moins chère de ces guitares était la Mustang."




Avis personnel :

              Ce sont mes parents qui m'ont offert ce livre, pour tenter de me remonter le moral. Je suis fan d'Indochine depuis 8 ou 9 ans (déjà !) et je suis activement les nouveautés concernant le groupe (concerts, passages télé, sorties d'album,...). Pour vous prouver mon total dévouement à cette "cause", je vais les voir deux fois (peut-être même trois) sur la tournée qui ne va pas tarder de commencer, notamment la date au Stade de France le 26 Juin 2010 ; et je suis une de celles qui ont fait le pied de grue devant la Fnac de Lyon, en Mars dernier, toute la journée sous la pluie, pour des prunes... Vouais, on fait vraiment n'importe quoi pour un groupe qu'on aime... O_o Bref. Je ne suis pas vraiment intéressée par la vie personnelle des membres du groupe, et je n'aurais sans doute pas acheté ce livre de moi-même (sauf d'occas'), mais bon, j'étais quand même curieuse de découvrir ce que le grand frère Sirkis avait à nous dire...
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              Je tiens à préciser que je ne prends partie pour aucun, j'ai beau aimer le groupe, leur vie privée ne me regarde pas. Et de toute façon, qui suis-je pour me le permettre ? Je ne connais pas l'intimité des frères Sirkis alors allez savoir jusqu'où va la vérité dans ces propos...
              Dès le début, on sent que Christophe (frère aîné des jumeaux Stéphane et Nicolas) a une dent contre son frère, leader du groupe ; et tout le long du témoignage, on a l'impression qu'il trouve tous les défauts et toutes les preuves de culpabilité à son cadet, tandis que lui se garde les louanges. Selon lui, Nicolas est directement impliqué dans la mort de Stéphane, ayant fait passer les intérêts du groupe avant les problèmes de santé de son jumeau. Encore une fois, je ne peux pas juger des faits avancés, je ne connais pas la vérité, et ne la connaîtrai sans doute jamais ! Tout ce que je peux dire, c'est que Christophe est loin d'être objectif, il prend définitivement partie contre Nicolas.
              Outre ce fait, j'ai trouvé l'ensemble assez brouillon. Cette biographie se déroule chronologiquement (en gros), mais Christophe fait de nombreux flash-back et retourne souvent en arrière, pour un oui ou pour un non (surtout dans les premières pages) ; alors, on ne sait plus trop où on en est ! Heureusement, il rappelle souvent l'année dont il parle, ce qui permet de se repérer et de calculer l'âge respectif des trois frères. En ce qui concerne la plume, ce n'est pas tellement élaboré, mais en même temps, ce n'est pas vraiment le but. On a droit à un intermédiaire entre un langage simple voire familier et un langage carrément oral. Enfin, et c'est plutôt un bon point, chaque "évènement" entraîne un mini-chapitre d'une ou deux pages (souvent moins) ; la lecture est ainsi facilitée et se révèle particulièrement rapide.
              Pour résumer : c'était une lecture intéressante pour assouvir ma curiosité (sans doute malsaine), mais je regrette la prise de partie parfois violente prise par Christophe... Un oeil objectif aurait pu aussi être intéressant...



Les Petits [ + ] : Se lit très rapidement grâce aux "mini-chapitres". Intéressant pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'enfance et l'adolescence des frères Sirkis. Surtout pour les fans donc, ou carrément les détracteurs du groupe, et surtout de Nicolas.
Les Petits [ - ] : Brouillon. Prise de partie parfois trop violente de la part de Christophe.




Une petite vidéo en l'honneur de Stéphane.
Car finalement, que le livre plaise ou non, au moins, on ne l'oublie pas.
Et puis, parce que c'est un de mes morceaux favoris du groupe.



Les Enfants de la liberté de Marc LEVY

Mercredi 19 août 2009 à 16:35

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Les Enfants de la liberté
de Marc LEVY

Editions Pocket,
2008, p. 369

Première Publication : 2007




Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis huit ans l'auteur français le plus lu dans le monde.
Son Site.


"J'aime bien ce verbe "résister". Résister, à ce qui nous emprisonne, aux préjugés, aux jugements hâtifs, à l'envie de juger, à tout ce qui est mauvais en nous et ne demande qu'à s'exprimer, à l'envie d'abandonner, au besoin de se faire plaindre, au besoin de parler de soi au détriment de l'autre, aux modes, aux ambitions malsaines, au désarroi ambiant. Résister, et... sourire."

Emma DANCOURT

 
Résumé de Quatrième de Couverture :

                         "Jeannot,
                        Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j’ai dans la bouche et sur les mains."




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Avis personnel :

              J'ai hésité à ouvrir ce petit poche car je ne porte pas forcément Marc Levy dans mon coeur (même si j'ai lu plusieurs de ses romans précédents). Certes, la plupart de ses romans sont distrayants et permettent de passer un bon moment, mais j'en ai un peu assez de cette littérature de gare qu'on oublie au bout de deux semaines.
              Cependant, j'avais entendu beaucoup de bien concernant cet ouvrage qui apparemment, sortait des schémas habituels de l'auteur. Et en effet, Les Enfants de la liberté, ne serait-ce que par son thème, est tout à fait différent de ce que fait l'auteur habituellement. Ici, pas de coup de foudre entre deux inconnus ou de rencontre avec un fantôme dans le placard, mais un témoignage bouleversant très fort en émotions. Levy retranscrit ici, assez intelligemment, l'histoire de Claude et Raymond Levy, respectivement son oncle et son père, qui tous deux, alors qu'ils n'avaient pas vingt ans, sont entrés dans la résistance toulousaine. Les dernières pages sont très intenses car relatent le voyage en train, jusqu'à Dachau. J'ai même versé une ou deux larmes sur ces quelques pages.
              L'auteur sait trouver les mots justes et les mots forts, à la façon d'un journal intime. Plusieurs fois, j'ai pensé à la façon d'écrire de Caufield, le héros de Salinger. Cependant, les passages d'un temps à l'autre dans le récit, sont plus maladroits chez Levy, et cela m'a parfois légèrement fait froncer les sourcils.
              Dans l'ensemble, je suis assez contente de cette lecture, qui a su me toucher en me rappelant que l'horreur de la guerre cache souvent des histoires extraordinaires...




Les Petits [ + ] : Un thème différent de ceux habituellement abordés par Levy. Beaucoup d'émotions.
Les Petits [ - ] :
Quelques maladresses dans l'emploi de certains temps pour le récit.
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Le Diable s'habille en Prada
de Lauren WEISBERGER

(Challenge ABC 2009)
Pocket,
2006, p. 507

Première Publication : 2003




Lauren Weisbergernée le 28 Mars 1977, est un écrivain américain célèbre pour ses romans de  Chick lit. Son premier roman, Le Diable s'habille en Prada (The devil wears Prada) a connu un succès mondial et fut adapté au cinéma en 2006.




Autres Livres de Lauren WEISBERGER :

- People or Not People -
- Sexe, diamants et plus si affinités -



 
Résumé de Quatrième de Couverture :

                          Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode nex-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouë pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour être à sa place !
                          Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : "An-dre-ââ"...



Avis personnel :

                Bon, je ne vais pas épiloguer pendant des heures. C'est simple : je n'ai pas aimé. Pour commencer, je n'aime pas la Chick lit, donc ça part assez mal. En plus, je n'ai jamais accroché à la mode (ma mère est obligée de me traîner une fois par an pour aller dans les magasins et refaire ma garde-robe) et les histoires contemporaines qui se déroulent aux Etats-Unis sont loin de me séduire. Enfin, les filles superficielles qui ne s'intéressent qu'à la mode, qu'à leur poids et qui n'ont rien dans la tête m'insupportent ; et pour tout dire, je les passerai bien au lance-flammes, comme 95% de la population en fait (oui, je suis misanthrope, surtout en ce moment). Bref, on se demande bien pourquoi je me suis lancée dans cette lecture ! Trouvé à 1€ d'occasion alors que j'avais besoin d'un auteur en -W pour mon Challenge ABC, j'aurais mieux fait de m'abstenir et de lire Wells ou Wilde !
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/weisberger.jpg                Outre l'histoire et l'univers créés par Weisberger, je n'ai pas accroché à sa plume. Certes, ce n'est pas trop mal écrit (quoique, niveau littérature de gare, on a vu mieux...) mais cette tendance à faire des énumérations de fringues de dix kilomètres de long à toutes les pages (lire continuellement "Gucci", "Prada" et j'en passe, à toutes les lignes, ça me pompe vite !) n'améliore en rien mon impression générale. Je trouve ce procédé absolument inutile et très lourd ; et d'ailleurs, si on enlève toutes ces énumérations récurrentes et qu'on garde seulement la trame principale (finalement pas du tout poussée), on arrive à peine à 150 pages. En plus, l'auteur fait appel à des flash-backs qui n'ont ni queue ni tête, qui arrivent et repartent comme un cheveu sur la soupe et laisse le lecteur perdu, ne sachant plus où il en est !
                En ce qui concerne les personnages, il n'y a absolument rien d'extraordinaire. Andrea, l'héroïne, n'est finalement qu'une nunuche qui a besoin d'une année entière pour se rendre compte qu'elle est devenue la plus grande des idiotes (j'ai failli employer un autre terme, moins joli...). Franchement, je l'aurais secouée à chaque page ! C'est pas possible d'être aussi stupide ! Quant à la patronne horrible, Miranda Priestly, et bien, elle n'est que ça : horrible. Je m'attendais, au moins, à une sorte de rebondissement, à une personnalité plus complexe et travaillée, mais non. C'est juste un tyran inintéressant, point.
                Je sais bien qu'il s'agit d'un livre écrit exclusivement dans le but de se moquer du monde ô combien superficiel de la mode, et des personnalités (si on peut dire que ces personnes ont des personnalités...) encore plus superficielles qui le peuplent ; mais Weisberger ne le fait pas bien, à mon goût. Et qu'est-ce que je me suis ennuyée !!! Heureusement, il y a quelques petites notes d'humour et d'ironie qui rehaussent un peu la barre, mais c'est vraiment minime...



Les Petits [ + ] : Quelques touches d'humour et d'ironie.
Les Petits [ - ] : Histoire et monde qui ne m'intéressent pas du tout. Lourdeurs stylistiques (énumérations interminables et inutiles, flash-backs très maladroits). Personnages insupportables et trop simplistes. Héroïne nunuche que j'aurais bien aimé secouer !!!


 
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Olivia Joule
ou l'Imagination hyperactive

de Helen FIELDING

Editions Albin Michel,
2004, p. 364

Première Publication : 2004




Helen Fielding, née le 19 Février 1958 est un écrivain anglais, connue en tant qu'auteur du roman Le Journal de Bridget Jones et sa suite Bridget Jones : l'Age de raison.



D'Autres Livres de Helen FIELDING :

- Le Journal de Bridget Jones -
- Bridget Jones : L'Age de raison -



 

Résumé de Quatrième de Couverture :

                          Olivia Joules est une jeune trentenaire, belle et volontaire, devenue... agent secret. Journaliste, elle rêve de faire du grand reportage, mais son rédacteur en chef la cantonne à la rubrique "Tendance". Lors d'un cocktail à Miami, elle croise un homme étange et fascinant. Ce dernier lui rappelle... Ben Laden. L'héroïne d'Helen Fielding devient dès lors une sorte de James Bond au féminin. Elle court des palaces de Miami au désert d'Arabie, en s'arrêtant à la soirée des Oscars. Le tout en luttant contre des terroristes, grâce à une épingle à chapeau et aux armatures (très) spéciales de son soutien-gorge.


Avis personnel :

                Bon, pour commencer, un petit mot sur la Chick lit en général. Je ne sais pas si vous le savez, mais la littérature mettant en scène des trentenaires célibataires, fan de shopping et de soirées jet-set, s'appelle la Chick lit. Bref, tout ça pour vous dire que ce n'est vraiment, mais vraiment pas du tout le style de livres que je lis habituellement et que j'apprécie, bien au contraire. Cependant, Le Journal de Bridget Jones est un des rares romans du genre que j'ai lu et apprécié ; donc je me suis dit : "Peut-être que l'auteur aura fait tout aussi bien avec ce nouveau roman !".
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/helenfielding.jpg                Pour être tout à fait franche, et un peu sévère, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cette lecture. Il y a tant de livres à lire, que j'aurais mieux fait de m'abstenir et de prendre un autre bouquin de ma bibliothèque. Certes, j'ai passé un moment "assez" agréable avec les aventures d'Olivia, et encore... mais ça ne casse pas des briques. Non seulement le style est assez fade, et plusieurs fois, j'ai été choquée par des passages du présent au passé (la grande majorité du livre est au présent, chose que je n'apprécie pas, bizarrement...) mais en plus, les aventures de l'héroïne sont abracadabrantesques, n'ont ni queue ni tête et arrivent comme un cheveu sur la soupe. C'est un peu du grand n'importe quoi (nan mais franchement, insérer des histoires de terrorisme là-dedans !), avec en plus, des scènes d'amour (ben oui, il en faut bien pour les lectrices, paraît qu'elles aiment ça...)...
                C'est certes une "parodie" du roman d'espionnage, mais personnellement, ça n'a pas attiré mon attention et ne m'a pas fait sourire, bien au contraire, je n'arrêtais pas de me dire : "Nan mais franchement, c'est du n'importe quoi..." (quand je me parle à moi-même, je parle tout de même un peu mieux, j'exagère un peu les choses ici !).
                Bref, acheté 1€ d'occasion, je ne regrette pas cette dépense ; par contre, je regrette le temps passée à cette lecture, que j'aurais pu employer à la découverte d'un autre livre... La Chick lit, ce n'est vraiment pas pour moi !

 


Les Petits [ + ] : Se lit rapidement et facilement.
Les Petits [ - ] : Des aventures abracadabrantesques. Sans véritable intérêt.


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Les Chevaliers du subjonctif
de Erik ORSENNA

(Challenge ABC 2009)
Le Livre de Poche,
2006, p. 182

Première Publication : 2004





Érik Orsenna, de son véritable nom Érik Arnoult, est un romancier, un intellectuel, et académicien français, né le 22 Mars 1947.



D'Autres Livres d'Erik ORSENNA :

-
La Grammaire est une chanson douce -
- La Révolte des accents -




Résumé de Quatrième de Couverture :

 
                         Il y a ceux qui veulent gendarmer le langage et le mettre à leur botte, comme le terrible Nécrole, dictateur de l'archipel des Mots, et la revêche Mme Jargonos, l'inspectrice dont le seul idéal est d'" appliquer le programme ".
                         Et puis il y a ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille, comme Jeanne et Thomas, bientôt traqués par la police comme de dangereux opposants... Leur fuite les conduira sur l'île du Subjonctif. Une île de rebelles et d'insoumis. Car le subjonctif est le mode du désir, de l'attente, de l'imaginaire. Du monde tel qu'il devrait être...
                         Après l'immense succès de La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, académicien hors norme, poursuit son combat en faveur de la langue, non pas en magister, mais en poète, en homme épris des mots et des vastes horizons qu'ils nous ouvrent.


 

Avis personnel :
 

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/carte.jpg               On peut considérer Les Chevaliers du subjonctif, pas totalement comme un second tome, mais plutôt comme une suite logique à La Grammaire est une chanson douce.
               Autant ce premier volet faisant l'apologie de la grammaire française m'avait séduite et même enchantée, autant ce deuxième opus m'a déçue.
               En effet, ce qui faisait la fraîcheur et tout l'intérêt de La Grammaire est une chanson douce, résidait dans son originalité et sa poésie. Ici, il n'y a plus "l'effet de surprise" ; et il n'y a même plus autant d'explications imagées du pourquoi du comment de la grammaire français.
               Le style est toujours aussi agréable et fluide, mais il n'y a plus cette magie. J'ai trouvé les dialogues enfantins, à la limite de la "niaiserie" (bon, le mot est un peu trop fort...) et la trame de l'histoire ne m'a même pas emballée ! Les quelques 180 pages se lisent par contre très vite, en à peine une heures vous avez terminé, surtout que les illustrations prennent assez de place.
               En parlant d'illustrations, je donne à nouveau, un très bon point à l'illustrateur (Bigre !), qui maîtrise parfaitement son art et qui sait mettre des images là où il en faut, même si, au final, le résultat général en devient un peu "chargé" !
 

Les Petits [ + ] : Court et égréable à lire.
Les Petits [ - ] : Déception. La magie du premier opus n'opère plus.



D'autres avis : Elora, Fée Bourbonnaise, Livresque, Raison et sentiments.


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