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                     Allez, encore un petit challenge pour la route, mais comme celui-ci est à durée illimitée, je n'ai pas pu résister !


                     Comme son nom l'indique, il s'agit de lire des titres classés en SF, Fantastique et Fantasy. Snow et Taliesin sont à l'origine d'une grande liste dans laquelle on peut piocher, vous la trouverez , ainsi que les explications générales pour ceux qui sont intéressés !

                     Il y a plusieurs niveaux de difficultés, les voilà (je ne fais qu'un copier/coller, je suis fainéante !) :

- Neil Gaiman : Lire 1 livre dans chacun des genres de la SFFF.

- Jules Verne : Lire 1/10e des livres proposés dans un des genres de la SFFF (soit 9 livres en SF, ou 2 livres en Fantastique, ou 7 livres en Fantasy).

- Michael Moorcock : Lire 10 livres au choix parmi tous ceux présentés dans la liste 

- Ray Bradbury : Lire au moins 15 livres proposés dans les genres SF ou Fantasy ou 6 livres en Fantastique au choix (en gros c'est 3 fois le challenge Jules Verne ^^).

- J.R.R. Tolkien : Lire 1/10e ou plus de livre dans chacun des genres de la SFFF.


                     J'ai choisi le niveau Michael Moorcock, je dois donc lire 10 livres de cette liste, sans distinction de genre. J'ai déjà quelques titres de la liste dans ma PAL et d'autres me tentent, alors ça devrait aller... et comme le challenge est illimité, je risque de changer de palier dans quelques mois (oui, on a le droit ! ^^).


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Je vous tiendrai au courant de ma progression ici-même, comme d'habitude ! ^^


> Des fleurs pour Algernon de D. KEYES
> Axiomatique de G. EGAN
> La Guerre des mondes de H.G. WELLS
> Elric, T. 1 de M. MOORCOCK
  > Le Seigneur des Anneaux, T. 2 de J.R.R. TOLKIEN
 
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a
Indochine, pas de repos
pour l'aventurier

de Guillaume B. DECHERF

(Summer PAL Challenge - 16/25)
Editions Premium,
2010, p. 191

Première Publication : 2010

Pour l'acheter : Indochine



Diplômé de l'ESJ-Lille en 1999, spécialiste culture, Guillaume B.DECHERF vit à Paris où il a écrit pour Libération, Zurban, Elle ou le Journal du Dimanche avant de devenir co-red chef d'Hard Rock Magazine en 2005-2006. Aujourd'hui, il collabore régulièrement aux Inrockuptibles, Metro et Géo Ado.


Indochine est un groupe de rock français, issu du courant new wave, formé en 1981. Il a connu un succès relativement important dans les années 1980, en France mais aussi dans le reste de l’Europe et dans la Francophonie, avec des titres comme L’Aventurier, 3e sexe ou Canary Bay.
Après un désintérêt manifeste des médias pour Indochine dans les années 1990, celui-ci retrouve le succès en 2002, avec la sortie de l'album Paradize dont est issu le single J'ai demandé à la Lune. Indochine aurait vendu (albums, singles et compilations compris) plus de dix millions de disques, ce qui en fait le groupe français le plus vendeur.


 

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Cnoir.jpgoup de coeur, jalousie, passion, indifférence, drame, triomphe : Indochine a tout connu... Le 26 juin 2010, il est le premier groupe français à remplir le Stade de France. Pourtant en signant avec l'Aventurier le tube de l'été 83, le groupe est loin de se douter de sa longévité. Mais le quatuor banlieusard formé de Nicola, Stéphane, Dominique et Dimitri devient l'emblème rock des années 80. Même l'étranger leur ouvre ses portes. Leur nom est sur toutes les lèvres, leur look copié, leurs ennemis nombreux...
Au tournant des années 90, Indo passe de mode. Seuls restent les fans convaincus. Mais le groupe persévère : la scène est sa force ! Et rien n'arrêtera Nicola Sirkis, éternel Peter Pan de la pop. Ni le départ de Dominique Nicolas, le compositeur en 1994, ni le décès tragique de son jumeau Stéphane en 1999. Tel un phénix rock, le chanteur, unique rescapé des débuts, s'est toujours nourri de l'adversité pour faire renaître son groupe de ses cendres.
L'histoire d'Indochine, c'est aussi le flair d'un homme qui a toujours su surfer sur les courants musicaux en vogue. Parfois avec éclat, parfois sans un écho. Aujourd'hui, son groupe rassemble trois générations de fans, un phénomène unique dans les annales du rock français.



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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Jroserouge.jpge dois l’avouer, mes parents sont géniaux. Ma Maman connaît tout particulièrement mon addiction - depuis presque dix ans maintenant - au groupe de rock français Indochine, et elle l’entretient (ne crachant pas, elle non plus, à écouter les albums live quand on est en voiture !). Il y a quelques mois déjà, elle m’avait offert Starmustang, le livre choc contenant les confessions du frère aîné de la fratrie Sirkis ; et il y a quelques jours, la voilà qui rentre de courses avec ma petite sœur, avec un petit paquet et un « ça n’en fera qu’un de plus à lire ! » ! Je déchire sans aucune pitié le papier (oui, c’était pas un papier « récupérable »…) et découvre avec plaisir ce nouveau titre dédié à mon groupe préféré. Je ne suis pas particulièrement friande de ces textes « people » mais bon, quand on aime le « thème » hein… Et puis, c’est toujours intéressant d’avoir un nouveau point de vue sur l’histoire d’Indochine. Jusque là je n’avais que la vision interne du groupe et celle très négative de Christophe Sirkis (le frère aîné, auteur de Starmustang), alors je n’ai pas rechigné à ouvrir l’ouvrage, et à évidemment le dévorer…
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/indo.jpgLe « témoignage » débute très tôt dans le temps puisque les deux premières pages sont dédiés aux différents aïeux des membres du groupe, qui, pratiquement tous ont des ancêtres étrangers (russes pour Dimitri Bodianski et moldaves pour les deux frères Sirkis). Au fil des pages, on avance dans le temps et on découvre l’histoire du groupe, de sa formation aux départs des membres, en passant par la mort de Stéphane, jusqu’à la date fatidique du 26 Juin 2010. La vie n’a pas toujours été facile pour le groupe et ses membres, entre des soucis dans leur vie privée et ceux liés à la célébrité… Mais chaque épreuve apport son lot de consolations et Indochine a su puiser dans celles-ci pour avancer, progresser, évoluer… jusqu’au groupe qu’on connaît maintenant et qui a réussi à réunir 80 000 personnes au Stade de France en juin dernier. Je peux en témoigner, j’y étais (ma place achetée plus d’un an et demi auparavant !)… Guillaume B. Decherf met bout à bout les diverses étapes de la vie du groupe, qu’elles soient « bonnes » ou « mauvaises », n’en laissant de côté aucune. C’est ainsi qu’il revient sur le fameux épisode du sketch des Inconnus : la célèbre chanson Isabelle a les yeux bleus, qui a marqué le groupe à jamais… mais aussi sur la fulgurante remontée d’Indochine grâce à l’album Paradize qui a été vendu à plus d’un million d’exemplaires (et un plus d’un million de singles J’ai demandé à la lune, en plus). Le journaliste revient aussi à plusieurs reprises sur les critiques faites au groupe, notamment au chanteur - Nicola - qui, depuis le début, est reconnu coupable de ne pas « chanter juste ». J’aime particulièrement un des paragraphes destinés à cette critique, qui explique parfaitement ce que je ressens, en tant que fan : « Et il y a encore ses tics vocaux, sa voix pas toujours juste… Mais l’enthousiasme dont il fait preuve à la scène compensera toujours cette tessiture limitée. Nicola Sirkis n’est pas un vocaliste très technique, pas plus que Bernie de Trust ou Jean Louis Aubert de Téléphone, ses contemporains. Mais comme eux, il a su créer un univers, donner une aura à ses morceaux et créer un climat d’empathie autour du groupe. Les fans en tout cas aiment aussi Indochine pour ce côté pas lisse, pas parfait, ces approximations textuelles et vocales à même de les rassurer. Le fan qui tente de monter un groupe dans sa cave voit grâce à Indochine que pour faire passer une émotion, le cœur et les tripes comptent plus qu’une maestria vocale irréprochable. » (pp. 44-45).
Ce qui est intéressant ici, c’est que l’auteur est un journaliste musical, il ne prend donc pas partie, ou du moins essaye. Ainsi, les « faits » sont exposés assez objectivement et chacun peut se forger sa propre idée ; contrairement au texte de Christophe Sirkis - Starmustang - qui lui, a vraiment pour vocation de démolir le leader du groupe. Et comme l’auteur, avant d’être un biographe, est avant tout un journaliste musical, son texte est parsemé de références. Et alors là, je prends un papier et un stylo, parce que, curieuse comme je suis, j’ai diablement envie de découvrir quels étaient les groupes à la mode dans les années 80 (ceux moins connus que Téléphone ou Trust, j’entends), ceux que les membres du groupe appréciaient (ou apprécient encore) et qui ont marqué leurs façons d’être de penser… Par exemple, chose toute bête : je connais Patti Smith depuis plusieurs années maintenant (mes parents écoutaient ça dans leur jeunesse), mais en lisant que les frères Sirkis étaient allés la voir plusieurs fois en concert durant leur jeunesse et qu’ils la considéraient comme un modèle, j’ai eu envie d’approfondir un peu. Résultat, j’écoute en boucle, depuis quelques jours, un « best-of » de la Dame, et j’ai découvert beaucoup de morceaux que je ne connaissais pas ! Le procédé peut faire sourire, car n’est pas sans rappeler ces fans hystériques qui veulent tout savoir sur leurs idoles pour les copier… mais si ça me permet de découvrir des groupes qui me plaisent, je suis prête à prendre le risque de passer pour une fan stupide ! Surtout que je n’oublie pas que, grâce au groupe qui a toujours utilisé des références littéraires et cinématographiques dans ses chansons, j’ai découvert beaucoup de choses vers lesquelles je ne serais peut-être pas aller par moi-même lorsque j’avais 13 ou 14 ans : L’Attrape-cœurs de Salinger par exemple (cf le morceau Des fleurs pour Salinger, en hommage à l’auteur), L’Amant de Duras (Duras est pour beaucoup dans le choix du nom du groupe et dans des chansons comme Trois nuits par semaine)… Bref, quoi qu’en disent les détracteurs (et ils sont nombreux !), Indochine apporte bien plus que de la pop-rock française avec un leader à la voix tremblante…
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers2/aliceetjune.jpg Pour en revenir au texte, le côté journalistique de l’auteur a beau avoir la qualité des références, il a aussi les gros défauts de la syntaxe. Guillaume B. Decherf n’est pas un grand écrivain, loin de là ! Les phrases sont souvent maladroites, parfois d’une longueur alarmante (et pourtant, la longueur, j’aime ça…) et plusieurs fois j’ai du reprendre quelques lignes plus haut, pour bien comprendre. Exemple tout bête mais assez révélateur : Nicola Sirkis est accompagné de Dominique Nicolas, qui sera le compositeur et guitariste des premières années ; Guillaume Decherf utilise tour à tour « Nicola » et « Nicolas », le premier pour parler du chanteur, le second du compositeur, il me semble. Mais c’est loin d’être clair ! Seul le -S fait la différence entre les deux, alors, il suffit d’une faute de frappe (et elles sont nombreuses !) pour qu’une phrase ne concerne pas la bonne personne… Dommage, dommage. De plus, et je viens de le noter, les fautes en tout genre sont très (trop) présentes et particulièrement désagréables ; personnellement, ça me pique les yeux ! Les éditions Premium sont peut-être (je ne sais pas) une maison toute jeune, mais, là où je peux pardonner quelques fautes de frappe par-ci par-là (ça arrive à tout le monde !), quand c’est trop, c’est trop ! Exemple probant (dans les toutes dernières lignes du texte, on a l’impression que la correction a été bâclée à la fin…) : « A moins qu’il ne choisisse de se rappeler du Chanteur, ce tube de que le regretté Daniel Balavoine que le regretté aurait pu écrire pour lui […] ». Promis, j’ai recopié exactement ce qu’il y a dans mon livre, je n’ai rien ajouté ou enlevé ! Bon, j’allège un peu la critique, ce cas-là est unique et n’apparaît pas dans les pages précédentes qui se contentent de quelques fautes d’orthographe, de mots en double et d’oublis de ponctuation ou majuscules… Petite maison d’édition ou pas, c’est tout de même un peu gros !
Je remercie finalement ma Maman chérie pour ce cadeau, intéressant pour ma « culture » personnelle (j’ai fait des découvertes musicales intéressantes, et des découvertes « people » assez… « bluffantes »… vous saviez que Nicola était papa une deuxième fois ?) et qui met en joie la groupie qui est en moi ! Un livre, donc, qui ne ravira sans doute que les fans. Si vous avez envie d’en savoir plus sur l’histoire du groupe - sans le côté « people » -, je suis sûre que vous pourrez trouver des ouvrages plus « adaptés », notamment avec des photos. Celles-ci manquent cruellement dans le présent livre car, mise à part l’illustration de couverture (d’ailleurs, soit dit en passant, il existe un paquet de photos de Nicola plus « attractives »…), c’est zéro, nada. Ce n’était sans doute pas le but de cette « biographie », mais bon, une petite image par-ci par-là, ça fait toujours plaisir aux fans…
Sur ce, je vais me replonger dans un DVD live du groupe ou dans un des nombreux albums, ça met toujours de bonne humeur et c’est bon pour entretenir les souvenirs !


Les Petits [ + ] : L’auteur est un journaliste musical, il nous fait donc part de nombreuses références sur le sujet, c’est très enrichissant pour notre culture ! De nouveau grâce à son statut de journaliste, le texte se veut le plus « objectif » possible, les faits sont donc relatés sans prise de partie (ou presque). Les chapitres sont courts, c’est donc très rapide à lire. Pour les fans en priorité, ça fait toujours du bien de se replonger dans l’histoire du groupe !
Les Petits [ - ] : Une plume maladroite, Guillaume B. Decherf est journaliste avant d’être écrivain. Des fautes en très (trop) grand nombre, ce qui a souvent gâché ma lecture ! Un gros manque d’illustrations…



Comme je sens déjà les commentaires désobligeants sur le groupe arriver, je précise que j'accepte TOUS les commentaires (même négatifs), à condition qu'ils soient constructifs. Un "Indochine c'est de la merde", non merci, on s'en passera.


Bilan Lecture (01/08/09 - 31/07/10)

Jeudi 5 août 2010 à 16:09

                    Et oui, il y a trois ans, alors que je m'ennuyais pendant mes vacances scolaires, j'avais décidé de mettre en place mon bilan annuel... Résultat, je fais mon bilan annuel livresque en plein milieu des vacances d'été (du 1 août au 31 juillet suivant), contrairement à la plupart des blogolecteurs qui le font en Janvier (ce qui est assez logique)...


                    'Fin bref. Je suis très fière de vous annoncer que j'ai fait exploser les scores cette année (86 titres lus l'an dernier, dont 16 mangas/BDs/Beaux-Livres).

108 titres lus (je compte chaque tome séparément)
dont 6 mangas et
3 BDs/Beaux-Livres.
(9/mois  -  2,07/semaine  -  0,30/jour)


                    Les mauvaises langues et les grincheux (ou les jaloux... hihi !), s'empresseront de dire que les bilans ne servent à rien, que c'est le plaisir de la lecture qui prime... et je suis d'accord, le plaisir est primordial ! Mais, exigeante avec moi-même et compétitrice (toujours avec moi-même) dans l'âme, les challenges et les bilans sont faits pour moi ! Et comme je suis une maniaco-dépressive de la liste, je vous en offre une par la même occasion !

                    J'ai repris chaque titre lu cette année (les tomes sont regroupés par séries, c'est plus simple pour le classement, parce que vous vous doutez bien que je ne me souviens plus exactement si le tome 2 de la Communauté du Sud m'a paru mieux que le tome 6 ; seul le quatrième opus m'a marquée, mais les connaisseurs sauront pourquoi ! ^^), je les ai classés par catégories et ensuite, par ordre de préférence (c'est parfois très approximatif car très dur à mettre en place !), mais pour que vous vous y retrouviez un minimum, j'ai repris la petite légende des années précédentes et j'ai également classé les photos dans l'ordre (oui, je vous ai mis des montages photo pour que ce soit plus "attractif", c'est pas beau ça ?) ; et, j'allais oublier, si vous cliquez sur la petite légende, vous serez redirigés vers le billet correspondant (pour les séries, je n'ai mis que le lien du premier tome, en vous rendant sur le billet, vous avez les liens vers tous les tomes suivants !) :


: A éviter (Fuyez !)
♥♥ : Sans plus (En cas de PAL inexistante, pourquoi pas...)
♥♥♥ : Bon (Celui-ci, il vaut mieux l'acheter d'occas')
♥♥♥♥ : Très bon (Celui-là, vous pouvez vous permettre de l'acheter neuf !)
♥♥♥♥♥ : Excellent (A avoir absolument dans sa bibliothèque, qu'il soit neuf ou d'occas' !)
: C
oup de coeur
(A avoir dans sa bibliothèque et à relire sans modération !)




http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/SF.jpg'
ANTICIPATION / SF
(3)

- ORWELL G. : 1984   ♥♥♥♥
- BARJAVEL R. : La Tempête   ♥♥♥♥
- MEYER S. : Les Ames vagabondes   ♥♥♥



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BD
(2)
         - CLARKE, GILSON : Mélusine, T. 3   ♥♥♥♥ (pas de billet)
                            - PRADO M. : Pierre et le loup  
♥♥



MANGA (6)          - YAZAWA A. : Nana, T. 4, 5, 6, 7 et 8  
♥♥♥♥
                                          - SCHREIBER, REM : Vampire Kisses, T. 1  
♥♥♥





BIOGRAPHIE / TEMOIGNAGE (5)
'
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/TEMOIGNAGES.jpg
- MALZIEU M. : Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi   ♥♥♥♥
- LEVY M. : Les Enfants de la liberté   ♥♥♥♥
- FRANK A. : Journal   ♥♥♥♥
- JULIET C. : Lambeaux   ♥♥♥♥
- SIRKIS C. : Starmustang   ♥♥♥


http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/BITLIT.jpgBIT-LIT (15)

- BRIGGS P. : Mercy Thompson, T. 1, 2 et 3  
- HARRIS C. : La Communauté du Sud,
T. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9
   ♥♥♥♥
- HAMILTON L.K. : Anita Blake, T. 1, 2 et 3   ♥♥♥



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/CONTES.jpg
CONTES (2)

- COLLECTIF : Le Grand Livre des Contes   ♥♥♥♥♥
- ROWLING J.K. : Les Contes de Beedle le Barde   ♥♥♥



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/ETUDES.jpg'
ETUDE (2)


- VERDON J. : La Nuit au Moyen Age   ♥♥♥
- MILLER H. : Lire aux cabinets   ♥♥



FANTASY / FANTASTIQUE (10)
'
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/FANTASY-copie-4.jpg

- PEVEL P. : Les Enchantements d'Ambremer, T. 1  
- KEARNEY P. : Les Mendiants des mers, T. 1   ♥♥♥♥♥
- GARCIA K., STOHL M. : 16 lunes, T. 1   ♥♥♥♥♥
- HOBB R. : L'Assassin royal, T. 1   ♥♥♥♥♥
- GAIMAN N. : Coraline   ♥♥♥♥
- PRATCHETT T. : Les Annales du Disque-Monde, T. 3   ♥♥♥♥
- GAIMAN N. : Stardust   ♥♥♥♥
- TOLKIEN J.R.R. : Le Seigneur des anneaux, T. 1   ♥♥♥♥
- ENDE M. : L'Histoire sans fin   ♥♥♥
- CAST P.C. : La Vestale d'Epona, T. 5   ♥♥



http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/HISTORIQUE-copie-1.jpg
HISTORIQUE (4)

- FOLLETT K. : Les Piliers de la Terre   ♥♥♥♥♥ (à venir)
- PETRIZZO F. : Mémoires d'une catin   ♥♥♥♥
- KOSTOVA E. : Les Voleurs de cygnes   ♥♥♥♥
- CHEVALIER T. : Le Récital des anges   ♥♥♥ (à venir)



HORREUR / POLICIER / THRILLER (5)
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/HORREUR-copie-1.jpg

- CHATTAM M. : L'Ame du Mal, T. 1  
- SIRE CEDRIC : De Fièvre et de Sang  
- HARRIS T. : Le Silence des agneaux   ♥♥♥♥♥
- GRANGE J.C. : L'Empire des loups   ♥♥♥♥
- KING S. : Simetierre   ♥♥♥
 

 
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/NOUVELLES.jpg'
NOUVELLE
(3)


- HUGO V. : Le Dernier jour d'un condamné   ♥♥♥♥
- MANN T. : La Mort à Venise   ♥♥♥♥
- EAGLEMAN D. : Bis   ♥♥



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POESIE (1)

- CARROLL L. : La Chasse au Snark   ♥♥♥♥



ROMAN AVANT 1950 (20)
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- STEINBECK J. : La Perle  
- RADIGUET R. : Le Diable au corps  
- COLETTE : La Fin de Chéri  
- AUSTEN J. : Emma   ♥♥♥♥♥
- DICKENS C. : De grandes espérances   ♥♥♥♥♥
- HUGO V. : Les Misérables, T. 1   ♥♥♥♥♥ (pas de billet)
- COLETTE : Chéri   ♥♥♥♥♥
- STEINBECK J. : Des souris et des hommes   ♥♥♥♥
- AUSTEN J. : Lady Susan   ♥♥♥♥
- CARROLL L. : Alice au pays des merveilles   ♥♥♥♥
- COLETTE : Le Blé en herbe   ♥♥♥♥
- LOTI P. : Pêcheur d'Islande   ♥♥♥♥
- SHELLEY M. : Frankenstein   ♥♥♥♥
- SAND G. : François le Champi   ♥♥♥♥
- BURNETT F.H. : Le Petit Lord   ♥♥♥♥
- DICKENS C., COLLINS W. : L'Abîme   ♥♥♥
- VOLTAIRE : Candide   ♥♥♥ (pas de billet)
- IVOI P. (d') : Les Cinq sous de Lavarède   ♥♥♥
- VOLTAIRE : Micromégas   ♥♥♥ (pas de billet)
- GAUTIER T. : Le Capitaine Fracasse   ♥♥♥


ROMAN APRES 1950 (14)
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/CONTEMPORAIN-copie-2.jpg

- NABOKOV V. : Lolita   ♥♥♥♥♥
- SCHMITT E.E. : La Part de l'autre   ♥♥♥♥♥
- PENNAC D. : La Saga Malaussène, T. 2   ♥♥♥♥♥
- SCHLINK B. : Le Liseur   ♥♥♥♥♥
- TEULE J. : Le Magasin des suicides   ♥♥♥♥♥
- VIAN B. : L'Arrache-coeur   ♥♥♥♥
- SIJIE D. : Balzac et la petite tailleuse chinoise   ♥♥♥♥
- BARICCO A. : Soie   ♥♥♥♥
- WERBER B. : Les Thanatonautes   ♥♥♥
- SA S. : La Joueuse de Go   ♥♥♥♥
- CHEVALLIER F. : Le Chant des anges   ♥♥♥
- XENAKIS F. : Elle lui dirait dans l'île   ♥♥♥
- SEBOLD A. : La Nostalgie de l'ange   ♥♥♥
- ADAM O. : A l'abri de rien   ♥♥


ROMAN "JEUNESSE" (9)
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/JEUNESSE-copie-1.jpg

- ROWLING J.K. : Le Quidditch à travers les âges   ♥♥♥♥♥
- SNICKET L. : A Series of Unfortunate Events, B. 1 and 2   ♥♥♥♥
- ROWLING J.K. : Les Animaux fantastiques   ♥♥♥♥
- LEWIS C.S. : Le Monde de Narnia, T. 1, 2 et 3   ♥♥♥
- BRASHARES A. : Quatre filles et un jean, T. 3   ♥♥♥
- DAHL R. : Charlie et le grand ascenseur de verre   ♥♥♥


http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Divers1/ARTHURIENS.jpg'
TEXTE "ARTHURIEN"
(2)


- ALEKSI, ROSSBACH et ISTIN : Merlin  
- GLOT C. et NAGELS M. : La Légende arthurienne, T. 1   ♥♥♥♥♥



THEATRE (5)
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- MUSSET : On ne badine pas avec l'amour   ♥♥♥♥♥
- NOTHOMB A. : Les Combustibles   ♥♥♥♥
- IONESCO : Rhinocéros   ♥♥♥♥
- BARICCO A. : Novecento : pianiste   ♥♥♥♥
- RACINE : Phèdre   ♥♥♥



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                    Bilan de cette année : riche en découvertes, très riche même ! Ma vie personnelle a été plus que nulle entre des soucis de santé, des angoisses liées à mon (non) avenir scolaire et professionnel, sans compter le vide intersidéral de ma vie privée mais... ma vie littéraire ne s'est jamais aussi bien portée ! Comme quoi, quand on est seule et déprimée, on bouquine à mort ! Niark, niark, niark ! La grande découverte de ces douze derniers mois a évidemment été la bit-lit (quinze tomes lus en un an, et il m'en reste encore quelques-uns dans ma PAL) ; je continue mon exploration du monde des classiques (et il faut avouer que j'aime ça !) mais reste tout de même à la page (avec pas mal de titres "contemporains") ; je n'ai pas oublié mon amour pour la fantasy et pour la littérature jeunesse et j'ai rempli un petit peu mon contrat passé qui stipulait que je devais me pencher un peu plus du côté des policiers/thrillers. La poésie ne fait toujours pas partie de mes genres de prédilection, et j'ai totalement évincé la chick-lit cette année (pas une grosse perte, je n'aime pas ça et à part Bridget Jones, aucun des titres du genre lus jusque là n'a su me convaincre !).

                    Ma vie de blogolectrice a explosé cette année, notamment grâce à mon inscription sur le forum Livraddict. Grâce à l'endroit et aux très charmantes personnes qui y évoluent, j'ai découvert le principe des lectures communes (et j'ai un peu perdu pieds ces dernières semaines avec celle-ci, j'ai eu les yeux plus gros que le ventre !), j'ai participé à deux Swaps (deux superbes expériences !), je me suis inscrite à divers challenges et j'ai participé à de nombreux partenariats grâce auxquels j'ai pu élargir mes horizons ! Merci Livraddict, BOB et les différents éditeurs qui m'ont fait confiance !

                    Ma PAL n'a jamais été aussi élevée que cette année. Dire qu'il y a encore trois ans, celle-ci ne comptait qu'une dizaine de titres... Je vous rappelle qu'aujourd'hui, elle avoisine les 270 ouvrages (il faut d'ailleurs que je reprenne le compte exact, ayant eu une rentrée de livres importante récemment)... Sans compter sur ma Wish-List qui ne compte pas moins de 650 titres... autant le dire, je ne suis pas prête de faire baisser cette satanée PAL et d'être en panne de lectures !

                    Les visites et commentaires ont doublé, mes contacts livresques ont quadruplé... Merci, merci, merci à tous ceux qui me lisent, qui me suivent, me soutiennent, me font confiance... tout ça, tout ça ! Et rendez-vous dans un an pour un nouveau bilan, riche en surprises j'espère ! ^^


 
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Et pour finir ce long billet sur quelque chose de claire, voilà mes plus gros coups de coeur de l'année, et mes plus grosses déceptions (pas forcément les moins bien notés, mais ceux qui semblaient faire l'unanimité et qui n'ont pas réussi à me convaincre...) !


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a
La Saga Malaussène, Tome 2 :
La Fée carabine

de Daniel PENNAC

(Challenge ABC 2010 - 8/26
Challenge Livraddict 2010 - 9/13
Summer PAL Challenge - 6/25)

Editions Gallimard, Folio
1998, p. 310

Première Publication : 1987


Pour l'acheter : La fée carabine



Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni,
est un écrivain français
en 1944. Il reçoit le Prix
Renaudot
en 2007 pour son essai Chagrin d'école.




- Comme un roman -
-
La Saga Malaussène, Tome 1 : Au bonheur des ogres -

 




http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Quatriemedecouverture.jpg
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Snoir.jpgi les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?
Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même ("l'innocence m'aime") et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.




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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Anoir.jpgyant apprécié le premier volet de La Saga Malaussène : Au bonheur des ogres, je n’ai pas hésité longtemps avant d’acquérir ce second tome des aventures offertes par Daniel Pennac. Sans compter que La Fée carabine a rapidement rejoint mon Challenge ABC 2010 et que ce titre fait également partie du Challenge Livraddict 2010. Ayant entendu tant d’éloges (le livre semble faire l’unanimité auprès des lecteurs), j’attendais beaucoup de cette lecture et je plaçais la barre très haut. Et bien, je dois l’avouer, c’est une petite déception. Certes, j’ai passé un très bon moment en suivant les aventures de la famille Malaussène et j’ai été ravie de cheminer avec Daniel Pennac pour élucider l’enquête… mais voilà, il m’a manqué le petit truc en plus qui aurait pu faire une lecture coup de cœur. Je lisais quelques pages sans problème, à tout moment de la journée, mais je n’avais pas cette envie, ce besoin insurmontable de connaître la suite (sentiment rencontré assez rarement finalement, mais qui, heureusement, est apparu lors de ma lecture suivante… je ne vous en dis pas plus !). Je pense tout de même continuer ma découverte de la saga de Daniel Pennac (en 7 tomes, au total), car c’est plaisant à lire et distrayant… quant à savoir quand… il ne me reste plus qu’à trouver les tomes suivants d’occasion ! Pour l’heure, faisons un point plus détaillé de ce qui m’a plu, déplu ou déçue…
A Belleville (quartier de Paris), rien ne va plus. Une vieille dame abat un policier dans la rue (il voulait seulement l’aider à traverser les passages piétons gelés par le grand froid) se croyant menacer… car dans le quartier rode un tueur de personnes âgées… et celles-ci, loin d’avoir assez de problèmes, deviennent les clients favoris de dealers de médicaments et drogues en tout genre ! Et Benjamin Malaussène dans tout ça ? Le coupable idéal pour tous les policiers de la ville ! Avec son statut de bouc émissaire professionnel, Benjamin - l'aîné de la famille - a ça dans le sang ! Le pauvre doit aussi faire face à l’énième (septième) grossesse de sa mère (le bébé, après presque 10 mois au chaud, ne semble pas pressé de se montrer à ses futurs frères et sœurs), à la disparition de sa Julia - journaliste casse-cou -, à l’épilepsie intempestive de son chien Julius, et évidemment, à tous les vieux anciens drogués (l'ancien libraire, l'ancien cordonnier, l'ancien soldat,...) qu’il héberge chez lui… Comment va-t-il pouvoir se sortir de ce pétrin ?…

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Vous l’aurez peut-être constaté, l’histoire est très riche en rebondissements en tout genre et surtout très riche de figures plus différentes les unes que les autres. Outre tous les membres de la famille Malaussène (la mère, Benjamin, Louna l’infirmière, Thérèse la voyante, Clara la photographe, Jeremy le pyromane, le petite aux lunettes roses, Verdun la dernière née et Julius le chien épileptique), Daniel Pennac nous offre d’autres personnages eux aussi hauts en couleur (Julia la journaliste, Thian l’inspecteur veuf qui se déguise en vieille vietnamienne quand il est sur le terrain, Stojil l’ami de la famille qui promène les vieilles dames dans le quartier, Pastor le jeune flic frisé aux pulls trop larges…) et de nombreux autres personnages « secondaires » à l’histoire (les vieux qui tentent d’arrêter la drogue et qui sont hébergés dans la famille Malaussène, les différents policiers, les amis de Benjamin,…). Difficile de ne pas trouver son compte dans cette foule ; même si vous êtes difficiles, vous vous lierez forcément d’amitié avec l’un d’entre eux. Personnellement, j’ai beaucoup d’amitié pour l’inspecteur Thian, pour la jeune Clara, pour Pastor,… et pour Benjamin Malaussène bien sûr !
Quant à l’enquête, je trouve qu’elle est bien menée. Tous les éléments finissent par se recouper entre eux, et je n’ai absolument rien vu venir (bon, je ne suis jamais très douée lorsqu’il s’agit de désigner un ou plusieurs coupables mais bon…)!
L’ensemble de l’histoire (et c’est également le cas pour tous les tomes de la saga Malaussène, à priori) se déroule à Belleville, quartier de Paris où résident Benjamin et ses frères et sœurs. Si je ne me trompe pas, Daniel Pennac fait se dérouler les évènements dans les années 80 (le texte a été publié en 1987), mais c’est assez difficile à dire, car peu d’informations viennent confirmer ou réfuter cette hypothèse tout au long du texte ; et je n’ai pas trouvé d’éléments typiques de telle ou telle décennie française (les années 80 sont pourtant connues pour être loin d’être banales…). Donc, le mystère persiste… mais à vrai dire, ça n’a pas d’importance pour l’histoire en elle-même (c’est moi qui aime bien mettre des dates et des lieux lorsque je lis un texte) et au niveau de la chronologie du récit, je suis également dans le doute. En y réfléchissant, impossible de vous dire sur combien de temps s’étale les évènements ? Une semaine, un mois ? Je penche plutôt pour un nombre limité de jours mais… encore une fois, je suis bien en mal de pouvoir le confirmer ! Et c’est là qu’on voit la différence entre un roman de Daniel Pennac, un thriller ou encore un roman fantasy ; car, pour ces deux derniers « genres », il est souvent facile de repérer le contexte (important pour les intrigues !). Bref, je divague, mais ça n’a pas une importance énorme…
Je ne sais pas vraiment comment classer ce roman (et les autres tomes de la série) de Daniel Pennac. Roman contemporain ? Policier ? Humour ? Car, enquête policière, il y a ; et humour aussi, c’est évident ! Et c’est d’ailleurs ce dernier point qui fait le gros plus des histoires de l’auteur. Les intrigues sont tellement farfelues qu’on finit tout de même par y croire. Vous avez déjà vu un bouc émissaire professionnel vous ? Des vieilles dames qui s’entraînent au tir dans les catacombes de la ville pour apprendre à se défendre ? Des vieux que l’on drogue pour une raison toute économique ? Mais finalement, pourquoi pas !? J’aime également particulièrement les néologismes employés par Daniel Pennac (« […] Or, Julie Corrençon a été droguée avant d’être dépontée. - "Dépontée" ? - Un néologisme que je m’autorise, monsieur, par glissement du verbe "défenestrer". - Je ne sais pas si je dois permettre de pareilles audaces dans mon service, Pastor. - Peut-être préfèreriez-vous "empénichée", monsieur ? », p. 182), c’est très intelligent, très recherché, et d’un cynisme… j’adore ! En plus, l’ensemble se lit vraiment très vite et facilement car les chapitres sont courts, les descriptions et les dialogues n’empiètent pas les uns sur les autres… Très agréable à parcourir !
Mais alors, pourquoi cette petite déception, pourquoi pas de coup de cœur ? Et bien, sincèrement… je n’en sais rien ! J’avais déjà eu le même sentiment en lisant le premier opus, Au bonheur des ogres, et je ne savais déjà pas pourquoi ça n’avait pas « fonctionné » pleinement avec moi… Suis-je blasée ? N’ai-je plus aucune réaction devant l’humour et l’originalité ? Je ne sais pas… Mais j’espère que le troisième volet des aventures de la famille Malaussène (La Petite marchande de prose) déclenchera le déclic qui me manque !


Les Petits [ + ] : Des chapitres courts et une plume très fluide, ça se lit tout seul ! Un humour omniprésent, des néologismes, du cynisme… j’adore ! Une intrigue originale et très bien menée ; tous les éléments se recoupent de façon surprenante, je n’ai rien vu venir ! Des personnages nombreux et hauts en couleur, vous vous attacherez à l’un d’entre eux au moins !
Les Petits [ - ] : Et bien, je n’arrive pas à trouver objectivement de points « négatifs », je n’arrive pas à trouver ce qui m’a manqué pendant cette lecture pour en faire un coup de cœur ; mystère ! Même si les différents tomes peuvent se lire séparément, c’est tout de même mieux de les lire dans l’ordre… Donc avant de découvrir celui-ci, il vaut mieux lire Au bonheur des ogres !


La Joueuse de Go de Shan SA

Vendredi 7 mai 2010 à 13:04

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La Joueuse de Go
de Shan SA

(Book Club Livraddict de Mai -
Objectif PAL - 6/123)

Editions France Loisirs,
2002, p. 218

Première Publication : 2001


Pour l'acheter : La Joueuse de go


 

Shan Sa (née Yan Ni le 26 octobre 1972) est
une écrivain française d'origine chinoise.

La Joueuse de go est publié en 2001 et reçoit
le Prix Concourt des lycéens la même année.
Shan Sa
quitte la Chine pour Paris en 1990,
et l'écriture en chinois pour celle en français.




 

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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Dnoir.jpgepuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l'armée japonaise. Alors que l'aristocratie tente d'oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d'un autre destin. "Le bonheur est un combat d'encerclement." Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu'elle, dévoué à l'utopie impérialiste. Ils s'affrontent, ils s'aiment, sans un geste, jusqu'au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l'envahisseur, qui tue, pille, torture.





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our ma première participation à un Book Club sur Livraddict, j’ai rejoint les membres pour la lecture d’un titre de la littérature asiatique, prévue le 5 mai. Après un petit « vote », les membres ont choisi de lire et de discuter de La Joueuse de Go de Shan Sa. Pour tout vous avouer, ce choix m’arrangeait bien, car ce titre dormait dans ma PAL depuis 2003 au moins, c’était donc l’occasion de le lire une bonne fois pour toute ! En fait, j’avais déjà lu ce petit roman, lors de sa sortie chez France Loisirs, en 2002 ; mais j’avais alors été très déçue par ma découverte. Lorsque j’ai à nouveau ouvert l’ouvrage, il y a quelques jours, je n’attendais pas grand-chose, ne gardant que très peu de souvenirs de ma précédente lecture. C’est sur une note mitigée que je repose ce livre, du côté des livres lus cette fois (et je ne compte pas l’ouvrir à nouveau de si tôt !) ; et je me rends compte qu’il rejoint - de ce côté-là de ma bibliothèque - un autre titre de Shan Sa, lu il y a quelques années maintenant Alexandre et Alestria (dont je ne garde aucun souvenir non plus, si ce n’est peut-être une impression de douceur et de poésie…)… Il me reste encore un ou deux titres de l'auteure dans ma PAL, mais je pense attendre un peu avant de me lancer ; de toute façon, je n'ai pas le temps pour le moment !

S’il y a bien une chose à laquelle il ne faut pas se fier ici, c’est le résumé de la quatrième de couverture. J’ai fait l’erreur de croire que j’allais lire une belle histoire d’amour quand j’avais 14 ou 15 ans (oui, à cet âge-là on lit des trucs fleur-bleue…) et c’est sans doute la déception de ne pas la trouver qui m’a fait ressortir de ma première lecture avec une impression négative… Shan Sa nous livre les aventures de deux personnages que tout oppose : leur sexe, leur éducation, mais surtout leur nationalité… Elle a 16 ans et est Mandchoue, il a passé la vingtaine et appartient à l’armée japonaise qui a envahi le pays… Rien ne peut les rapprocher, si ce n’est cette partie interminable de go, sur la place des Mille VentsBon, dit ainsi, je me rapproche de la quatrième de couverture et vous annonce presque une belle et grande histoire d’amour. Mais non, ne vous attendez pas à pareille chose, vous seriez déçus ! Difficile d’ajouter quelques phrases de plus pour vous parler de l’intrigue car justement, une « intrigue », on ne peut pas dire qu’il y en ait vraiment une… Par contre, alors que beaucoup des Livraddictiens ont été déçus par le dénouement, c’est une des choses du texte qui m’a plu. Il arrive certes, très rapidement et brutalement, mais je ne pense pas que les choses auraient pu se passer différemment, je ne vois pas de meilleure fin ! En revanche, je suis assez d’accord avec la majorité, pour dire que cette « révélation » finale (je ne peux pas trop en dire pour ceux qui n’ont pas lu le texte) arrive comme un cheveu sur la soupe ; peut-être pour « alléger » cette fin tragique et lui donner une autre dimension ?
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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/shansa.jpgL’intrigue n’est pas des plus développée mais, ce qui importe surtout à mon avis, c’est l’évolution des deux personnages dans leur « univers » respectif. On suit la jeune adolescente à travers la ville et à travers ses rencontres ; on la voit mûrir en l’espace de quelques semaines. Quant au soldat japonais, on le suit à travers ses missions ; mais j’avoue que ses états d’âme m’ont moins « passionnée » que ceux de la jeune fille. Finalement je me rends compte que je me suis très peu attachée aux deux personnages principaux (peut-être est-ce parce qu’on ne connaît pas leur nom la majeure partie du récit ? C’est un détail mais bon…). Pourtant, l’héroïne plutôt « rebelle », seule femme à accéder au go sur la place des Mille Vents, avait de quoi me séduire ; mais non… j’ai presque ressenti plus d’empathie pour Huong, l’amie de l’héroïne ou pour la sœur de cette dernière, bien malheureuse dans sa vie de femme ; alors que ce ne sont « que » deux personnages secondaires… Quant à Min et Jing, les révolutionnaires qui entrent brutalement dans la vie de l’héroïne, je n’ai pas arrêté de les confondre (à cause des prénoms ?) et je les ai juste trouvé snobs et agaçants ; aucune compassion pour eux. Cette lecture en « spectatrice » est vraiment quelque chose qui m’a gênée car lorsque je lis, j’aime, sinon m’identifier à un personnage, au moins m’attacher à l’un d’entre eux, en tout cas suffisamment pour ressentir quelques unes de ses émotions… Ici, assez peu d’émotions finalement.
Ce qui « sauve » le texte (très court, moins de 220 pages pour mon édition France Loisirs), à mon goût, c’est la plume de Shan Sa, plutôt poétique, douce et agréable à parcourir. Ses phrases sont simples mais directes et parviennent au but, sans aucun problème. Cependant, il y a une petite chose qui m’a plusieurs fois gênée - et apparemment je ne suis pas la seule - : l’auteure (qui écrit directement en français, ce n’est pas une traduction, donc je peux me baser vraiment sur ce que j’ai lu, pour une fois !) lance parfois des mots « crus », des termes qui n’ont rien à faire là, alors que tout le reste de la phrase, et même du paragraphe, est très doux et poétique. Plusieurs fois j’ai ouvert des yeux ronds comme des soucoupes en me demandant si c’était voulu ou si c’était vraiment maladroit… en tout cas, ça casse le rythme de la lecture, et c’est désagréable ! En revanche, j’ai beaucoup aimé la division du récit en très courts chapitres (deux ou trois pages à chaque fois) et l’alternance des points de vue avec ceux-ci (les chapitres impairs sont dédiés à la jeune fille, les chapitres pairs au soldat japonais). Le tout est à la première personne du singulier mais les « univers » respectifs des deux héros sont tellement éloignés qu’on ne peut pas confondre les aventures de l’un avec celles de l’autre ! Mais, pour une fois, la première personne du singulier ne m’a pas aidée à me sentir plus proche de l’une ou de l’autre des figures principales… je suis vraiment restée spectatrice, jusqu’au bout !
Pour terminer sur une note positive, je parlerai du contexte dans lequel l’histoire évolue : la guerre entre la Chine et le Japon, dans les années 30. Ce n’est pas une période historique et un contexte géographique que je connais (et à mon avis, nous ne sommes pas très nombreux à en savoir beaucoup là-dessus, sauf les spécialistes et les passionnés ; et je ne suis ni l’une ni l’autre !) donc j’étais ravie de découvrir tout ça et j’ai aimé me plonger là-dedans. Mon édition (France Loisirs) contient quelques notes de bas de page qui permettent de mettre en place quelques éléments de bases (la généalogie rapide des empereurs chinois par exemple…), sans nous étouffer sous un trop grand nombre d’informations. Malheureusement, je ressors de cette lecture sans en savoir bien plus sur cette guerre (les actions du récit se déroulent sur le territoire chinois, en Mandchourie) ; et même si je sais que ce n’était pas le but de ce récit, je suis un tout petit peu déçue. On pourrait également s’attendre à avoir, sinon une explication franche, au moins quelques pistes sur l’art du jeu de go… mais non ; pas grand-chose à se mettre sous la dent. On sait juste que ça se joue à deux, sur un damier, avec des pions noirs et blancs ; que les parties peuvent durer très longtemps et qu’il faut être dotée d’une certaine stratégie pour s’en sortir… Pour le reste, il faut faire des recherches sur internet !
Pour conclure, un avis mitigé. C’est une « assez » jolie lecture, mais il n’y a rien eu pour que ce soit un coup de cœur, ou juste une lecture au dessus des autres. C’est sympathique mais sans plus, et je pense, qu’une nouvelle fois, j’aurai vite oublié de quoi il retourne… Et qu'est-ce que j'ai peiné à l'écrite ce billet... Pfffiouuu. Désolée s'il est plus brouillon et moins "convaincant" que d'habitude, mais j'ai vraiment eu du mal !


 

Les Petits [+] : Un contexte (la guerre entre la Chine et le Japon dans les années 30) qu’on ne connaît pas vraiment et qu’on n’a pas l’habitude de trouver dans la littérature (enfin, à ma connaissance…). Une façon d’approcher en douceur la « littérature asiatique », de découvrir un petit peu les us et coutumes de l’époque et de se familiariser un peu avec la culture. Un style plutôt doux et agréable (la plupart du temps !) donc ça se lit vite et bien. Des chapitres courts qui permettent une alternance des points de vue, c’est une approche intéressante. 

Les Petits [-] : Très peu d’empathie pour les deux personnages principaux, ça m’a manqué. Parfois des termes inadaptés lancés par l’auteure sans raison apparente dans des phrases pourtant très poétiques ; c’est déstabilisant ! Une légère déception, je n’ai rien trouvé d’extraordinaire dans ce texte, c’est « sympa », mais sans plus !


 D'autres avis : Cocola, Elora, Evert, Frankie, Galleane, Lexounet, Leyla, Livraison, Liyah, Lounapil, Mélusine, Mina, Stieg.



Et les discussions sur Livraddict : Général, Le Style, L'Intrigue, La Littérature asiatique.

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